Shinobis no Ikigai
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Shinobis no Ikigai
 
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 ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]

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Kinzoku Aiseki
Grognon par excellence¤~
Kinzoku Aiseki


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~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] Empty
MessageSujet: ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]   ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] EmptyMar 17 Fév - 12:53

« ¤°¤ Ton Personnage ¤°¤ »

« ¤°¤ Ton Nom : ¤°¤ »
Kinzoku.

« ¤°¤ Ton Prénom : ¤°¤ »
Aiseki.

« ¤°¤ Ton Âge : ¤°¤ »
24 ans - Né le 21 Octobre.

« ¤°¤ Nindo (= But) : ¤°¤ »
Inconnu (Gardé secret :p )

« ¤°¤ Tes Affinités / Spécialités : ¤°¤ »
Kinton.

« ¤°¤ Le Grade que tu désires : ¤°¤ »
Déserteur de rang S si possible.

« ¤°¤ Le Village que tu désires : ¤°¤ »
A déterminer
durant le Rp.

« ¤°¤ Ton Physique : ¤°¤ »
Aiseki mesure près d’un mètre quatre vingt huit pour quatre vingt kilos, une carrure imposante mais aussi de charme. Il pourrait incarner le fantasme de toutes les jeunes Kunoichis Ses longs cheveux étrangement violets lui descendent jusqu'au niveau du cou .Sa peau aussi blanche que la neige est d’une douceur incomparable à celle de la neige, l’homme connaît quelques infusions qui lui permettent d’entretenir une certaine hygiène de vie. Des yeux d’un gris étoilé et des lèvres miroitant quelques faux délices, ce visage vous emportera loin de tout, loin du monde.Pour ce qui est de ses petits accessoires, il garde toujours à ses poignets des bracelets de métal soigneusement cachés sous son habit. Il a également un anneau — de métal, bien entendu — au niveau du « Daith » de son oreille gauche, caché sous ses mèches de cheveux.Autour de son cou se trouve une chaîne portant un pendentif en forme de lune, renfermant une quantité précise de cendres d'un shinobi, si bien qu’il l’a toujours caché sous son Haori blanc, porté traditionnellement par ce dernier.Habituellement, il porte de simples habits noirs, sans distinction particulière. Ceux-ci sont simplement faits pour être utiles, et contenir toutes les choses dont un ninja a besoin. Il n'y a pas de manches, ce qui laisse apparaître ses bras en entiers...L'habit est percé de nombreuses poches contenant ses équipements, et à sa ceinture, il y a un "clip" fait pour pouvoir rapidement accrocher et décrocher le fourreau de son Nodachi (long katana, le sien fait 1m34). Il porte au-dessus de son équipement la veste de l'Akatsuki, qu'il enlève la plupart du temps durant ses combats, car il n'aime pas particulièrement devoir se battre avec celle-ci, trop encombrante à son goût. Aiseki garde la plupart du temps ses gêta au pied, sauf bien entendu en combat, où il choisit de les enlever, selon lui « Je me confonds mieux à la terre, elle me donne son énergie et me porte jusqu’à la fin, autrement dit la victoire ». Si l’une d’entre vous a la chance de le voir légèrement dénudé, vous contemplerez deux marques sur son corps : l’une se trouve sur sa nuque, l’autre se situe sur le haut de son torse ; elles représentent deux lunes et chacune d’elle est entourée de pétales. Aiseki, à première vue, apparaît donc comme un jeune homme séduisant, rassurant. Bref, un homme digne de confiance.

