Yoko Junrei [PÔ fini U.U]

• Ton Personnage •

• Ton Nom : Junrei

• Ton Prénom : Yoko

• Ton Âge : 23 ans

• Nindo (= But) : Prouver à mon père que je suis aussi forte qu'un homme

• Tes Affinités / Spécialités : Fuuton & Katon maniement du sabre

• Le Grade que tu désires : A.N.B.U

• Le Village que tu désires : Oto!

• Ton Physique (minimum 5-6 lignes):

Yoko est une fille doté d'un beauté naturelle. On peut la comparer à la douceur du printemps. Quand elle se réveille ses cheveux semble se discipliner seuls. Il suffit qu'elle enfile un habit quelconque qu'elle se coiffe et elle était prête. Malgré le fait qu'elle soit très jolie elle ne portait que très peu d'attention à son apparence mais inconsciemment elle s'habille avec beaucoup de goût. Elle porte un kimono couleur ocre vaguement échancrée qui pourtant souligne impertinemment ses formes généreuse, ceux-la même qui ont fait tourné la tête de bon nombre d'homme. Son Kimono est surmonté d'un obi (ceinture de kimono) mauve. Son habit s'arrête au dessus du genoux. Ses longues manches sont retroussé. Elle porte toujours avec elle ses deux wakisashis frappé, sur le fourreau, du signe de son clan. Elle est chaussé de large botte noir au reflet mauve qui lui font gagner quelques centimètre bien qu'elle n'en ai pas réellement besoin.

Son corps est svelte mais on peut aisément distinguer la fine musculature dû aux entraînements qu'elle a suivit pendant des années.
Ses cheveux soyeux et lumineux sont noir de jais. Ils tombent gracieusement le long de son dos et s'arrête au creux des reins. Il lui arrivait des les retenir en un chignon lâche attaché à l'aide de "baguettes" pour que sa visibilité en mission ne soit pas altéré.

Son visage enfantin est surmonté de pommettes qui lui donne un air innocence dont elle use fréquemment pour déstabiliser ses adversaires. Sa peau diaphane est encadré de deux mèches corbeaux faisant ressortir ses yeux de même couleur. Ses grands cils noirs ombrageraient presque son joli minois. Sa bouche pulpeuse ne s'étirait que de rare fois dans un sourire sincère. Elle possède aussi un nez droit et fin. Sa voix cristalline charme rapidement son interlocuteur d'ailleurs elle est une très bonne oratrice

• Ton Caractère (minimum 5-6 lignes):

Yoko a une personalité légerement histrionique, c'est vrai qu'il lui arrive de dramatiser ses sentiments et de s'enerver pour des choses qui, a premiere vue, ne semble pas importante mais on va plutot dire qu'elle a ses propres priorités . Elle possède une grande opiniâtreté. Si elle a quelque chose a dire, elle le fera sans aucun doute ce qui est le plus souvent déclencheur de dispute entre elle et son père.

Avant d'avoir rencontré Shinbou (Kohoru) elle était plutot abattu par son sort mais depuis l'apparition de Shinbou dans sa vie, elle avait sentit le poids sur ses épaules s'alléger et Yoko devint plus joyeuse et se laissait moins abattre par sa tristesse.

Elle est souvent méfiante et peu expansive envers les personnes qu'elles rencontre pour la première fois et ne se lie pas facilement d'amitié avec les gens, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne porte aucune importance à l'amitié. Au contraire !! Pour elle c'est un sentiment tres important et met un point d'honneur à protéger ce lien. Face a de vrais amis elle est tres détendu et toujours souriante.

Comme je l'ai dit plus haut, Yoko est une tres bonne oratrice et aime beaucoup mener ses interlocuteurs en bateau et les destabiliser, surtout ses enemis.

• Ton Histoire (minimum 15 lignes):

I. Inexistence

[b]Yoko accoudée à la fenêtre de sa chambre regardait les flocons tomber du ciel étoilé. La nuit était déjà bien avancée cela conférait au paysage un aspect fantastique. La ville était vraiment magnifique durant cette période d’hiver. C’est sûrement pour ça qu’elle aimait cette saison. Tout ça lui rappelait une histoire, la sienne :

Etant enfant, elle avait toujours vécu dans l’ombre d’un frère qui n’existait pas. Son père, Daisuke Junrei était le chef d’un clan renommé et très puissant. Il avait toujours voulu avoir un garçon comme unique héritier mais malheureusement pour lui sa femme qui se nommait Satsuki donna naissance a Yoko. Il l’avait eu, elle, une fille faible. Pour compenser le fait qu’elle soit une fille Daisuke entraîna son unique enfant durement. Elle passait plusieurs heures par jour sur le terrain d’entraînement.

