Présentation de la Nymphe de l'Eau [Terminé]

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• Ton Personnage •

• Ton Nom : Aokiji ("faisan bleu"), épouse Asano ("du matin")

• Ton Prénom : Reiko ("enfant qui salue")

• Ton Âge : 24

• Nindo (= But) : Protège ce qui te tient à coeur

• Tes Affinités / Spécialités : Suiton, Fuuton, Médical

• Le Grade que tu désires : ANBU ou autre

• Le Village que tu désires : Kirigakure no Sato

• Ton Physique (minimum 5-6 lignes): Cette jeune femme aux manières délicates arbore une chevelure azur interminable et fluide comme de l’eau, aux reflets miroitants contrastant avec le bleu très prononcé de ces mêmes cheveux. Une cascade fluide sui retombe sur le dos de Reiko. Ses yeux sont d’un bleu profond, accentuant le mystère se dégageant d’elle et la féminité de cette dernière. Reiko porte un teint abricot assez doux pour la considérer native de Kiri, lieu où le soleil se manifeste peu. Cette douceur est parfaitement assortie à son visage fin très féminin, un peu mélancolique. Elle n’est ni ronde ni maigre mais entretient son corps en nageant quand le climat de Kiri est plus clément. Sa peau est aussi douce que les plus délicats pétales de fleurs dont elle aime en humer le parfum, ce qui montre qu’elle aime prendre soin d’elle. La tenue vestimentaire de cette jeune femme se composait d’une robe ou d’un kimono selon ses humeurs et les climats lunatiques de son village natal. Des sandales en paille assurent le confort de ses pieds lors des missions et des ballerines pour les promenades et sorties dans le village. Ses robes vaporeuses et délicates de dentelle lui donnaient l’allure d’une nymphe. Certes Reiko n’avait pas la silhouette élancée d’un mannequin mais son innocence suffit à mettre Shisui dans tous ses états. Ses airs timides sont caractéristiques de la jeune femme qui sait malgré tout montrer de la décence. Le blanc, les couleurs pastel, le vert d’eau lui donnent une apparence de vierge. En apparence, toujours…
Depuis que Reiko est enceinte de Tsuru, elle s’habille simplement, avec des robes un peu plus larges pour épouser ses nouvelles formes, durant 9 mois. Ses cheveux sont attachés en queue de cheval, par un épais ruban, mettant en valeur son visage diaphane et de plus en plus féminin chaque jour depuis que Reiko a épousé Shisui, ou plutôt depuis qu’elle sort avec lui. Certes, elle a pris des kilos en trop après la naissance de Tsuru mais les séances de natation lui sont salvatrices et salutaires. Nager lui faisait du bien et l’aidait à garder la forme pendant la grossesse.

• Ton Caractère (minimum 5-6 lignes): Comparons plutôt Reiko à un oignon, avec une peau très ferme, qui se dévoile petit à petit si on sait bien s’y prendre. C’est une jeune femme mystérieuse, qui échappe parfois à ses interlocuteurs, mais cela l’amuse même si elle ne le montre pas. Elle ne déclenche pas de crises de larmes chez ses interlocuteurs non plus comme un bête oignon… Malgré ses airs mélancoliques, Reiko se révèle être une personne douce qui ne révèle pas de mauvaises intentions. Elle n’attaque que lorsqu’elle se sent offensée ou lorsqu’elle doit protéger quelqu’un ou quelque chose qui lui tient à cœur, cette jeune femme ne s’emporte pas si facilement qu’on pourrait le croire. Pour résumer, Reiko est silencieuse et timide. Elle est dotée de manières délicates dues au milieu dans lequel elle vivait, elle était fille de diplomate et de conseiller. Ce souci du détail et cette patience lui étaient très utiles dans la médecine et l’art de la calligraphie. La seule excentricité qu’elle s’autorise est de donner des surnoms aux personnes dont elle se souvient à peine du nom. Sinon elle est plutôt sincère et a des capacités cognitives irréprochables.
Depuis qu’elle sort avec Shisui, son innocence s’étiole petit à petit, les plaisirs de la chair lui sont encore nouveaux. Reiko n’est pas du genre à courir après les hommes, par exemple elle ne dira jamais d’un homme qu’il a un « beau cul », même si elle parle de Shisui. Alors évitez de la qualifier d’aguicheuse… Et de sainte nitouche aussi… Le souci de pureté ne doit pas être assimilé à ce qualificatif. Reiko est une mère patiente et attentive et ne laisserait jamais personne faire du mal à sa fille. Elle est attachée à Tsuru autant qu’à son père et fera tout pour les protéger, même s’il en allait de sa propre vie. Il peut paraître étrange de fonder une famille dans un monde aussi impitoyable que celui des shinobi mais la jeune femme nourrit des rêves de paix, en partie du à ses parents diplomates qui lui ont inculqué leurs propres valeurs.