« ¤°¤ Ton Caractère : ¤°¤ »
Au fil des années, le jeune Kinzoku s’est constitué une importante carapace mentale, autrement dit, un sang froid d’acier. Les entraînements effectués , n’ont certes pas été de tout repos, mais Aiseki a pu ainsi acquérir les armes nécessaires afin d’améliorer considérablement l’essence de son être. Son âme, aguerrie par les évènements antérieurs et par les difficultés quotidiennes, frôle à présent l’équilibre divin : une parfaite harmonie de l’énergie Yin et de l’énergie Yang. Aiseki a su rester dans l’ombre, observant tous les êtres autour de lui et son environnement hostile. De sa perspective lointaine, mais en même temps si proche, il agissait au travers de la brume, ne manquant jamais sa proie et effectuant à la lettre, les missions qu’on lui assignait. A ses heures perdues, il se retire du monde instable qu’est le monde des shinobi, pour rejoindre celui de la nature. Aiseki rejoint alors les collines sablées et libère les ondes négatives qu’a pu accumuler les parois internes de son corps. Offrant son regard à la lune –son âme- et sa paume à la terre –son cœur.Mature et très attentif aux détails et aux informations qui l’entourent, son isolement risque cependant de le faire apparaître comme un personnage un peu naïf et inculte. Après qu'il est déserté,Aiseki n'était plus le genre de personne à montrer ses sentiments de façon très expressive.Possédant de fortes capacités analytiques, il a une façon de voir l'existence et les choses de manière très théorique, et son esprit se questionne lui-même dans l'intention de trouver les meilleures solutions. Cet état psychique, bien que très utile sur le plan purement stratégique et combatif, s'est révélé tout de même à double tranchant : son esprit, à force d'être trop souvent demandé et utilisé de manière intensive, finit par lui causer d'incessantes migraines, horribles, qui l'empêche de se concentrer correctement. Ce qui fait donc que Aiseki a trouvé une manière de se guérir, simple et efficace, qui consiste à fumer « certaines herbes ». Il est austère, assez silencieux, mais cela n'est pas toujours le cas : lorsqu'il se trouve en situation de calme, où les combats ne sont pas proches et lorsque l'ennemi ne risque pas de débarquer dans l'instant, il se montre un homme très jovial, amical et blagueur. Il aime le bon alcool, et ne rate jamais une occasion de trouver une jolie fille, histoire « d'assouvir ses instincts ». Il faut tout de même savoir que lors de ces instants, il garde toujours une partie de lui prête à se battre, et à tuer au moindre instant.

« ¤°¤ Ton Histoire : ¤°¤ »
« (…) Je suis donc né dans le petit village de Kotai. Mais ça m’étonnerai que vous le connaissiez, il est isolé au pied de la montagne, pas loin du désert. C’est un tout petit village, sans ninja, sans véritable haine. C’est peut-être pour ça qu’un bijuu s’y cache… paraît-il… parce qu’il n’y a rien pour nuire à sa vie [Il sourit]. En y repensant, ce village est la tranquillité absolue, je suis fier d’y être né et d’y avoir grandit, vraiment. Je me souviens des histoires qu’Obaa-san me racontait quand j’étais petit… Elle parlait d’une belle maison, plus grande encore que la maison du chef de Kotai — qui est la plus grande de tout le village, construite à même la paroi de la montagne, ce qui lui donne une certaine… dimension; elle surplombe tout le village — et qui aurait été remplie de plus de meuble, de plus de porte, de plus de pièce et de plus d’amour que n’importe quelle autre habitation que je ne pourrai jamais rencontrer. Elle m’avait fait envie, vraiment. Et elle m’émerveillait encore plus quand elle me disait qu’Honoe — ma mère — avait grandi là-bas. A l’époque, j’étais un gamin fébrile, excité, qui passait son temps à courir partout et à faire des bêtises. [Il rit]. C’était bien marrant. Comme on était pas vraiment nombreux dans le village, on s’entendait tous bien, du coup, on n’arrêtait pas de se réunir pour « organiser nos coups », du style voler les patates d’Otou-san qui préparait tout les jours une nouvelle façon de contre-carrer nos plans… C’était génial! Enfin, jusqu’à ce qu’ils changent tous de comportements. Ce jour là j’ai eu l’impression que plus rien ne serait jamais pareil. Je me rappelle de n’avoir rien comprit... On attendait tous devant la maison de la future mère (qui était donc en train d’accoucher), on était tous excité de voir la petite tête du bébé et je me souviens qu’Obaa-san et Koubai — le chef du village — avaient lancé des paris sur la couleur de ses yeux, de ses cheveux, sur ses ressemblances… Enfin, je me souviens surtout de leur étonnement lorsqu’ils virent le bébé. Je n’avais certes que quatre ans, mais lorsqu’une assemblée joyeuse passe de l’euphorie à la… comment dire… [Il hésite] C’était pas vraiment de la peine, c’était de la déception ou plutôt… je sais pas. De la déception et de l’étonnement. Je me souviens du regard de Koubai et d’Otou-san ainsi que ceux des autres présents… Enfin, je comprenais pas vraiment pourquoi ils étaient aussi étonnés. Moi je l’avais trouvé mignon ce bébé. Je me souviens même avoir demandé à la tenir dans mes bras… [Il sourit de nouveau, rêveur].

