Shisui Asano, la réincarnation de Poséidon [Terminée]

• Ton Personnage •

• Ton Nom : Asano
• Ton Prénom : Shisui
• Ton Âge : 24 ans
• Nindo (= But) : Vivre heureux avec une famille unie.
• Tes Affinités / Spécialités : Suiton/Genjutsu
• Le Grade que tu désires : Juunin/Membre de l’ANBU
• Le Village que tu désires : Kirigakure no Sato

• Ton Physique (minimum 5-6 lignes):
Shisui ressemble beaucoup à son cousin Suigetsu. Il a des cheveux gris-bleu qui lui retombent sur le visage, malgré quelques mèches qui partent un peu dans tous les sens. Il a toujours le sourire aux lèvres même si, pendant une année entière (de 19 à 20 ans), Shisui souriait peu, sûrement à cause des effets secondaires du genjutsu. Il est toujours habillé de façon très légère, afin de ne pas se déshydrater trop rapidement. Il porte un « panta-court » dont il peut détacher la partie sous le genou. Les deux parties de cet habit sont différentes. Le bas est noir et le haut est blanc. Il porte également un haut noir, sans manche, qui ressemble assez à celui que Suigetsu. Il porte également des sortes de mitaines, renforcées avec des plaques de métal. Ces plaques sont gravées avec une étoile. Ces gants ont, en effet, été achetés à Hoshi, le village de l’étoile. Shisui porte son « bandeau frontal » autour de la taille.
En général, Shisui porte son arme sur son dos. Son arme est un sabre, forgé à Kiri, qui ressemble à Shisui dans son « comportement ». En effet, ce sabre a la particularité de changer de formes. La forme préférée de Shisui, pendant le combat, est le Kusari-gama, une arme composée de deux faux et d’une chaîne.
Shisui est très grand de taille naturellement, et utilise ses pouvoirs dans le but de changer d’apparence. Il peut ainsi modifier sa corpulence. Il a des dents pointues, comme ses cousins, ainsi que des yeux bleu ciel. Récemment, il laisse légèrement pousser sa barbe, certainement pour amuser la petite Tsuru qui s’amuse à passer ses mains sur la barbe de son papa.

• Ton Caractère (minimum 5-6 lignes):
Derrière cette carrure de géant, se cache un homme au grand cœur. En effet, Shisui est toujours là pour rendre service et aider ses amis. Il est très loyal. Shisui a une faiblesse envers les choses mignonnes comme les petits oiseaux. Il est également très calme. Il est très silencieux et n’intervient que dans des situations nécessaires. Il cultive ainsi un côté mystérieux qui lui convient bien. Il est très attaché à sa famille. L’évocation du nom de Suigetsu le met dans une colère noire, encore plus que d’entendre parle de Mangetsu, par exemple. Shisui a également un côté sensible car il est très attaché à Reiko, sa coéquipière de toujours. Pendant de nombreuses années, il a caché son amour, mais, il y a 3 ans, il le lui a avoué, sous l’effet de l’alcool et d’une longue nuit. En parlant de l’alcool, il s’agit du « point faible » de Shisui. Non, il n’est pas alcoolique. Il l’évite d’ailleurs comme la peste, habituellement. En effet, le corps de Shisui étant composé en grande majorité d’eau, le fait de boire de l’alcool mélange directement l’alcool à l’ensemble du corps du jeune homme. Ceci a des effets très « bizarres » car le jeune homme bégaie et se laisse aller à toutes les bêtises et toutes les envies qu’il cache.
Depuis la naissance de Tsuru, sa fille, il n’arrête pas de jouer avec elle et délaisse légèrement la politique du village. Désormais, la seule chose qui compte pour lui est de servir sa famille du mieux qu’il peut. Ainsi, il n’a plus le même entrain à remplir ses missions mais reste toujours aussi pressé de rentrer au village pour s’occuper de sa petite famille. Shisui adore montrer son attention envers les deux « femmes de sa vie » en leur offrant toutes sortes de cadeaux.

