L'ambitieux face à la vie [Ost Inclu ; Libre]

D

e ce temps, le soleil surpassait le relief, le voile de brume gommé par l'heure offrait l'avantage d'un regard lucide. (Ost)Tout était désormais visible par l'homme, tous pouvaient contempler la merveillosité du site. On pouvait dès lors apercevoir une ruée de bête : Tandis que les plus courageux approchaient l'intrus, les autres se contentaient de l'observer avec la plus grande prudence. Les plus féroce tentaient vainement l'aventure bien que finalement, l'homme beaucoup trop intimidant, troublait naïvement le cours de la nature. Une situation problématique mais tant fascinante... Cet homme pourtant indésiré semblait sommeillé dans ses plus sombres lubies. Il devait désormais faire jours mais étrangement, le soleil tarda à dévoiler l'identité de l'intrus. Il était silencieux mais comme une tâche noire sur un fond blanc, il ne s'accoutumait aucunement à la nature pourtant si simple et confiante. Elle qui s'exhibait avec tant de grâce et de pudeur. Et lui, si indifférent ... Il était accordé de ouïr comme un craquellement de son enveloppe, et la monstruosité de ses envies... Il semblait murmurer quelques propos incompréhensible hélas. Sa respiration, tourmenté, laissé croire un éventuel effort physique qu'il aurait dû assumer auparavant. Ainsi nous était-il perçut... Nul ne pouvait en savoir ni plus ni moins quand à l'étrangeté qu'il formait. Une étrangeté prononcée par l'absence de vision, par le reste des sens perturbé... Mais il ne fut que de courte duré (...) " Tout arrive à qui sait attendre " . Le soleil, se montrait dès lors capable d'illustrer par son authentique éclat la moindre parcelle de vie présente en ce lieux. L'activité s'intensifiait tandis que l"intrus dévoilait ses seules défauts. Il était désormais possible de le voir, de le décrire, de le juger... Sa silhouette candide inspirait la compréhension et la bienveillance. Tout les reliefs qui la composaient étaient tous astucieux sans être parfaits. Son regard, parsemé de rouge et comme incertains ne témoignait de rien d'autre que de choix et de fins désirs crapuleux. Seul la partie gauche de son visage innocent succombait à l'éclat du dominant (soleil). Un fragment de son enveloppe qui malgré son charme se voyait diminué par la souche d'un homme, ou peut être d'une bête... Le sang, liquide mais adhérent, peint sur le visage de l'intrus semblait bizarrement s'accoutumer à l'environnement. Si l'intrus n'eut guère sa place en ce lieux, l'altération du sang sur la silhouette semblait presque convenable. Le sang paraissait fixe et comme incrusté aux lignes du visage. L'accoutrement du jeune homme était quand à lui banal bien que terne. Mais offrant un somptueux contraste depuis la tâche de sang.
Malgré la vision critique que l'on pouvait projeté sur l'intrus, il était difficile de l'identifier d'avantage. Il constituait une énigme si douteuse qu'il serait délicat de s'y refuser (...)

~Flash Back~

L

'endroit était animé et abondant d'individus. Ce lieu quelque peu rustique mais fort chaleureux fut aussi point de convergence des esprits : Philosophe, commerçant, intellectuel, criminel... Différente classe sociale réunit sur une seule et même terre. Cette capitale de tous les échanges était de loin la plus fréquentée. Et L'évidence était telle que le jeune homme devait s'y trouver : Dans tout une masse de corps actif, le jeune candide se fondait dans le décors. Progressant d'une démarche identifiable, dévisageant discrètement le moindre individus qui obstruait sa trajectoire... Sans objectif ni motif, l'intrus paradait sous un accoutrement des plus sobre pour une raison que lui même ignorait. Certains habitant de la capitale l'observaient vicieusement depuis leurs fenêtre ou un salon de thé qui longeait la grande avenue. Une immense droite adjacente à d'autres qui malgré sa largeur ne suffisait plus à contenir une foule toujours plus abondante.... Le jeune garçon accéléra son rythme de marche comme sil avait pris une décision ; Il ne courrait pas et pourtant, tout en restant ordinaire il s'efforçait d'aller toujours plus vite. Une scène quelques peu grotesque contenue de la situation qui pris fin après le désirs prononcé du jeune garçon à finir sa course... Le regard assombri, il persévéra sa longue parade au seins de la capital. Une escapade dont s'enchaîne des banalités plus grotesque les unes que les autres... Mais cela ne fut pas sans précéder un évènement des plus troublant... Le candide poursuivait donc mais cela ne devenait-il pas lassant ? (Ost) Armée d'une vulgaire arme blanche, rouillé par le temps Takuya arma puis égorgea un faible vieillard accompagné de sa femme. Un infirme dont certain membre manquaient et dont la compagne espérait la plus grande longévité de vie qui soit permis à un homme de son temps....Comme c'était le cas pour l'accélération subite, le jeune homme pris d'une irrésistible envie ne pu s'empêcher de commettre le meurtre comme je ne pu m'empêcher de révéler son nom... La panique s'empara de toute la capitale... La foule, alerté par tant d'animosité, par cet acte à peine croyable ne cessait de s'agiter... Et tandis que la confusion régnait, Takuya comme inerte, fixait le regard effrayé de la vieille femme désormais veuve. Son coeur ne semblait plus tolérer l'adrénaline... C'est au bord de la crise cardiaque qu'elle abandonna quelques larme. Elle ne pu hélas que susurré quelques gémissement sans pouvoir s'exprimer comme elle le souhaitait... Le meurtrier s'effaça quand à lui mais la fuite ne fut pas aussi simple... Certes vif et rapide, l'assassin se trouvait à ses dépend traqué par une poigné de villageois et d'individus qui semblait constituer l'autorité de la capital. Il se tuait à progresser dans la foule en panique mais plus l'effort était grand, plus la progression avait un coût élevé. Mais malgré cela, Takuya ne semblait ni satisfait ni déçu. Comme si le meurtre du vieil homme était naturel et spontané, de son regard se dégageait une indifférence des plus intrigante.... Son retrait arrivait en fin de vie... Les quelques hommes furieux et alerté par tant de violence mirent quelques centaine de mettre à rattraper le scélérat... Tout cela s'acheva dans une impasse comme était le destin du jeune garçon : Takuya, dos aux mures, se voyait menacé tant par les armes que par les paroles :