Le temps passa assez rapidement, les gens changèrent d’attitudes aussi… Maki — le bébé en question — était rejetée, et malgré les discutions et les murmures qui s’installaient, je ne comprenais (et n’acceptais en fait) pas pourquoi on parlait d’elle ainsi, pourquoi on la dévisageait et pourquoi on l’éloignait volontairement de nous… J’en avais parlé à Obaa-san qui m’avait répondu que certaine personne, notamment dans ce village, avaient du mal à rester insipides face à la différence. Je me souviens lui avoir répondu que je ne voyais pas en quoi Maki était différente, et Obaa-san c’était mise à rire avec fierté… J’avais décidé de m’occuper de Maki, puisque les autres n’arrivaient pas à cacher leurs sentiments — ce que Maki faisait très bien. M’enfin, même si je voulais jouer avec elle, que je faisais l’abrutis pour la distraire… mes petites blagues ne lui plaisaient pas… du moins, c’est ce que j’ai vite conclu. [Il sourit] Cependant je n’étais pas du genre à me laisser abattre par les apparences (et je ne le suis toujours pas), et je continuais donc à aller la chercher dans ses cachettes où elle passait son temps seule, tristement… J’étais tellement obnubilé par elle que les autres, les gens, mes amis venaient me voir, me posaient des questions sur elle et me disaient ce qu’ils pensaient de mon comportement, du sien, de la situation… Je les écoutais et je leur disais tout simplement que nous n’avions pas les mêmes centres d’intérêts... Ce qu’ils ne durent pas trop comprendre. Bien sûr, je n’arrêtais pas pour autant de la chercher, et à force de passer mon temps en sa compagnie certes très silencieuse, je commençais à la considérer comme une petite sœur, un petit être qu’il fallait que je défende contre les difficultés de la vie, contre les insultes, contre les pré-jugés… [Le sourire qui vient de s‘afficher sur son visage en parlant de la jeune fille disparaît rapidement. Il semble alors troublé].

Obaa-san et Okaa-san nous rejoignirent un jour et nous racontèrent leur histoire, leur vé-ri-ta-ble histoire. Elles nous parlèrent de « ninjas », chose dont nous ne soupçonnions pas l’existence. L’idée même d’homme qui se battent en utilisant une « énergie interne » me plut énormément. Cela sembla aussi plaire à Maki qui apprit « l’art ninja » avec moi. Comme les gens du village n’aimaient pas trop les ninjas, Obaa-san nous faisait aller dans la forêt pour nous entraîner. Des fois, Okaa-san venait aussi, après avoir mentis à Otou-san en lui disant qu’elle allait cueillir des fruits (alors qu’il avait un magasin de primeur). Enfin bon, je m’amusais beaucoup et le temps passa très vite. J’aimais beaucoup « concentrer mon chakra ». J’appris même que j’avais une affinité avec le « doton ». En y repensant… j’étais vraiment insouciant ces années là… Loin de l'idée que des batailles, des guerres et toutes autres horreurs existent dans notre monde...