• Ton Histoire (minimum 15 lignes):

I - Une enfance aussi paisible que le protagoniste

« On demande Aokiji-sama en salle d’opération 5. »

Un homme franchit les couloirs interminables de l’hôpital de Kirigakure no Sato vers sa destination : la salle d’opération. Son épouse bien-aimée Yukino allait accoucher de leur premier enfant, Makoto attendait ce jour depuis longtemps. Les contractions se faisaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses, Yukino ne pouvait tenir plus longtemps. La future maman fut assistée d’une équipe médicale et commençait à perdre les eaux. Elle se sentait défaillir, elle poussait encore et encore jusqu’à être à bout de souffle. La tête du nourrisson était visible et la sage-femme s’occupait d’extraire le nouveau-né. Enfin, il était extrait de l’endroit où il s’était développé mais la naissance de ce petit être s’annonçait mal. Le médecin stimulait le nourrisson pour qu’il respire mais pas un souffle n’émanait de ses petits poumons. Tous dans la salle d’opération prirent le nouveau-né pour mort. Mais quelque chose d’inattendu arriva. Au bout de quelques minutes le nourrisson poussait son premier cri et ouvrait ses yeux sur le monde extérieur pour la première fois. Un vrai coup de chance pour le nouveau-né et ses parents, surpris mais heureux d’avoir pu avoir l’enfant qu’ils désiraient depuis longtemps. Une petite fille faisaient irruption dans la vie de Aokiji Makoto et Satori Yukino qu’ils prénommèrent Reiko.

Fille d’une diplomate et d’un conseiller de Kirigakure no Sato, Reiko n’avait pas à s’inquiéter pour son avenir. Son enfance était tout ce qu’il y avait de plus normal : elle jouait avec ses petits camarades et allait à l’Académie pour apprendre à être un ninja mais elle avait déjà lu quelques livres avant d’intégrer cette institution. C’était une petite fille un peu taciturne mais qui était sympathique avec ceux qui l’entouraient. Alors que Reiko atteignait les 5 ans, sa petite sœur Fuyumi (« fruit de l’hiver ») vint au monde. La petite fille ne se sentait pas rejetée mais ne savait pas comment agir avec sa sœur. D’ailleurs elle sollicitait même sa mère pour apprendre à s’occuper d’elle. La petite Fuyumi était bien entourée dans sa famille et allait aller loin comme sa grande sœur. Reiko prenait des cours de natation en dehors de l’Académie et y prenait plaisir malgré les frimas de sa région natale. La fillette se sentait comme un poisson dans l’eau et ces cours de natation pourraient lui être utiles lors de missions d’infiltration ou d’espionnage, ou tout simplement les missions. Se mouvoir dans l’eau lui procurait une sensation de fluidité et de légèreté. Fuyumi faisait ses premiers pas et disait ses premiers mots sous l’œil attentif et protecteur de sa mère. Pendant que les deux fillettes grandissaient, Reiko allait assister de façon assidue aux cours de l’Académie et devint Genin à l’âge de 10 ans alors que Fuyumi venait d’apprendre à parler et de courir partout. Sa grande sœur fut affectée dans l’équipe de ses amis, Sakurai Daisuke et Asano Shisui. Leur sensei fut Sakamoto Shunsui, un personnage haut en couleurs. Pendant ce temps, Fuyumi était très dépendante de sa sœur aînée et la suivait partout. Reiko mit du temps à s’y faire, au début il lui arrivait de râler mais jamais elle ne lèverait la main sur sa petite sœur.