"Tu n’es qu’une faible "

"Tu n’arriveras jamais a rien"

"Tu n’es pas digne d’être ma fille"

Tout ses mots que son père lui disait, elle s’en souvient encore. Ses souvenirs d’enfance pas si joyeux lui faisait monter les larmes aux yeux. Même son épouse il la traitait comme un être insignifiant, juste bonne à nettoyer. Pourtant sa mère était une Kunoichi excellent qui avait pris sa « retraite » car elle était trop émotive. On lui reprochait souvent de ne pas arriver à tuer ses adversaires. C’est sûrement pour ça –son émotivité - qu’elle s’effaçait dés qu’une des fréquentes disputes entre son père et Yoko éclatait. Sa mère, Satsuki venait souvent la consoler quand elle partait s’exiler dans son endroit favori, une plaine se trouvant au alentour de leur maison, mais jamais elle ne prenait son parti. Elle se sentait abandonné par tous et particulièrement par sa propre mère.

Malgré le fait que Yoko faisait des progrès remarquables en peu de temps, Daisuke pris une deuxième femme pour accroître ses chances d’avoir un successeur mâle. Cette femme, Fukumi la détestait car elle faisait concurrence à l’enfant qu’elle portait, étant la probable héritière tant que l’enfant de Fukumi n’était pas né ou que cet enfant soit plus faible qu’elle. Elle attendit avec appréhension la naissance de son ennemi. A la venue au monde de celui-ci personne le vit (!). Les rumeurs allaient de bon train certains disaient qu’il avait était kidnapper parce qu’ils craignaient que cet enfant devienne trop puissant d’autre disaient qu’il est toujours sain et sauf dans la demeure du clan et que toute cette histoire servait à attiser les foule.

Après cette histoire, Daisuke préféra délaisser sa famille au profit des devoirs du clan. Il partait tôt le matin pour revenir tard le soir. Il ne supervisait même plus ses entraînements. Yoko en souffrait beaucoup, la seule personne à qui elle voulait montrer sa valeur l’ignorait. Elle aurait préféré qu’il la haïsse au moins cela prouvait qu’elle existait. Malgré cela elle continua à s’acharner au travail elle montrera à son père qu’elle méritait le fait qu’elle soit l’héritière. Grâce à son travail laborieux elle monta en grade jusqu’a atteindre celui de Chunnin affirmé. Elle était reconnue comme une ninja hors-pair pour son age mais l’avis des autres ne comptait pas. Seul celui de son père avait de l’importance à ses yeux. Hélas, Daisuke ne portait plus aucun intérêt pour sa fille. Il l’avait oublié. Elle aurait pu devenir Kage qu’il n’aurait pas réagis.

C’est pendant cette même période de trouble que sa mère lui tourna le dos. Elle était très attristée de ne voir que très peu son mari et les seules fois ou elle arrivait à lui soutirer quelques parole c’était quand elle lui demandait ce qu’il voulait manger. Satsuki pour une raison inconnue remettait la faute sur sa fille.

"C’est de ta faute si tu avais été un garçon rien de tout cela ne serait arrivé"

Non….

Pourquoi tu n’as pas était plus gentille avec ton père il n’aurait pas pris une autre femme !

Non…NONNN !

"Je te déteste si tu n’était pas là Daisuke serait resté le même !"

C’est pas ma faute !!!!

Toutes ses phrases blessantes pourquoi n’arrivait-elle pas à les sortir de son esprit ?

Yoko ne trouvait plus personne sur qui se reposer. Elle vivait avec des inconnus et sûrement plus tard elle représentera des gens qu’elle ne connaissait pas ou peu et qu’elle n’appréciait pas.

Est-ce que la destiné existe ?

Si oui, pourquoi… Pourquoi ça m’arrive ?

Qu’est ce que j’ai fait ?!!

Je suis seule… seule

Une petite voix résonna en elle :

Tu n’es pas seule ! Rappelle-toi. Je suis là !!