Un soir, alors qu’on rentrait avec Obaa-san après avoir raccompagné Maki, Okaa-san et Otou-san nous attendez. Otou-san avait l’air fatigué et déçu. Je me souviens lui avoir demandé ce qu’il lui arrivait et il me prit par l’épaule… Je crois que je n’oublierai jamais ce soir là. Okaa-san avait l’air attristé et Obaa-san… Otou-san me confia qu’il savait ce qu’on faisait dans la forêt et ce qu’étaient Honoe-san et Obaa-san, qu’il savait qu’elles venaient de Suna et qu’elles avaient aussi appris l’art ninja à Maki. Il avait ensuite rejoint Honoe-san et lui avait dit qu’il était déçu qu’elle lui ait caché ça, qu’il avait épousé une femme de rang plus haut que lui et qu’elle ne le méritait absolument pas. Okaa-san s’était mise à pleurer et, avant qu’Obaa-san ne m’amène dehors, j’entendis Honoe s’excuser et lui dire qu’il la méritait plus que tout… J’eus un peu peur qu’ils se séparent, mais visiblement Okaa-san assura et se réconcilia avec Otou-san. Avec Obaa-san on put dormir tranquille.








Dernière édition par Kinzoku Aiseki le Sam 21 Fév - 10:28, édité 5 fois
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Kinzoku Aiseki
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Kinzoku Aiseki


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MessageSujet: Re: ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]   ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] EmptyMar 17 Fév - 18:03


« ¤°¤ Test-Rp : ¤°¤ »
« Cela fera bientôt trois ans que je suis en compagnie d’Hideaki, l’homme étrange avec qui je suis parti vivre dans la forêt. Après m’avoir fait découvrir que je possédais une seconde affinité, le katon, après m’avoir appris à l’utiliser (au prix de quelques arbres sous lesquels nous habitions), il me fit essayer la « fusion des chakras ». On découvrit alors une nouvelle affinité qu’il appela « Kinton » mais qui était totalement inutilisable dans notre environnement. Le vieux, dépité par toute cette énergie gâchée , s’en était allé sans rien me dire. Cela fait cinq jours qu’il a disparu… »


Seul au fond de sa cahute, dans un camp à l’abandon plongé dans l’ombre des branchages, le jeune Aiseki méditait depuis qu’Hideaki avait disparu. Le fait qu’il s’en aille ainsi sans prévenir ne surprit pas totalement le garçon qui, au fond, avait toujours su que c’était dans le genre du vieillard. Son égoïsme, sa façon de voir et de considérer les choses; avec un regard si peu compréhensif, avec si peu d’entendement, tout ce qu’il avait été obligé de subir jusqu’ici et en quoi il avait toujours su trouver une leçon venait enfin de se conclure. Trois ans. Trois longues années passées ici, loin des rayons du soleil, loin de la pluie, loin du temps, loin du monde, loin de tout… Trois années qui aboutissaient sur de la déception, sur un morceau d’apprentissage, sur, finalement, un grand flou d’incompréhension. Hideaki avait-il prévu de l’abandonner? Ses proches avaient-il anticipé ce comportement de sorte à se débarrasser de lui? Leur manquait-il? Allait-il les revoir? Tout le poussait à s’imaginer le pire, et pourtant… Pourtant il continuait, par habitude, à attendre que le vieillard revienne. Il attendait de savoir réellement quoi faire, quand le faire...