II - Eveil de la nymphe

Le village était réputé pour être sanglant mais Reiko put réussir à être Chuunin à l’âge de 13 ans. Ses capacités à se mouvoir aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme eurent raison du jugement impartial des examinateurs. Les missions se faisaient plus périlleuses au fil des années et Reiko s’entraîna dur pour pouvoir assurer en médecine à défaut de ne pas avoir de médic-nin dans l’équipe. Elle se retrouva avec plusieurs activités : la natation, la médecine et la calligraphie comme loisir. Pour modeler son corps et son esprit. Il était de coutume que les enfants de hauts dignitaires cumulent des activités pour développer leur ouverture d’esprit, avec toute la pression qui allait avec. Les parents de Reiko, étant de nature calme, l’encourageaient tout simplement ainsi que la petite Fuyumi qui avait réussi à passer Genin à l’âge de 11 ans. Reiko passa son diplôme de médecine pendant ce temps après des nuits blanches passées avec Daisuke et Shisui qui l’aidaient à réviser les notions d’anatomie. Le lendemain des examens, elle attrapa une grippe qui la cloua au lit, l’handicapant dans ses missions. Ce qui ne l’empêcha pas de réussir ses examens et de prendre soin en toute légalité de ses coéquipiers. La rigueur acquise par la calligraphie lui était utile dans cette pratique très réglementée et allait lui permettre de guérir plus efficacement Daisuke et Shisui. Un jour, alors qu’ils devaient exterminer un convoi de marchandises illégales, Reiko entendit un cri sous le convoi. Les occupants étaient tués et les marchandises saisies mais autre chose interpella la jeune fille. Plus elle avançait, plus les cris se faisaient clairement entendre. Les trafiquants venaient de blesser une jeune grue à crête rouge, au sublime plumage noir et blanc. Reiko eut de la compassion pour cet oiseau et l’emporta pour la soigner, ce qui prit un certain temps vu la profondeur des plaies. Elle se demandait même si le noble oiseau allait se remettre à voler un jour, les ailes étant plutôt endommagées. Des semaines s’écoulèrent, ainsi que les pluies typiques de Kiri et la jeune grue se remettait doucement de ses blessures. Apparemment, les trafiquants l’ont blessée pour pas qu’elle les fasse repérer dans la brume épaisse de la région. Quelle cruauté… La jeune grue se remit à voler mais lorsque Reiko s’apprêtait à la relâcher dans son habitat, elle ne bougea pas et scruta la jeune fille de ses yeux sombres d’oiseau. Le noble oiseau s’avança vers elle et resta immobile. L’Homme n’avait pas adopté l’animal mais l’animal l’avait adopté. Les deux jeunes êtres s’étaient attachées l’une à l’autre et décidèrent de rester ensemble. Ainsi une amitié naquit entre Reiko et Taiki (« radiance »). La jeune femme que Reiko était devenue avait réussi à obtenir le grade de Juunin et Fuyumi était désormais Chuunin, toutes deux âgées respectivement de 19 ans et de 14 ans.

Notre jeune sabreuse enchaînait les missions, plus périlleuses que jamais et avait pris des formes plus féminines. Ses coéquipiers Daisuke et Shisui restaient ses amis de toujours et ne se quittaient plus, qu’il s’agisse d’une mission ou d’une virée entre amis.Le village était réputé pour être sanglant mais Reiko put réussir à être Chuunin à l’âge de 13 ans. Ses capacités à se mouvoir aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme eurent raison du jugement impartial des examinateurs. Les missions se faisaient plus périlleuses au fil des années et Reiko s’entraîna dur pour pouvoir assurer en médecine à défaut de ne pas avoir de médic-nin dans l’équipe. Elle se retrouva avec plusieurs activités : la natation, la médecine et la calligraphie comme loisir. Pour modeler son corps et son esprit. Il était de coutume que les enfants de hauts dignitaires cumulent des activités pour développer leur ouverture d’esprit, avec toute la pression qui allait avec. Les parents de Reiko, étant de nature calme, l’encourageaient tout simplement ainsi que la petite Fuyumi qui avait réussi à passer Genin à l’âge de 11 ans. Reiko passa son diplôme de médecine pendant ce temps après des nuits blanches passées avec Daisuke et Shisui qui l’aidaient à réviser les notions d’anatomie. Le lendemain des examens, elle attrapa une grippe qui la cloua au lit, l’handicapant dans ses missions. Ce qui ne l’empêcha pas de réussir ses examens et de prendre soin en toute légalité de ses coéquipiers. La rigueur acquise par la calligraphie lui était utile dans cette pratique très réglementée et allait lui permettre de guérir plus efficacement Daisuke et Shisui. Un jour, alors qu’ils devaient exterminer un convoi de marchandises illégales, Reiko entendit un cri sous le convoi. Les occupants étaient tués et les marchandises saisies mais autre chose interpella la jeune fille. Plus elle avançait, plus les cris se faisaient clairement entendre. Les trafiquants venaient de blesser une jeune grue à crête rouge, au sublime plumage noir et blanc. Reiko eut de la compassion pour cet oiseau et l’emporta pour la soigner, ce qui prit un certain temps vu la profondeur des plaies. Elle se demandait même si le noble oiseau allait se remettre à voler un jour, les ailes étant plutôt endommagées. Des semaines s’écoulèrent, ainsi que les pluies typiques de Kiri et la jeune grue se remettait doucement de ses blessures. Apparemment, les trafiquants l’ont blessée pour pas qu’elle les fasse repérer dans la brume épaisse de la région. Quelle cruauté… La jeune grue se remit à voler mais lorsque Reiko s’apprêtait à la relâcher dans son habitat, elle ne bougea pas et scruta la jeune fille de ses yeux sombres d’oiseau. Le noble oiseau s’avança vers elle et resta immobile. L’Homme n’avait pas adopté l’animal mais l’animal l’avait adopté. Les deux jeunes êtres s’étaient attachées l’une à l’autre et décidèrent de rester ensemble. Ainsi une amitié naquit entre Reiko et Taiki (« radiance »). La jeune femme que Reiko était devenue avait réussi à obtenir le grade de Juunin et Fuyumi était désormais Chuunin, toutes deux âgées respectivement de 19 ans et de 14 ans.