II. La neige est pure... comme toi

Dans ses souvenirs embrumés, elle se rappelait d’elle. Elle était comme une petite luciole qui rétablissait la lumière dans son esprit tourmenté. La première fois qu’elle l’avait vu c’était dans son jardin secret, cette plaine, qui était recouverte de neige immaculée. Tout était si blanc comme si c’étais un jour nouveau… Elle était là. A peine plus jeune qu’elle, jouant dans la neige. Elle ne semblait nullement s’incommoder du froid. Elle aimerait jouer avec elle.

Yoko sursauta.

La fille venait de se retournait et là elle lui souriait à pleines dents. L’inconnue coura vers elle :

Dit, tu veux jouer avec moi ?! s’exclama-t-elle

Heu…Je… O-oui…balbutia Yoko

La petite fille lui attrapa fermement la main et se dirigea en courant vers un bonhomme de neige qui se tenait fièrement au milieu de la plaine.

C’était la première fois que je jouais. Je ne connaissais que les entraînements. Même s’il faisait très froid je me sentais réchauffé près d’elle.
Après, une course effrénée a travers toute la plaine, nous nous s’allongeâmes là, sur la neige.

Tu… Tu es… HUMF… trop forte… pour que j’arrive à t’attraper, haleta Yoko.

Son rire cristallin résonna dans la plaine. C’était si agréable de l’entendre.
Toujours allongées, on regardait les étoiles. Elles brillaient tellement. J’étais loin de tout soucis. Tout ce qui était important c’était nous deux et rien d’autres.

Je tournais la tête vers elle. Cette fille était si pure.

J'étais seule sans aucun but. Elle venait de me donner une raison à la vie.

Mais une rencontre à toujours une fin…

Elle se leva brusquement la mine anxieuse. Un vague sentiment de panique s’empara de moi.

Qu’est-ce qu’il y a ??, demandais-je.

Il est tard je devrai rentrer, mon père va s’inquiéter, me répondit-elle.

En guise de salut elle me sourit et me dit :

J’espère qu’on va se revoir bientôt !

Moi aussi ! lançais-je

Je la voyais partir en courant puis quelque chose me dérangea mais je n’arrivais pas à savoir quoi…

…Son nom !!! Je ne le connaissais même pas. J’ai levé rapidement un regard empli d’espoir pour vérifier si elle n’avait pas encore tout à fait disparu de l’horizon.

Elle était toujours a porté de vue mais a porté de voix pas si sur…

Il fallait absolument que je sache son nom ou je n’en dormirai pas de la nuit. Je lui hurlais d’attendre avec une force qui m’étais inconnue.

Elle se retourna. Je couru vers elle en avalant rapidement les centaines mètres qui nous séparait (on est ninja ou on ne l’est pas )

Puis, sans préambule je lui demandais son nom.

Je m’appelle Kohoru et toi c’est quoi ? me dit-elle

J’étais plutôt surprise. Rencontrer une fille nommée « Glace » un jour de neige était une drôle de coïncidence. Il me fallut quelques temps avant de lui répondre :

Moi c’est Yoko.

C’est vraiment joli comme nom ! , s’exclama-t-elle,

Toi aussi tu as un très jolie nom ! Tu es comme la fleur gelée qui attend patiemment le printemps pour renaître. Ca ne te dérange pas si je t’appelle Shinbou ( patience)?

Non, au contraire j’aime beaucoup !! Et si on se retrouvais demain, ici même ?

J’acquiesçai en prononçant un « oui » tonitruant. Kohoru se détourna de moi et reparti. Dès ce moment je sentis un vide en moi. Pour moi cet au revoir avait sonné comme un adieu. C’était ridicule de penser ça, elle m’avait affirmé qu’on se reverra demain mais c’était plus fort que moi.

A un rythme lent je regagnais ma demeure. J’étais presque arrivé quand je me stoppa net. Tout ce que j’avais oublié pour une journée étaient à quelques pas de moi. Je serra fortement les poings. Je venais de reconnaître l'a bête tapie au fond de moi qui s’était mise à me ronger les entrailles. La peur. La peur de refaire face à tout ça, à lui… Pour une fois, juste une fois j’aurais voulu que mon père ne m’ignore pas.

Je poussa la porte. Je me rendis à la cuisine pour voir ma mère préparer le dîner. Ces yeux ternes et dénués de vie s’attardèrent sur moi et me provoqua un frisson irrépressible. Elle ne me demanda pas ou j’étais passé ni ce que je faisais, comme d’habitude.

Je poursuivis mon chemin jusqu’au bureau de mon père. Doucement, je toqua. J’attendis qu’il me donne la permission d’entrer ce qu’il fit. Je le vis entrain de lire quelques document sur une affaire quelconque.