Ce fut au moment le plus inattendu que le retour tant espéré arriva. Alors que les nuisibles de la forêt avaient envahi le camp, un marmonnement sourd derrière les troncs et les branchages, des ronchonnements familiers, des jurons connus se firent entendre non loin de là. Aiseki, attentif au silence depuis quelques jours, sortit en trombe de sa cabane, effrayant les écureuils et autres oiseaux qui avaient longuement fêté son retrait dans les gamelles en bois abandonnées deçà delà. Le jeune homme fixait les arbres desquels sortaient les murmures et plus ceux-ci étaient audibles, plus ils étaient proches, plus ses jambes glissaient de façon à lui faire adopter une position offensive. Il se doutait bien que cette forêt était trop grande pour qu’au détour d’une coïncidence, d’un hasard profond, une rencontre inattendue subvienne. Pensant qu’il s’agissait d’Hideaki, mais contrôlé par l’hormone de l’inquiétude et du « on est jamais trop prudent », Aiseki rapprocha ses mains l’une de l’autre, prêt à exécuter des signes et à sanctionner le trouble fête. La silhouette se rapprochait, sa voix était plus forte, plus familière. Elle déplaçait les branches, zigzaguait sur le terrain fertile à l’abri des quelques rayons de lumière, plongeant le garçon dans une angoisse démente. Ce ne pouvait être qu’Hideaki, personne d’autre à part lui ne connaissait l’emplacement du camp. Il abandonna sa posture quand l’ombre perdit toute crédulité, lorsqu’elle se mit à chantonner une comptine louant les fastes des bois et de ses habitants… une chanson qu’Hideaki ressassait sans cesse.Le vieillard venait d’apparaître devant lui, un sourire merveilleux sur son visage fatigué.
« Alors le p’tit, on se laisse allez sous prétexte que ton maître disparaît quelques heures ?
Aiseki, gêné par son manquement et la facilité avec laquelle il s’était découragé, ne put regarder Hideaki en face et préféra fixer les brindilles devant lui:
Désolé…. Je n’ai pas su mettre en pratique votre enseignement… Senseï….
Le vieil homme pouffa en laissant tomber son sac en toile sur le sol.
Bah! Continus va, à force ça va te rentrer et ça ressortira plus.
Comme le jeune homme ne disait rien, Hideaki se sentit mal à l’aise et comprit un peu le calvaire qu’avait enduré Aiseki. Son ego surdimensionné l’empêchait cependant de reconnaître sa faute - celle de n’avoir pas prévenu son départ - et de s’excuser. Il préféra d’ailleurs mettre en avant l’utilité de son départ et le comportement de son élève:
Je suppose que tu ne t’ ais pas entraîné pendant mon départ, n’est ce pas? Bizarrement, ça ne m’étonne qu’à moitié. J’ai toujours su que t’étais un petit flemmard.
Le garçon releva la tête et fronça les sourcils, abasourdi par ces propos. Il savait qu’il ne fallait pas répondre à ses supérieurs, qu’il ne fallait pas se justifier lorsqu’une partie des propos était juste. Et même si l’envie y était, il récupérerait un peu d’estime aux yeux du vieillard en ne disant rien. D’ailleurs, celui-ci le testa quelques minutes durant, dans un silence lourd et provocateur. Voyant bien que le gosse - de vingt ans - ne répondait pas, se contentant de le fixer de ses yeux profondément verts, un sourire béat éclata sur son visage lorsqu’il alla lui taper l’épaule en signe de fierté.
Bien joué p’tit gars! Tu vois que ça rentre (et il lui tape le crane avec l’index). Dans quelques années, ça sera devenu une habitude et à ce moment là, il te faudra encore quelques années pour savoir « interagir » avec les diverses personnalités, les diverses sortes de comportements. Tu sauras écouter les gens comme ils en ont besoin, tu pourras les aider sans te faire duper et peut-être même les apprécier. Voyant bien qu’Aiseki était très attentif à ses propos, il en profita pour passer de la théorie à la pratique… Immédiatement: Tiens, tu n’as cas vider mon sac et ranger mes affaires. Ensuite, tu nettoieras les bols. Moi, je vais allez dormir dans ta cabane. »

Le jeune homme pensa alors que c’était là la meilleure façon de se faire excuser. Il se mit au travail sans tarder, sans rien dire. C’est dans le silence de la forêt qu’il vida le sac de son maître, qu’il trouva une place aux morceaux de tissu dur et lourd, sans chercher à voir ce qu’ils recouvraient. Hideaki ne s’était pas couché, il espionnait son élève dans son rangement et fut déçu de constater qu’il avait perdu toute sa curiosité. Il pensa alors que son départ avait peut-être eu plus d’effet qu’attendu, qu’il avait fait réfléchir le gosse et avait brisé sa spontanéité.