• Ton Histoire (minimum 15 lignes):
Il y a 27 ans, Retsu Hoozuki - la tante de Mangetsu et Suigetsu – épousa un shinobi de Kiri Gakure no Sato : Isshin Asano. Ce mariage provoqua un tollé dans la famille Hoozuki, car il s’agissait du premier mariage non consanguin dans cette famille reconnue de Mizu no Kuni. Cependant, à la mort des parents de Retsu, la famille Asano fut de nouveau acceptée en tant que partie de la famille Hoozuki. Trois ans après ce mariage, Shisui naquit. Il grandit en compagnie de ses cousins : Mangetsu et Suigetsu. Il découvrit ainsi quelques techniques familiales en compagnie de sa famille. Mais, à la mort de Mangetsu, tout dégénéra. Suigetsu, hors de lui, décida de se venger. Il tua de nombreux shinobis du village, y compris ses propres parents. Shisui, choqué par ces meurtres, décida de taire le nom de Suigetsu à tout jamais. Il se terra dans un mutisme qu’il ne brisait qu’avec quelques personnes : ses parents, Daisuke et Reiko, ses 2 meilleurs amis. C’est d’ailleurs avec ces 2 personnes qu’il était entré à l’Académie, puis qu’il était devenu genin. Ils furent placés dans l’équipe Sakamoto.

Les années passèrent et le traumatisme laissé par Suigetsu ne s’effaça pas si facilement. En effet, Shisui, ne voulant pas montrer son appartenance à la famille Hoozuki, refusa de faire appel à ses pouvoirs « héréditaires ». Il décida alors de se perfectionner dans une autre branche de l’art ninja, le genjutsu. Ses techniques devinrent très puissantes et se basaient surtout sur le sens de l’odorat. Il s’amuse à propager des parfums qui plongent dans une sorte de transe ses adversaires.
Il passe l’examen Chunin avec ses coéquipiers à l’âge de 13 ans et obtient son grade sans grand souci. C’est la seule équipe de l’histoire dont tous les membres ont monté de grade en même temps. Les missions devenaient de plus en plus compliquées, difficiles mais aussi incroyablement « distrayantes ». En effet, l’équipe de Shisui était soudée et travaillait véritablement en équipe. Cette solidarité s’illustra lorsque Reiko décida de passer des diplômes de médecine. En effet, ils avaient passé des nuits blanches pour l’aider à réviser les notions d’anatomie.
Les années passèrent, les 3 compagnons devinrent Juunin. Ils remplissaient des missions de plus en plus compliquées et chacun choisit sa voix de spécialisation. Shisui décida de s’axer vers les forces spéciales pour commencer. Il adopta ainsi le masque traditionnel de l’ANBU et se mit en chasse de Nukenins. Sa cible principale était Suigetsu Hoozuki, son propre cousin, mais il ne le trouva pas. Il recherchait aussi activement les sabreurs déserteurs, ces terribles Nukenins qui avaient causé tant de dégâts par le passé.

Lors d’une mission, quelque chose de terrible arriva à Daisuke et Shisui, qui furent pris dans une embuscade tenue par des terroristes du village adverse. Ces ninjas s’avéraient être des experts affirmés en Genjutsu et réussirent à piéger les 2 shinobi de Kiri. Daisuke réussit à s’échapper de leurs griffes mais Shisui avait disparu. Il avait été enlevé et emmené dans le camp des terroristes qui cherchèrent à obtenir des informations sur le village et sur les principaux clans. Shisui résista aux techniques employées, bien qu’il ait été sur le point de céder à plusieurs reprises. Au bout de 3 mois de tortures, il fut jeté dans une sorte de cellule. Il était dans une sorte de coma. Il ne pouvait pas parler, il ne pouvait qu’entendre et sentir. Tout le reste de ses sens était contrôlé par l’ennemi. Shisui ne pouvait pas non plus se déplacer.
Un mois durant, il chercha un moyen de s’échapper du genjutsu. Il n’y arrivait pas, malgré sa maîtrise du genjutsu. Il devait donc trouver un autre moyen. Mais rien ne lui venait à l’esprit. Il passa donc un mois à ruminer contre tous ses malheurs.