(Ost)

- Qui est-tu ? Pourquoi l'a tu tué ? Pourriture... Les gens comme toi on les pend !

H

urla le plus capricieux des hommes... On pouvait entrevoir en lui la haine d’un homme accablé par l’incohérence d’un meurtre... Takuya ne semblait pas vouloir répondre. Il baissa son regard comme pour dire pardon comme s'il s’en sentait obligé... Car ce que le monde ignore c’est que Takuya est prisonnier de ses envies... S’il tente de se convaincre du contraire de ce qu’il désirs, la raison humaine le fait plier... Un être aussi capricieux que dangereux... et pourtant si innocent... Le discours entre les deux hommes n’avait pas lieux d’être. Peut être parce que Takuya ne souhaitait pas vraiment dialoguer... Ainsi, il effleura de sa main gauche la fine pellicule de sang qui recouvrait son visage.. Il l’observa puis déclara :

- Je n'ai su résister... Cet homme me paraissait si fragile...

L

es quelques individus, armé et menaçant prêtèrent la plus grand attention au garcçon mais malgré cela il ne le comprirent pas.... Serait-ce du à ses propos ou à sa façon de s’exprimer ? Le temps se gâtait et le meurtrier se lassait de tout ce divertissement. L'expression sur son visage qui quelques minutes plus Tôt soulignait l’indifférence d’un homme évolua subitement pour laisser paraître un sentiment si pure et mélancolique qu’il fut presque regrettable de haire le meurtrier. Il sondait discrètement la situation et bien qu’il sentait la mort il refusait d’admettre une fin telle qu’elle lui était proposé... Nous entendions dès lors les plaintes d’un homme blessé par ses propres désirs... L’homme est fait telle qu’il jouit moins de ce qu’il obtient que de ce qu’il espère... Le sentiment du désir est en somme un outil de bonheur et de bienfaisance, il intervient dans l’inconscience de l’esprit et affecte tous les sens.... Takuya fut un martyr de ce sentiment pourtant si convoité par l’Homme, pourtant prolongation de la personne tant il révèle l’aspiration, le besoins ( du meurtre ? ), tout ce qui a de l’importance ne serait-ce que pour un instant... Essentiel pour un homme, vital pour le scélérat
Il pouvait être difficile de cerner le personnage au seuil de son ébauche mais finalement il n’est qu’un amas de convoitise... Certaine sont invraisemblable d’autre totalement négligeable... Il forme l’énigme d’un monde, l’énigme d’un caractère humain à la fois nuisible et fondamentale... Générateur d’ambition, il sublime les rêves et les projets. Il serait inutile d’énoncer le dénouement de l’affront bien qu’intéressant car la simple présence de Takuya suffisait à comprendre... Son regard toujours aussi capricieux, son humeur versatile, il trouvait bien à s’en remettre au temps... Certains penseraient qu’il médite, d’autre qu’il délire mais finalement il ne faisait guetter l’ébauche d’un dernier désir...

{

Cet homme qui est présenté sous des traits formel renouvelle l’approche conventionnel que l’on se fait du Shinobi... L’identification de son caractère et de son aspect révèle l’interrogation qu’il suscite... Mais plus encore, il masque ses aptitudes... peut être en ressent-il l’envie...

}

(Envoyez un MP si vous souhaitez entrer dans le RP ^^)

..............