« Des casseroles et des poêles... ?
Bah! Tu réfléchis pas ou quoi ? Les casseroles, les poêles, les fourchettes, les couteaux, tout ça c’est du métal. De l’acier plus exactement. Le type me les a donné contre mes sculptures en bois, alors sois respectueux.
Et le vieux le piqua à l’épaule avec une de ses fourchettes avant de reprendre:
Allez, fusion.
Aiseki le regarda interloqué. Il n’avait pratiqué la fusion des chakras qu’une fois et encore, Hideaki l’y avait beaucoup aidé.
Eh bien? Qu’est ce que tu attends le gosse? Je peux pas le faire pour toi. Allez, allez, concentration, répartition, fusion. En route! J’attends.
Le garçon se releva, un peu gêné. Son regard croisa celui d’Hideaki, attentif au spectacle qui allait se dérouler devant lui. Voyant bien que son élève hésitait, il se gratta la barbe et fit en ronchonnant:
Tu es sûr que debout c’est mieux… ?
Aiseki se mit à réfléchir, s’immobilisant. Il ré entendit les premiers conseils du vieillard, ne se souvent plus d’une remarque particulière sur la position.
— … J-
Non, non, non. Tu réfléchis trop, le coupa t-il en lui faisant signe de s’asseoir. Tu te souviens de ce que je t’aie dit? Eh bien oublis. Fais le à ta façon. Y a que comme ça que tu y arriveras seul et que tu te faciliteras la tâche. Allez, concentres.
Il n’en cru pas ses oreilles. Depuis trois ans que le vieillard lui rabâchait d’entendre et de suivre à la lettre ses propos, aujourd’hui il lui demandait de les oublier. Pire encore, il lui sortait en moins de deux minutes qu’il ne réfléchissait pas puis qu’il réfléchissait trop…. Ce type était vraiment complexe. Et trois ans de vie en sa compagnie ne suffisaient visiblement pas à le comprendre.
— Bon… je m’assieds alors ?
Hideaki soupira et leva la casserole en direction d’Aiseki, menaçant. Celui-ci s’assit immédiatement en se protégeant.
Tu le fais exprès ou quoi? Il me semble t’avoir dit qu’être assis rendait les flux de chakra plus lents et plus fins! C’est pas parce que t'as l’impression qu’on a rien d’autre à faire qu’il faut que tu prennes ton temps, compris? Allez, dépêches toi. J’ai faim. »
Tout à fait incroyable. Pour la deuxième fois Aiseki se releva et soupira doucement de dérision, ce qui lui valut un coup de casserole dans la cuisse.
En observant le chakra du gosse danser, Hideaki pensa qu’il était merveilleux que son élève, le sien, puisse maîtriser le Kinton. Encore fallait-il qu’il arrive à conserver un chakra fusionné entre ses mains. Le petit n’en pouvait plus. Cela faisait plusieurs jours qu’il s’essayait à la fusion sans s’arrêter, et le visage rude du vieillard - qui était franchement admiratif - qui l’observait de temps en temps n’arrangeait pas ses affaires. Il avait toujours l’impression de ne pas en faire assez, de ne pas faire assez bien. Hideaki savait bien que son élève y parviendrait, il y était tout prés. S’il ne lui disait rien, histoire de l’encourager, c’était bien pour qu’il puisse prendre conscience lui même de sa puissance, qu’il arrive à avoir une quelconque « auto-satisfaction », pour qu’il arrive à se connaître, en quelques sortes.
« Où avez-vous mit les fourchettes, Senseï ? » Demanda Aiseki en apparaissant à l’entrée de la cahute du vieillard en pleine sieste. Celui-ci lui répondit dans un marmonnement quelque chose qui ressemblait à « va t’fer voue’r », ce qui dissuada le jeune homme de le réveiller totalement.
Il partit donc à la recherche de ses fourchettes, ne misant rien sur les casseroles que le vieux avait utilisé pour cuisiner ses herbes, ne cherchant pas non plus les petites cuillères qui avaient servi à… Bref, là n’en était pas la question.
Désespéré de ne trouvait rien qui fasse l’affaire, malgré tout ce qu’avait ramené Hideaki, le garçon consentit enfin à se reposer - mais pas longtemps. Il alla s’asseoir auprès d’un arbre, appuyant confortablement son dos au tronc, les jambes tendues. Il repensa à sa famille, à ses amis, à son village…. Il se demanda s’il leur manquait, s’ils pensaient à lui…. Et comme ces idées le déprimèrent vite, il n’y pensa plus, préférant réessayer une petite fusion.
Aiseki, sans se relever, dressa sa main droite paume vers la cime des arbres, ferma les yeux et se concentra pour rassembler son chakra du Doton dans sa main. Il y parvint sans difficulté, ce qui ne fut pas le cas de sa main gauche et de son chakra du Katon. Esquissant un sourire qui voulait dire « Le vieux a finalement raison », il se leva et retenta le coup. La concentration et la répartition furent plus difficiles. Il sentait ses chakras partir dans tous les sens, se diffuser dans son corps, dans tous ses membres hors mis ses mains - là où il voulait qu‘ils aillent.
Au bout d’un quart d’heure de concentration et de malaxation pour rendre le chakra plus affluant, Aiseki parvint à les séparer l’un de l’autre et à les répartir dans ses mains. Il suait à grosse goûte, ses jambes et ses bras étaient engourdis, mais il ne tarda pas à unir ses mains, réunissant ses chakras dans une fusion casi-parfaite.
Un grésillement se fit entendre lorsque le Doton et le Katon devinrent Kinton, un crépitement qui fut très vite suivit d’un cri d’étonnement écrasé par une pluie de métal.
« J’étais sûr que t’y arriverais p’tit gars! J’avais tout préparé! Ha ha! Magnifique, ma-gni-fi-que!
Le vieillard s’était réveillé et avait accouru hors de sa cabane. Il éclata de rire en regardant son élève crouler sous les fourchettes miraculeusement plantées autour de lui et sous sa collection de casserole et de poêle sales.
— Vous aviez « tout » préparé? Fit Aiseki, dépité.
Le vieillard acquieça fièrement en s’approchant:
Tout à fait. J’avais accroché les fourchettes à cet arbre histoire de voir si tu arriverais à concentrer assez de chakra fusionné pour les décrocher…
Le garçon ferma les yeux, n’oubliant pas à quel point les expériences de son maître étaient…
Maintenant, tu vas me nettoyer tout ça. Tu vas apprendre à toucher, gratter le métal mon p’tit. Ensuite, tu remonteras ces fourchettes aux arbres et tu t’entraîneras à les descendre, une à une. »
Le vieux lui fit un clin d’œil complice, ce qui lui fit comprendre qu’il passerait encore quelques années en sa compagnie…