Au bout de longs mois, il finit par trouver la faille. Il avait emmagasiné beaucoup de chakra pendant ce temps. Il commençait à comprendre le genjutsu dont il était victime. Shisui arrêta d’un coup sec son flux de chakra puis le redémarra, cette fois ci avec tout le chakra qu’il avait en lui. Il s’était échappé du genjutsu. Il utilisa alors, pour la première fois, le pouvoir de sa famille. Il se transforma en flaque d’eau et attendit. Bien entendu, on finit par découvrir sa « disparition ». Shisui profita de l’alerte pour partir en discrétion et revenir à Kiri.

Une fois revenu, il commença à connaître une parfaite idylle avec Reiko Aokiji, dans la plus pure discrétion. Personne dans le village n’était au courant et les moments passés ensemble se passaient, en général, dans la petite maison que Shisui avait reçue en cadeau de ses parents. Trois ans passèrent ainsi dans le silence mais, au bout de ce long moment, Shisui et Reiko décidèrent d’annoncer cela à leurs parents et à leurs autres proches. Ils commencèrent donc par l’annoncer aux parents de Reiko ainsi qu’à Fuyumi. La soirée se passa relativement bien, si ce n’est que des petits groupes de ninjas extérieurs au village attaquèrent Kirigakure no Satô ce soir là. L’attaque fut facilement arrêtée et n’eut pas vraiment de conséquences sur la vie des shinobis de Kiri.
Le soir même, Shisui annonça la nouvelle à ses parents qui suspectaient quelque chose, ainsi qu’à Daisuke. Sakamoto Shunsui le découvrit par lui-même le lendemain, lors d’une réunion de « l’équipe 8 ». La joie du couple se ressentit facilement sur l’entourage et le jeune couple se douta qu’ils n’étaient plus les seuls à cacher quelque chose aux yeux de tous. Bien que, désormais, Shisui et Reiko forment un couple « officiel », il n’empêcha qu’ils avaient des missions à remplir. Et l’une d’elle faillit être fatale pour Shisui. Il fut envoyé en renseignement à Otogakure no Sato, le Village du Son, pour recueillir des informations sur certains shinobis du village tels que Orochimaru. Shisui en apprit plus qu’il ne le souhaitait, car il découvrit que Sasuke Uchiwa, le seul survivant du massacre perpétré à Konoha une dizaine d’années auparavant, se trouvait auprès d’Orochimaru, tout comme Suigetsu.
Cependant, Shisui fut poursuivi sur des kilomètres par des shinobis montrant des pouvoirs particuliers de métamorphoses. Il réussit à en vaincre plusieurs et ne dut sa survie qu’à son pouvoir héréditaire de liquéfaction.

De retour de cette mission, Shisui comprit que sa vie de ninja pouvait se révéler dangereuse et mortelle. Il prit alors une décision importante. Le soir même de son retour, il se présenta à la porte de la résidence des Aokiji et demanda Reiko en mariage. Tout le monde fut, bien entendu, très étonné de la soudaineté de cette demande, et encore plus par la réponse de Reiko, qui accepta. Les préparatifs allèrent alors bon train, et le mariage eut lieu en mai, nous y reviendrons plus tard.

Quelques mois plus tard, (vers la fin du mois de mars) deux autres grandes nouvelles arrivèrent dans la vie des familles Aokiji et Asano. La première fut, bien entendu, l’attente d’un bébé dans le couple Shisui/Reiko. La seconde fut, comme beaucoup s’y attendaient, l’annonce de la relation qui liait Daisuke Sakurai (le coéquipier de Reiko et Shisui) avec Fuyumi Aokiji, la sœur de Reiko. Tsuru naquit donc, le 22 décembre, dans l’hôpital de Kirigakure no Sato. Cette naissance mit tout le monde en émoi et mis du bonheur dans la famille Asano/Aokiji.

Désormais, Shisui est un vrai papa poule qui partage sa vie entre les 2 femmes de sa vie (Reiko et Tsuru) et son métier, shinobi.