Notre jeune sabreuse enchaînait les missions, plus périlleuses que jamais et avait pris des formes plus féminines. Ses coéquipiers Daisuke et Shisui restaient ses amis de toujours et ne se quittaient plus, qu’il s’agisse d’une mission ou d’une virée entre amis. Un jour, Shisui et Daisuke durent partir en mission contre un village rival. Pendant des mois, on n’eut aucune nouvelle d’eux…

• Test-Rp :

Le jour étira ses longs bras sur le village de Kiri et se réveilla avec ses habitants. La nuit alla se reposer de sa longue veillée pour laisser place à un ciel teinté de rose et d’orange, couleurs si appétissantes qui rappelaient la chaleur des jours. Une légère brise chatouillait les feuilles endormies des arbres qui entouraient le village dans un chant harmonique d’oiseaux qui annonçaient un temps clément pour aujourd’hui. La voûte céleste fut vite peuplée par des nuages pressés dans un amoncellement cotonneux. Les habitants de Kiri avaient le choix entre se lever avec les entités célestes et faire la grasse matinée. Mais une fillette choisit la première option et émergea sa tête bleue de son imposante couette qui la retenait de ses pans blancs et épais. Ses yeux encore alourdis par le sommeil s’ouvrirent sur une nouvelle journée qui commençait. Une toilette minutieuse la rendit plus présentable et aussi fraîche qu’une fleur embaumée par la rosée matinale. La fillette enfila un kimono qui lui descendait jusqu’aux genoux aux motifs suffisamment simples pour lui rappeler ses airs enfantins. Elle coiffa ses cheveux en une queue de cheval, avec quelques mèches de devant qui retombaient joliment sur son visage. Ses affaires étaient prêtes, aujourd’hui était un jour important pour cette petite fille à la chevelure bleue, un jour qui allait être déterminant pour les suivants. Un repas rapide se fit en admirant les feuilles d’érable choir sur le point d’eau. Le père était déjà parti à son lieu de travail, prêt à attaquer la paperasse de toutes ses forces pendant que la mère s’occupait de réveiller la petite dernière qui avait du mal à s’extirper des bras de Morphée. Il était temps de se lever pour aller à l’Académie pour les deux fillettes.

Cette petite fille qui s’était levée de bonne heure laissa échapper un bâillement en s’étirant comme un chat. Elle vit sa petite sœur se diriger vers le séjour, les yeux encore fatigués et la bouche pâteuse. La petite Fuyumi avait appris à parler et courait partout, aujourd’hui elle allait entrer à l’Académie pour la première fois. Ce jour était important pour ces deux jeunes sœurs qui ne faisaient que débuter leur apprentissage de shinobi. Pendant que la petite Fuyumi se préparait et déjeunait, sa grande sœur lève-tôt lisait machinalement un ouvrage sur l’art de contrôler le chakra en attendant. Il lui fallut un dictionnaire pour comprendre les termes relativement techniques du livre car il avait été rédigé par un universitaire. Le contenu était purement théorique alors la fillette alla glaner quelques explications auprès de sa mère, qui travaillait en tant que diplomate au sein des autorités de Kiri. Elle écouta avec attention les réponses à ses doutes, il était de notoriété qu’un ninja fasse preuve de curiosité et surtout de discernement. Et ce discernement, notre petite Genin n’en manquait pas. Après que sa petite sœur ait fini de prendre son repas, elles prirent leurs affaires et se chaussèrent en direction de l’Académie, sous le regard bienveillant de leur mère qui était heureuse de voir ses progénitures grandir et s’épanouir. La petite fille tenait sa petite sœur par la main et se devait de lui montrer le bon exemple quand ses parents devaient travailler ou n’étaient pas disponibles.

Une brise chatouilla leurs joues enfantines, les faisant trembler comme des feuilles. Leurs petits pas faisaient trembler le sol compact du village en rythme. Chaque pas faisait pianoter les pavés impeccablement posés pour former les voies du village. Il faisait plutôt doux pour un mois de mai. Le ciel s’éclaircit depuis que les habitants de Kiri mirent les pieds et déploya ses teintes blanches et propres, avec des touches ciel bleu digne d’un peintre impressionniste. Les branches des arbres tentaient de chatouiller les nuages qui les taquinaient de leur hauteur. Les yeux bleus de la fillette qui accompagnait sa sœur s’illuminèrent sous la grande luminosité du jour, ni trop forte pour égaler celle du soleil, ni trop sombre pour désorienter les Terriens. Après quelques minutes de matche pour s’accommoder à l’air ambiant, elles arrivèrent à l’Académie. L’institut était déjà noir de monde et surtout d’enfants qui apprenaient l’aspect théorique de la voie de ninja. La fillette accompagna la petite Fuyumi à sa salle de cours et se fit accueillir par les amis de sa petite sœur avant de rejoindre sa salle de cours. Le professeur de la petite fille avait convoqué elle et tous ses petits camarades pour leur parler de quelque chose d’important. Elle salua ses amis et s’assit tout en discutant du dernier livre paru ou du tout dernier film ninja qui était sorti au cinéma. Ils se demandèrent pourquoi leur sensei les avait convoqués de si bonne heure et firent leurs pronostics. La petite fille écouta les suppositions de ses petits camarades avec un sourire aussi doux que le teint légèrement abricot de sa peau. Enfin son professeur entra dans la salle en saluant ses petits disciples. Une espèce de chauve avec des oreilles décollées mais qui était sympathique avec ses élèves. Il tenait des papiers dans sa main droite, un sourire blanc scintillant.