Il ne releva pas les yeux…

Les larmes me montaient aux yeux.

Papa, pourquoi tu fais comme si je n’existais pas ! Je sais que tu aurais voulu un garçon mais ce n’est pas une raison pour renier ta propre fille !! Maman est en train de dépérir si tu ne fais rien elle risque de mourir !!
Papa… je t’en prie… le suppliai-je

J’étais prête à éclater en sanglot. Mon père releva la tête. Je ressentis un sentiment profond d’espoir jusqu'à ce que ses yeux croisèrent les miens. Dans son regard je vis de l’indifférence, ses paroles confirmèrent mes pensées :

Tu as fini ?
J’ai du travail alors laisse-moi s’il te plait.

Je venais de tomber dans un gouffre sans fond.

Je m’enfuis en courant vers ma chambre et c’est sur le lit que je laissa aller mon désespoir. Avant de dormir, je repensa une dernière fois à cette fille aussi pure que la neige qui l’entourait. Celle qui m'a sauvée.

[ Quelques années plus tard ]

III.Le perce-neige se meure à la venue du printemps

Yoko était sur le terrain d’entraînement avec un vielle homme plutôt étrange. Il a de long cheveux poivre sel et une barbe fleuri de la même couleur, son visage est strié de ride. L’homme porte un ensemble blanc composé d’un large pantalon et d’une tunique lui arrivant mi-cuisse tout aussi ample, il était chaussé de getas et enfin, pour marcher, il s’aide d’une canne en bois qui semblait de très bonne qualité.

Cet homme se tenait au côté de Yoko et cette dernière était en plein effort. La sueur qui perlait sur ses tempes pouvait en témoigner. La jeune fille se trouvait en position offensive les armes aux poings. Elle essayait d’allier le fuuton et le katon et pour le moment – avouons-le – sa technique ne rencontrait pas un franc succès.

Non ! ce n’est pas ça, tu es trop tendue ! s’écria le vielle homme.

Yoko tenta de se détendre, elle inspira profondément . La brune tenta de faire le vide dans son esprit et de ne penser à rien…

AIE ! Elle pesta contre le vieux

C’était lui même qui venait de frapper Yoko -avec très peu de délicatesse- sur le sommet du crâne s’aidant de sa canne dans un but peu louable.
Yoko pu constater qu’en effet la canne avait été taillé dans le bois le plus solide qu’elle n’est jamais encore vu.

Tout en massant la bosse naissante elle s’exclama :

Hé ! qu’est-ce que j’ai fait espèce de vieux singe dégénéré !!

Katsuyo –car c’est ainsi qu’il se nommait- s’assit sous un arbre proche et donna la réponse à sa question tout en restant stoïque face à l’insulte :

Se dire qu’on ne doit penser à rien est déjà en soi une pensée.

Hein ?! Comment… !

Tu es prévisible et cela pourrait causer ta perte…

Recommence !

Yoko murmura des paroles incompréhensible à l’égard de Katsuyo qui semblait tout sauf gentilles et se reconcentra sur la première étape de son justu, la plus simple. Après quelques instants la lame se recouvrit d’une couche de chakra bleuté.

« Jusque là tout se passe bien… »

La jeune fille jeta un coup d'œil discret à son sensei, il ne bronchait pas. Ca la rassura puis elle se reconcentra sur sa technique. Elle se souvenait que trop bien la dernière fois qu'elle avait échoué a cette étape. Elle avait été projetée a plusieurs mètres. Heureusement que le vieux était là car elle aurait pu y passer…Yoko réprima un frisson

Maintenant qu'elle avait insufflé sa première affinité, le futon, elle devait se charger d'ajouter sa seconde, le katon.

« Plus facile à dire qu'a faire » pensa-t-elle.

Peu à peu la lame prit une couleur rouge et devint de plus en plus chaude

«Elle devrait bientôt s'enflammer !»

Yoko suait à grosses gouttes. La température ambiante ne cessait de grimper. De la vapeur s'échappait des mains de Yoko

«Presque ! »

La douleur devenant trop forte elle se résout à lâcher prise. L'arme tomba lourdement au sol dans un bruit mat. Les herbes au alentour du sabre brûlèrent. Après quelques instants la lame reprit sa couleur originelle, gris métallique.