• Test-Rp :
Tut tut, tut tut, tut tut… J’ouvris les yeux, captant les premiers rayons du soleil. Ma main partit s’écraser sur mon radio réveil qui s’arrêta immédiatement. Je soupirais légèrement et me tournais dans mon lit. Je vis alors Reiko, ma chère et tendre épouse, encore endormie. Je regardais alors le réveil et me rendis compte que je l’avais laissé sur 7 heures. Je m’étais donc levé une bonne demie heure avant que Reiko ne se réveille. Je décidais d’en profiter pour faire plaisir à Reiko avant qu’elle ne parte au travail. Je déposais un baiser sur sa joue et partis en direction de la cuisine. Je commençais à préparer le petit-déjeuner pour Reiko.

Je remplis la bouilloire d’eau et je la mis à chauffer. Pendant ce temps là, je sortis les différents ingrédients à préparer et me mis au travail. J’avais une quarantaine de minutes pour tout préparer comme il fallait. Je découpais le nori, le tofu, et le poisson. Je me dépêchais pour pouvoir utiliser l’eau dès qu’elle serait à ébullition. Dès que de la fumée sortie de la bouilloire, j’en versais dans trois bols. L’un contenait les ingrédients de la soupe miso, les autres étaient pour le thé. Je fis cuire le riz entre temps et le plaçais dans deux bols également. Une fois les préparatifs terminés, je plaçais tout ça sur un plateau que j’apportais dans la chambre. Je vis Reiko qui était en train de se réveiller et je lui fis un sourire bienveillant. L’étonnement se lisait dans ses yeux et je lui dis :

-Bien dormi, mon amour ?
-Oh bonjour Shisui! Oui j'ai bien dormi...Merci de cette délicate attention...

Je voyais mon épouse rougir. J’avais toujours trouvé ça extrêmement mignon de sa part, le rouge sur ses joues. Elle me sourit et ajouta :

-Tsuru est déjà réveillée?
-Non, elle dort encore. Profites en pour manger.
-D'accord... chéri.

Elle se mit alors à manger lentement son repas, que je partageais avec elle. Elle me complimenta sur mes plats et je ne pus m’empêcher de rougir légèrement. D’habitude, pour le petit-déjeuner, je me contentais d’une tranche de pain et d’un thé. Mais, pour l’occasion, j’avais préparé tout ça pour ma belle.

-Tu sais vraiment me surprendre Shisui...

Reiko sourit et je contemplais ce sourire. Elle était vraiment la plus belle femme au monde et je me sentais chanceux d’avoir épousé une telle jeune femme. Une fois le petit-déjeuner terminé, je recuperais le plateau et conseillais à Reiko de se préparer. En effet, le temps passait vite et, dans moins d’une heure, elle devrait être à l’hôpital. Je la vis alors sortir du lit et filer à la salle de bains. Pendant ce temps là, je retournais dans la cuisine pour lui préparer un bentô. Une fois que j’eus fini, je pris le bentô et m’assis sur le lit, attendant que Reiko finisse de se préparer. Elle revint dans la chambre, enfila sa blouse et borda Tsuru. Je lui tendis son bentô et lui dis :

-Bonne journée, ma chérie.

Je l’embrassais tendrement et la vis rougir à ce baiser. Cependant, elle le poursuivit et je me sentais rougir, moi aussi. Elle me dit alors :

-Occupe toi bien de Tsuru.
-Mettrais tu en doute mon rôle de père, ma chérie ?
-Mais non voyons.

Je rigolais et guidais Reiko jusqu'à la porte. Elle partit alors, me laissant avec notre fille. A peine eus-je fermé la porte que j’entendis des sanglots provenir de ma chambre. Je courus en trombe dans la chambre et pris le petit bout de chou dans mes bras. Elle avait véritablement un sixième sens concernant la présence de sa maman. Je lui murmurais alors :

-Ouh, Tsuru... Qu'est ce que tu as ?

Tsuru continuait de pleurer, cependant. Je décidais alors de lui chanter une berceuse pour la calmer. Ca marchait un peu, vu que Tsuru pleurait de moins en moins. J’embrassais alors la petite sur le front et là, la petite s’arrêta de pleurer. Je lui souris alors et remarquais combien ses yeux ressemblaient à ceux de sa maman. Elle me fixait et je l’emmenais dans la cuisine où je pris le biberon qui était au chaud. Je vérifiais qu’il était à la bonne température et en fis boire un peu à Tsuru.