« Bonjour les enfants !!!! »

Les élèves saluèrent leur sensei et se rassirent pour l’écouter.

« Bien, je vous ai tous convoqués car vous êtes maintenant des Genin, vous n’aurez plus à venir à l’Académie mais vous serez affectés à des équipes. J’ai sous les yeux la répartition des équipes de shinobi. Ces groupes seront valables à long terme, c'est-à-dire que vous resterez dans votre équipe durant tout votre parcours de ninja. Ecoutez attentivement… »

Il parcourut la liste de ses yeux encore fatigués de sommeil.

« L’équipe numéro 1 sera composée de Yamada Sado, Ishida Taro et Yato Jin. Votre sensei vous attend au 1er étage du bâtiment, dans la salle A145. »

La liste s’allongeait étant donné de l’effectif important des étudiants.

« L’équipe 8 sera composée de Asano Shisui, de Sakurai Daisuke et de Aokiji Reiko. Votre sensei vous attend sur le toit du bâtiment. Voici la fin des répartitions des équipes, vous profiterez de cette journée pour faire connaissance avec vos coéquipiers, sur ce bonne journée !!!^^ »

La fillette à la chevelure bleue venait d’être appelée. Elle ne connaissait pas ces deux garçons qui étaient dans son équipe et ne les avait jamais vus avant. Reiko se dirigea sur le toit du bâtiment, drôle d’endroit pour aller rencontrer son sensei. C’était donc la nouvelle que voulait lui annoncer le chauve… Enfin elle allait quitter l’aspect théorique et magistral de la voie de ninja et allait pouvoir opérer sur le terrain ! Les cours souvent trop barbants et lassants de l’Académie étaient maintenant loin derrière elle !! Mais rien ne disait que la pratique ne serait qu’une partie de plaisir. Qui étaient ses coéquipiers et son sensei, elle allait le découvrir dans peu de temps. Arrivée sur le toit, la fillette vit ses deux nouveaux coéquipiers. Un au teint laiteux et aux cheveux noirs de jais, qui avait l’air plutôt calme. Son regard se posait sur cette fillette aux yeux bleus. L’autre avait les cheveux d’un châtain très clair, entre le blond et le roux, avec un sourire éclatant et plein de vie. Il se tourna vers Reiko et la salua en lui tendant la main :

« Salut coéquipière !!!! Je suis Sakurai Daisuke !!! Mais tu peux m’appeler Daisuke, enchanté de faire ta connaissance !!! »

La fillette lui serra la main et se présenta. Le brun s’inclina de façon courtoise et se présenta à son tour :

« Je suis Asano Shisui, je suis enchanté de te connaître Reiko-san et j’espère que nous collaborerons aussi souvent que possible. Ton nom me dit quelque chose, tes parents ne travailleraient pas par hasard au conseil de Kiri ?»

« Oui… »

Et ceci amorça une longue discussion entre les trois nouveaux coéquipiers. Daisuke était un nouvel étudiant, il connaissait Shisui depuis qu’ils étaient encore des nourrissons. Shisui avait des parents au conseil de Kiri lui aussi et posait avec Daisuke, surtout Daisuke, plein de questions à Reiko. Mais leur discussion fut vite interrompue.

« Bouh !!!!! »

Un homme cria dans le dos de la fillette, manquant de faire une syncope. Quelle idée de faire des frayeurs pareilles…

*Il m’a fait peur cet abruti…*

« Ah je t’ai fait peur ?^^ Allez fais pas cette tête !!!!^^ »

Il donna une grande tape dans le dos de Reiko, sous les regards médusés de Daisuke et de Shisui.

« Vous en avez mis du temps pour arriver !!!! Je me présente, je m’appelle Sakamoto Shunsui !!! Je serai votre sensei !!!! »

*C’est qui ce rigolo ?*

« Et c’est quoi vos petits noms dites moi ?^^ »

Reiko, Daisuke et Shisui se présentèrent en pointant leurs regards surpris et médusés sur leur nouveau sensei. Un grand type aux cheveux décolorés et savamment négligés se tenait face à nos trois Genin. Un sourire peut-être plus grand que Daisuke se dessinait sur ce visage jovial. Sakamoto Shunsui, sensei de l’équipe 8, c’était donc lui. Il semblait si insouciant et nonchalant mais selon le Mizukage, il était un homme de confiance, sinon il ne serait jamais passé Juunin et entré dans la Police de Kiri. Selon les dires des autres sensei, il était parfois trop distrait mais il n’était pas un mauvais professeur et ne laissait jamais tomber ses élèves. Mais ça Reiko, Daisuke et Shisui ne le savaient pas encore…

« Très bien on va commencer par parler de nous !!!^^ Vous allez me dire ce que vous aimez, ce que vous détester et quels sont vos projets de shinobi^^ »

« On peut vous retourner la question, Sensei ? » répliqua audacieusement Daisuke.