[C’est assez court et plutôt léger, j’en conviens, mais tout raconter me prendrai 100 ans x.Et je sais que j'aurai pu entrer plus loin dans le narratif>>>]










Dernière édition par Kinzoku Aiseki le Sam 21 Fév - 10:29, édité 3 fois
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Kinzoku Aiseki
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MessageSujet: Re: ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]   ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] EmptyMer 18 Fév - 15:00

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« ¤°¤ Toi ¤°¤ »

« ¤°¤ Comment tu t'appelles ? ¤°¤ »
Sébastien.[Seboudinouninet]

« ¤°¤ Comment as-tu connu le Fofow' ? ¤°¤ »
Un Revenant Rolling Eyes

« ¤°¤ Comment trouves-tu le Fofow' ? ¤°¤ »
J'aime beaucoup le design'!

« ¤°¤ Et enfin....Tadadadadadadada...Ta première impression des admins ? ¤°¤ »
Incompétents Razz

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Aokiji Reiko
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MessageSujet: Re: ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]   ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] EmptyVen 20 Fév - 14:10

Bienvenue^^

Ta présentation est claire et agréable à lire, je pense que tu mérites bien ton rang bien que je ne sois pas admin^^" Je te présente mes excuses pour le silence de mort qui règne sur le forum Sad
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MessageSujet: Re: ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée]   ~ Kinzoku Aiseki ~ [Achevée] Empty

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