-Je vais te raconter une histoire, Tsuru. L'histoire de ton papa et ta maman.

Je lui souriais et commençais ma narration. Je lui parlais de notre enfance, nos missions, et puis, je m’arrêtais au moment du mariage. J’allais revivre ça en même temps que je le racontais. Je m’éclaircis alors la voix et commençais à raconter. Tsuru me regardait avec un air étonné et ça me faisait sourire. Je lui parlais de ma rencontre avec sa mère, le début de notre amour, notre mariage… Le temps passait, je replongeais dans mes souvenirs. Quand Tsuru pleurait, je lui donnais le biberon ou lui changeais la couche, suivant les circonstances. Et midi sonna, tout comme la sonnette de la porte d’entrée. Je m’arrêtais alors dans mon récit et ouvris la porte de la maison. C’était mon ancien coéquipier, mon meilleur ami, Daisuke, les bras chargés de deux sacs. Il venait aux nouvelles et voulait profiter de cette journée « sans filles » pour voir sa « nièce ».
Enfin, je dis nièce… Techniquement, il n’est pas encore l’oncle de Tsuru. Mais, à mon avis, ce n’était qu’une question de temps. Il se mit à faire des « gouzi-gouzis » à Tsuru qui riait en le voyant. Daisuke déballa les sacs et me tendit mon repas. Du riz, des yakitoris et, bien entendu, quelques onigiris agrémentés de poulet. Je souris à Daisuke et le remerciais. On commença alors à manger et je demandais à Daisuke :

-Alors, comment ca va ? Toujours au niveau "arc en ciel" avec Fuyumi ?

Daisuke se mit à grogner. Il détestait que je l’interroge sur sa relation avec Fuyumi. Et pourquoi je parlais d’arc en ciel ? Et bien, tout simplement parce qu’entre eux, c’était « Je t’aime », « Moi non plus ». Je répliquais alors, pour enfoncer un peu le clou :

-Aux dernières nouvelles, c'est la seule raison qui fait que Tsuru est ta "nièce", comme tu dis.
-A part quelques chamailleries, rien d'anormal. Sinon comment ça se passe avec Reiko ?

Il me fixa avec un grand sourire. Tsuru le regardait aussi et, soudain, elle se mit à pleurer. Je la berçais alors pour la calmer, mais rien à faire. Je dis alors à Daisuke :

-L'amour fou.

Je continuais de bercer Tsuru, mais rien n’y faisait. Je la voyais regarder Daisuke qui souriait et je compris. Je lui dis alors, sur un ton de réprimande :

-Daisuke, t'effraies Tsuru... Fermes ta bouche !
-Quoi mais j'ai rien fait ! N'est-ce pas Tsuru ?

Il prit alors son sourire le plus niais mais cela ne fit qu’empirer les choses. Tsuru pleurait de plus belle… Je la pris alors dans mes bras, de façon à ce que mon ami un peu stupide ne soit plus dans son champ de vision.

-Arretes de sourire, tu lui fais peur...

Bien entendu, Daisuke grogna à cause de ma remarque. Cependant, je décidais de poursuivre ma discussion comme si de rien était.

-Dis moi, Daisuke... Fuyumi a glissé que le mariage avait été le point central de votre relation... Qu'est ce qu'elle sous entendait ?
-Et bah... Tu te souviens du discours que tu devais dire à Reiko ?
-Oui...
-Eh bien... Je lui ai lu avant la ceremonie...
-Je savais que j'aurais jamais du te donner cette feuille...
- Roh et puis qu'est-ce que ça peut faire... Reiko m'a presque menacé quand elle a su qu'entre Fuyumi et moi c'est du sérieux, elle avait dit un truc du genre "Je ne te le pardonnerai jamais si tu manques de respect à ma soeur, si tu la traites mal..."
-Et elle a parfaitement raison...

Je fis des petits sourires à Tsuru qui me fixa alors avec un air étonné. Ses sanglots étaient arrêtés.