« Ah oui si vous voulez !!! J’aime dormir, ne rien faire de la journée. Je déteste les gens pressés. Sinon j’ai envie d’apporter de la paix et de la joie^^ »

*Euh d’accord…*

« J’aime bien les fraises et je déteste les mensonges. Sinon un de mes projets est de repousser mes limites. » Répondit Daisuke.

« Vous connaitrez mes goûts au fil du temps, si je vous révélais tout maintenant, cela serait moins intéressant. Mon projet, idem. » Répliqua Shisui.

« J’aime nager, la calligraphie et la lecture. Je déteste le bruit et les lâches. Je veux protéger tout simplement mes convictions et mon entourage. »

La discussion ne faisait que commencer…

« Je vois que vous avez tous des projets intéressants^^ Ah ça me rappelle le bon vieux temps, quand j’avais votre âge et que je me tenais là en découvrant mes coéquipiers et mon sensei , quels bons souvenirs j’ai gardé… »

« Euh sensei, c’est pas qu’on s’en fout mais on s’en fout… » Dit Daisuke.

« Roh t’es méchant !!!! T_T Je voudrais voir votre niveau avant qu’on se mette vraiment au boulot^^ Donc je vous propose un test mais là j’ai peu de temps pour vous expliquer donc rendez-vous demain à proximité des marécages, je dois pas louper mon épisode des Feux de l’Amour alors à demain les enfants !!!!!!!^^ »

Shunsui partit aussi vite qu’il réapparut, sous les yeux médusés de ses élèves. Quel drôle d’énergumène n’empêche… Daisuke le trouvait par moments drôle même s’il était un peu débile, Shisui ne savait quoi penser de lui ainsi que Reiko qui avait eu une belle frayeur il y avait quelques minutes auparavant. Leur sensei était désinvolte, nonchalant mais pas mauvais du tout. Nos trois nouveaux coéquipiers n’étaient pas au bout de leurs surprises et se fixèrent de leur air dubitatif. Enfin, ils allaient peut-être bien rigoler en mission mais une mission n’avait en principe rien d’une promenade de santé. Daisuke proposa à ses nouveaux coéquipiers de faire davantage connaissance afin de se préparer à ce test qui allait déterminer leurs méthodes de travail à un plus ou moins long terme. Après quelques hésitations de la part de la fillette et de Shisui, ils acceptèrent la proposition du blondinet. Daisuke se débrouillait au tir à l’arc mais cela était peu utile lors de combats rapprochés, Shisui était plutôt bon élève et maîtrisait le Genjutsu et Reiko n’était pas mauvaise en Ninjutsu. Les trois jeunes Genin se dirigèrent vers le village pour se poser dans le parc afin de se détendre avant le test. Shisui était plutôt sceptique et fit par de ses inquiétudes à ses nouveaux camarades.

« J’ai la nette impression qu’on nous suit depuis tout à l’heure, vous ne trouvez pas ? »

« Maintenant que tu en parles… »

« Bonjour !!!! Seriez-vous intéressé par ces porte-bonheur ? Je peux vous faire un prix d’ami si vous prenez ceux-là, ils vous éloignent de la maladie^^»

Un vendeur ambulant étalait sa marchandise devant les mines dépitées des trois jeunes gens.

« Désolé mais nous ne sommes pas intéressés… »

« Mais je peux vous en donner un gratuitement si vous en achetez 2, allez ne dites pas non^^ »

« Vous êtes sourd ou quoi ? Je vous ai clairement dit que je n’en voulais pas !!!!! »

Le brun, excédé, tourna le dos à ce vendeur suivi de Reiko et de Daisuke mais… Le vendeur ambulant agrippa le bras de Reiko et la tira dans sa direction. Ils ne comprenaient pas, il était sûrement un pervers ou un pédophile. L’homme sortit un kunai de sa manche droite pour la glisser sous le cou de la fillette. Elle n’était pas effrayée mais comme n’importe qui, elle détestait cette posture. Un sourire grinçant se dessina sur son visage vicieux et n’était plus ce vendeur si collant. Il menaça Daisuke et Shisui d’égorger leur coéquipière s’ils bougeaient le moindre doigt. Le ravisseur disparut dans un panache de fumée sans que les deux Genin aient pu s’en rendre compte. Daisuke se demandait bien qui il pouvait être car le village était aussi peuplé de la mauvaise graine de la région. Cependant ils ne savaient où chercher. Daisuke proposa :

« Shisui, on se sépare et on essaie de retrouver Reiko !!! »

« Attends, on risquerait de se faire piéger et ce serait encore plus difficile de la retrouver... »

« Ah oui c'est vrai t'as raison...»