Extenuée, elle s'effondra à genoux. Yoko n'avait plus de force, elle avait usé quasi l'entièreté de son chakra et ses mains étaient dans un état déplorable. Elle observa ces dernière longuement, perdue dans ses pensée.

"Est-ce que j'y arriverai ?
Absorbée par ses réflexion, elle ne remarque guère son mentor qui s'était levé et avait posé une main rassurante sur son épaule. Il lui adressa la parole et lui dit :

"Je pense que tu as besoin d'un peu de repos Yoko…"

Elle acquiesça sans mot dire.

Bientôt Katsuyo disparu de son champ de vision. Elle soupira lasse…puis se leva sans beaucoup d'entrain. Elle marcha sans but précis pour finalement s'arrêter devant un cimetière. Elle pensa à ses espoirs qui pourrait finir ici

Yoko regarda l'endroit d'un œil morne et s'approcha la grille. Elle écarquilla les yeux. Devant elle se dressait des centaines de pierres polies.

"Il y a autant de personnes…mortes ? "

Katsuyo lui avait dit que la mort était le lot de tout les jours pour les ninjas et que lui avait beaucoup fait face à elle. Yoko aussi l'avait croisé mais la monté d'adrénaline sur le moment lui brouillait l’ esprit et lui faisait oublier tout, pour un temps, mais maintenant qu'elle y repensait cela lui faisait peur…

Elle se souvint de paroles dites par un inconnue qu'elle avait croisé un jour pendant une mission dont la date avait été oublié dans un recoin sombre de son cerveau :

" Les certitudes s'ébranlent quand la faucheuse se fait présente. Personne n'est indifférent face à elle… Chaque jours les ninjas l’affronte, la repousse mais au final elle gagne toujours.

La mort c’est aussi ce vent glacé qui vous transperce sans possibilité de retour. Comme une tempête imprévisible, elle apparaît et disparaît aussi vite que le soleil un jour d’hiver. Elle terrorise chacun de nous, nous ne pouvons l’éviter… Et quand elle nous ne touche pas, elle emporte nos proches et c’est encore plus douloureux. Nous sommes cependant obligé de continuer sans nous arrêter néanmoins nous promettons de ne pas oublier mais avec les semaines, les mois, les années, la douleur s’atténue ainsi que les souvenirs. C’est de cela aussi dont nous avons peur : être oublier.

Peu importe qui nous sommes toutes vies à une fin…

Face à cette reminescence Yoko se dit que plus rien ne valait d’être vécu…
Elle se laissa tomber près d’une pierre qui se trouvait à l’entrée du cimetière et ramena ses jambes contre son torse, elle disposa son menton sur ses genoux et les entoura de ses bras frêle. Yoko fixait distraitement le sol boueux.

Elle pensa à son père et se mordit la lèvre inférieur

Un rire nerveux lui échappa

« Pourquoi se battre pour quelqu’un qui ne me reconnaîtra jamais ? C’est inutile, c’est une cause perdue tous ce que j’obtiendrai c’est de mourir sans avoir réussi… »

Yoko en avait marre de se battre, d’espérer, de vivre….

Et comme à chaque fois qu’elle perdait espoirs l’image de Kohoru vint à son esprit. Elle lui avait fait comme une promesse il y a quelques années :

« Tu savais, toi, que le perce-neige est l’une des rares fleurs à pousser au printemps ?

Elle est seule dans le par-terre immaculé, elle est vaillante face au froid hivernal.

Kohoru ! je serai cette fleur ! »

La brune sourit d’abord d’un rictus fade qui, peu à peu, se muta en un sourire franc et déterminé. Elle y arriverait ! pour honorer cette parole !

« Je me battrai jusqu'au moment ou j’aurai accompli mes rêves !! »

La jeune fille se leva derechef et décida d’aller rendre visite à sa "confidente" En se rendant sur le chemin, Yoko pensait :

« C’est une étrange coïncidence qu’on soit devenue amie avant même que je sache qu’elle faisait partit du clan protecteur qui sert le mien »

Finalement elle se présenta devant la demeure de Kohoru et demanda à la voir

« Elle est partit s’entraîner mais elle ne devrait pas tarder à venir. Si tu veux, tu peux l’attendre ici » répondit la servante qui lui avait ouvert.