-Pourquoi tu me regardes comme si j'étais le dernier des enfoirés ?
-Daisuke, ca fait 15 ans qu'on se connait...
-Je te le promets, je ne vais faire aucun mal à Fuyumi !
-T'es pas un mauvais bougre... Mais bon... T'es pas non plus le mec qui a le plus de tact.
-Juste parce que j'ai fait pleurer plusieurs fois Reiko? Mais j'ai bien changé en quelques années ! Je ne suis plus le sale gamin de l'époque où on s'est rencontrés !
-J'espère bien... Tu as trouvé une fille bien, c'est ce qu'il te faut...
-Tu parles comme mon père.

Et là, je ne pus m’empêcher de rire quand je vis ce qui se passa. Tsuru attrapa sa tétine et la jetta sur Daisuke. Il se la prit dans le nez et Tsuru rigola avec moi.

-Aieuh !
-On a deja le nom de son premier cours... Armes de jet.
-Tel père, telle fille.
-Et j'en suis fier.

Je tirais la langue à Daisuke pour le provoquer et là, Tsuru m’imita. C’était vraiment mignon et amusant.

-Mince, une personne de plus qui va m'en faire baver.
-Je n’en doute pas, très cher…

Daisuke nous répondit par une grimace mais cela fit pleurer Tsuru. Je ronchonnais alors et croquais ma dernière bouchée du repas, tout comme Daisuke. Je vis que les yeux de Tsuru clignaient, c’était un signe de fatigue. Je dis alors à Daisuke, le raccompagnant à la porte :

-C'est l’heure de la sieste pour ma chérie. Je vais la mettre au lit. Mais elle met du temps pour faire dodo. Je te laisse donc retourner à tes activités.

Bien entendu, Daisuke grogna légèrement et partit, non sans m’avoir salué, un sourire aux lèvres. Tsuru s’endormit dans mes bras et je la plaçais doucement dans son berceau. Je m’installais ensuite sur le lit conjugal, placé à proximité du berceau et me mis à lire un rapport d’autopsie. Rien de particulier à noter et je me mis à bâiller. Je m’assoupis un moment et me réveillais une heure après. Tsuru dormait encore et ne se réveilla qu’un quart d’heure plus tard. Je lui donnais alors le biberon et lui racontais la suite de « l’histoire ». Sa naissance, et les mois qui suivirent.

-Et voila… Et aujourd’hui, c’est le premier jour de travail de ta maman depuis que tu es entrée dans nos vies. D’ailleurs, elle ne devrait pas tarder.

A peine eus-je articulé ces mots que la porte d’entrée s’ouvrit. Je me dirigeais alors dans le salon et accueillis mon épouse, notre fille dans les bras.

-Tu nous as manqué, chérie. Alors, cette journée ?

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• Toi •

• Comment tu t'appelles ? R.
• Comment as-tu connu le Fofow' ? Par ma chère et tendre épouse, Reiko
• Comment trouves-tu le Fofow' ? Le design est super sympa
• Et enfin....Tadadadadadadada...Ta première impression des admins ? (Question Bonus U.U On est formidable et on le sait U.U) : Sont moches, bêtes et méchants… (Ah non, c’est pas sur ce forum, ça ^^ ). Je les aime bien !

*Fait un bisou sur la joue de Shisui*

C'est une belle présentation que tu nous offres^^ La qualité d'écriture (très peu de fautes d'orthographe et de syntaxe, phrases concises mais cohérentes) n'est pas outrepassé par la quantité, je connais ton niveau RP et je t'ai toujours fait confiance^^ Le Test RP est à la fois drôle et émouvant et tu as su retranscrire à merveille le caractère de nos persos^^ Je pense que tu mérites ton rang d'Anbu, arf ce n'est pas mon boulot de dire ça c'est aux admins Embarassed

Hellow' et bienvenue sur SNi ! ^^ (même si t'es inscrit depuis un moment =P)
Très jolie présentation ! =)
Reiko à tout dit ! ^^ (brave Modo <3)

JE t'accepte en tant qu'anbu de Kiri =)
Bon rp ! ^^