Ils déambulèrent dans tous les recoins du village mais aucune trace d'elle n'était visible. Il restait encore la forêt à explorer mais elle était dangereuse en raison des nombreux déserteurs qui y rôdaient ainsi que des brigands. Sans compter les bêtes sauvages féroces qui avaient élu domicile dans cette étendue arboricole. La forêt accolée à Kiri n'était pas aussi grande que celle qui entourait Konoha mais elle pouvait même dérouter le meilleur des pisteurs par ses brumes épaisses et par la densité de la forêt. Heureusement le temps n'était pas nuageux et brumeux mais personne n'aimait s'y aventurer, surtout seul... Le brun et le blondinet marchèrent côte à côte et scrutèrent les environs au cas où ils tomberaient sur Reiko et le preneur d'otage. Ce pseudo-vendeur ambulait devait sûrement avoir des raisons valables de l'enlever car ses parents étaient diplomates et il pourrait avoir des revendications. Il était évident que Daisuke et Shisui allaient unir leurs forces car ils se connaissaient depuis des années et qu'ils n'étaient pas des lâches qui laisseraient une personne seule face au danger et même s'ils venaient de connaître leur coéquipière. Ils allaient unir leurs forces pour la secourir même s'ils n'étaient que des Etudiants de l'Académie mal dégrossis, enfin des Genin quoi. Shisui était certes plutôt calme et taciturne mais il avait un grand sens de la justice et de l'altruisme, même plus que le dynamique Daisuke. Pendant ce temps...

« Lâchez-moi!!!! Qu'est-ce que vous me voulez?"

Reiko se débattait en vain de l'étreinte de son agresseur mais elle avait les mains attachées, ce qui l'empêchait d'exécuter tout jutsu pour se libérer, Ses bras faisaient le tour d'un arbre imposant auquel elle était ligotée. Elle hurlait pour se faire entendre mais son ravisseur lui donna un coup au niveau de la nuque qui lui fit perdre connaissance. La fillette avait cru voir le visage de son sensei pendant quelques secondes. Peut-être qu'elle rêvait, qu'elle avait des hallucinations... Ses yeux saphir s'éteignirent sous ses mèches d'un azur brillant sous les rayons solaires qui chatouillaient son petit nez. Ce qui allait lui arriver, la fillette ne pouvait y apporter une réponse claire et concrète. Seul le hasard allait en décider, de sa force incommensurable et de sa suprématie inéluctable sur toute entité, vivante ou inanimée, et sur tout événement. Il faisait subitement noir, la lumière s'engouffra dans l'obscurité, telle une planète engloutie par un trou noir.

« Reiko!!!! On est là!!!!!!! »

Daisuke et Shisui, soulagés d'avoir retrouvé leur coéquipière, accoururent vers l'arbre où elle était ligotée. Ils étaient sûrs qu'ils allaient la retrouver mais...

« C'est moi Reiko!!!!! Qu'attendez-vous pour me détacher??? »

Une autre fillette aux mêmes traits physiologiques que Reiko se manifesta, dans la même posture que l'autre. La Reiko qu’ils avaient découverte en premier les fixa de son regard saphir intense et de son air très sérieux. Cette Reiko avait l’air serein. L’autre gardait aussi bien son calme mais hurlait d’un ton plus haut que celui de la première. Avec les mêmes yeux bleus et les cheveux attachés en queue de cheval. Et ce kimono décoré de camélias blancs, il était semblable à celui que portait la fillette. Qui des deux Reiko était la vraie ? Où était le vendeur ambulant ? Etait-ce lui l’auteur de cette mascarade ? Trop de questions s’alignaient dans la tête des deux Genin qui ne pouvaient plus perdre de temps. Daisuke et Shisui se concertèrent pendant que les deux Reiko clamaient leur identité, vraie ou fausse, les embrouillant davantage dans leurs réflexions. Ils froncèrent les sourcils, se grattèrent la tête et le menton, approuvèrent et désapprouvèrent. Tant de tergiversations pour faire la part entre le vrai et le faux. Daisuke penchait pour la 2e Reiko et Shisui la 1e, impossible de trouver un terrain d’entente. Mais ils ne pouvaient faire qu’un seul choix.

« Ecoute Daisuke, je pense que la Reiko qu’on a vue en 1er est notre coéquipière. Je sais, c’est dur à croire mais… Quoi elles ont disparu ? »

En effet il ne restait aucune trace des 2 Reiko, seulement des cordages. Ceci laissa Daisuke et Shisui encore plus sceptique et anxieux du sort de leur coéquipière qui disparaissait subitement. Qui pouvait bien s’amuser à faire une chose pareille ? Pendant des heures, ils cherchèrent la fillette mais en vain, jusqu’à ce que la nuit lâche son étoffe sombre sur le village. Exténués aussi bien physiquement que psychologiquement, ils rentrèrent la queue entre les jambes, déçus de ne pas avoir pu retrouver leur nouvelle coéquipière. Toutes ces démarches, ils les faisaient par esprit d’équipe et non seulement par simple altruisme. Ils n’allaient pas en fermer l’œil de la nuit. Surtout Shisui qui était pourtant réfléchi et réactif d’esprit, il n’avait pas du donner une solution à temps. Se faisait-il de plus en plus lent ? Le jeune vif d’esprit se remettait en question et ne pouvait plus laisser place à la rationalité avec toutes ces tergiversations et ses questions pour la plupart rhétoriques. Puis jamais il ne rejetterait la faute sur les autres, surtout sur Daisuke. Il n’avait rien à se reprocher dans cette affaire et cela n’allait pas changer. S’il n’avait pas perdu son temps à contredire et à concerter, Reiko serait déjà là à l’heure présente, chez elle. Shisui ne disposait d’aucune piste pour la retrouver, même l’identité de son agresseur restait totalement obscure. La retrouver ne serait pas aussi évident que de retrouver un objet perdu ou un animal. Shisui réfléchissait, réfléchissait, puis ses paupières subirent les forces oppressantes de la gravité pour se refermer en douceur sur ses yeux foncés et aussi profonds que ceux de Reiko. Le sommeil continua sa course sur le village, laissant derrière lui des villageois embués dans leurs rêves. Le calme…

« Daisuke, ton sensei m’a prévenu de te dire que le lieu de rendez-vous a changé, tu dois aller dans le parc du village !!! »

« Ok je retiens maman… »

Daisuke se gratta la tête, laissant échapper un bâillement matinal. Il venait de sortir de chez lui. Une autre journée commençait mais il ne savait toujours pas où se trouvait Reiko à l’heure actuelle. Le peu de pistes qu’ils avaient n’allaient pas trop aider les autorités du village. Le blond avança dans les rues du village, voyant les habitants ouvrir les commerces et se lever avec le chant des oiseaux de la région. Il arriva enfin au parc, l’endroit où elle s’était fait enlever. Le jeune garçon baissa la tête mais il manqua de s’emplafonner dans quelqu’un.

« Ah salut Shisui ! Désolé je t’avais pas vu… »

« Ce n’est pas grave Daisuke… D’ailleurs je ne sais pas quoi faire… »

« Moi aussi tiens… »

« Dites moi c’est quoi ces mines dépitées et ces messes basses ? » Dit une voix d’un air interrogateur.

« Reiko ???? Tu es en vie !!! »

« Plait-il ? »

« Tu t’étais fait enlever hier !!!! Dis moi, qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

« Pardon ? »

Les garçons lui racontèrent tout ce qu’il s’était passé hier en donnant le plus de détails possible. Reiko n’en revenait pas. Elle ne se souvenait de rien, même pas de l’enlèvement, elle se souvenait juste de s’être promenée avec Daisuke et Shisui. Son regard médusé se posa sur les deux garçons, après avoir entendu leur récit un peu saugrenu. Rien de leur histoire ne revenait dans les connexions neuronales de la fillette. La version de Reiko laissait nos trois Genin encore plus perplexes face à ces évènements qui leur torturaient l’esprit. Des pas se firent entendre à l’horizon et une silhouette masculine se dessina. C’était leur sensei Shunsui. Une espèce de type baba cool complètement insouciant et désinvolte. Un drôle d’oiseau on va dire…

« Bonjour les enfants !!!! »

« Euh bonjour… »

« Très bien avant tout je dois vous parler de quelque chose^^ Je vous ai vu à l’œuvre hier, vous étiez très lents et peu réactifs, c‘est mauvais signe… Un ninja se doit d’être réactif à tout et ne doit pas perdre de temps mais il ne doit pas non plus foncer tête baissée, n’est-ce pas Shisui ? »

« Oui sensei… »

« Enfin bon, vous auriez du faire preuve de plus d’initiative, je me demande ce que je vais faire de vous… »

« Que voulez-vous dire par là ? » S’écria Daisuke.

« Mais je dois avouer que vous n’êtes pas des lâches les garçons. Vous n’avez pas hésité une seule seconde à agir pour retrouver votre camarade. L’esprit d’équipe est essentiel dans la réussite d’une mission et pour le devenir d’un ninja. Vous êtes encore un peu maladroits mais avec un peu de rigueur et d’entraînement, vous finirez par y arriver^^ Donc je dois en conclure que vous avez réussi le test^^ Félicitations !!!!!!!!!!^^ »

« QUOI ?????????????????? »

Ceci marqua le début d’une longue coopération entre l’équipe 8 composée d’Aokiji Reiko, d’Asano Shisui et de Sakurai Daisuke, et leur sensei Sakamoto Shunsui.

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