Elle acquiesça silencieusement et la femme s’en alla vaquer à ses occupations tandis que Yoko resta seule

Des éclat de voix se firent entendre derrière une lourde porte en chêne massif. La curiosité l’ayant piqué à vif, elle s’approcha sans faire de bruit et tenta de comprendre la discussion qui se déroulait. Malheureusement pour elle la porte était une trop grande épaisseur, elle ne put capter que quelques bribes de mots :

Entraînements…Kohoru…réglé

Elle se colla encore plus contre la porte, et concentra du chakra dans son
oreille pour affiner son ouïe :

« Yoko ! tu peux rentrer ! »

Elle se redressa d’un seul cou, gênée et rouge pivoine.

La sus-nommée entra dans la pièce et lui faisant face une Kohoru tout aussi embarrassée qu’elle.

Devant elles, se dressaient leurs père respectifs.

La première fois que Yoko avait vu le sien elle a tout de suite su qu’il était un père aimant, et elle avait raison ! Il souriait souvent…

Mais là il avait une mine sérieuse mais cela n’empêchait le fait qu’il soit blanc comme un linge, il n’avait pas l’air très à l’aise.

Il n’y avait pas qu’eux dans la pièce, le conseiller de Daisuke ainsi que bon nombres de membres des deux clans s’étaient réunis, pour ce qui semblait être une réunion.

Yoko les entendaient glousser, il n’essayaient même pas de s’en cacher

Bien ! la voix de son père claqua et la tira de sa brève contemplation, J’ai d’autres obligations, je dois donc vous laisser.

Au moment de partir, Kyo Kushihige lui retint le bras et regarda Daisuke d’un air grave

Le chef du clan répondit à la question muette de son vis-à-vis avec un air indéchiffrable :

« Je préfère que se soir Kohoru qu’il lui en parle » lui murmura-t-il pour que seul lui l’entende

Kyo relâcha son emprise et il s’en alla…

Yoko regardait l’échange du coin de l’œil s’en comprendre quoi que se soit a ce qui se passait. Quant à Kohoru elle aurait volontiers voulu fondre dans le décor.

Le père de cette dernière pris la parole et s’adressa à la jeune fleur gelée :

« Emmène donc notre invité dans le jardin »

« D’accord papa ! » lui répondit elle du tac au tac

Apparemment très pressée de fuir cette ambiance toujours tendue malgré le départ d’un des protagonistes, Kohoru attrapa la main de son amie et se dirigea, avec beaucoup d’hâte vers le grand terrain vert parsemé d’arbres et de fleurs.

Tout deux s’arrêtèrent après leur course et s’assirent sur un banc. Elles se mirent à bavarder de tout et de rien mais Yoko avait tout de suite remarquée que Kohoru n’était pas tranquille, que quelque chose la turlupinait.

« Ca a peut-être un rapport avec la venue de mon père »

« Le mieux, se dit elle, c’est de demander à la principale concernée »

« Kohoru.. »

« O...Oui ? »

« Je voulais juste savoir ce que mon père faisait chez toi »
Un lourd silence s’installa pendant lequel Kohoru avait la tête basse, elle semblait soudainement plus intéressée par ces chaussures qu’autre chose

« Tiens ! j’ai une tache de boue là, je devrai les donner à la servan- »

« Kohoru ! s’il te plait ! »

Yoko venait de couper court à ses pensées.

Elle déglutit difficilement en pensant à ce qu’elle allait devoir dire

« Je… heu… en fait, Daisuke-dono voulait que mon père…heu… t’entraîne »

Yoko se raidit imperceptiblement

« mon père préfère me relayer à quelqu’un d’autre, je ne suis qu’un fardeau pour lui, il me trouve faible »

Comme elle vit son interlocutrice blanchir à vu d’œil, elle stoppa son récit mais Yoko lui intima, d’un faible hochement de tête, de poursuivre.

« Malheureusement, mon père ne peut s’occuper de toi… »

Il eut un blanc

« Pas parce qu’il ne veut pas de toi ! se rattrapa-t-elle, mais parce qu’il est très occupé et il n’aurait pas eu le temps de te prendre à sa charge ! »

Malgré tout Yoko ne se sentait pas soulagé car Kohoru ne semblait pas avoir fini mais aussi à cause du fait que Kohoru se tendait de secondes en secondes.

« J’imagine le pire » pensa la brune

« Alors Daisuke-dono a décidé que… enfin… à partir de maintenant tu es sous ma protection…

Les yeux de Yoko s’écarquillèrent de stupeur.

« Plus faible qu’elle ?! C’est impossible !!

Dès ce moment une haine sans nom naquit en elle à l’égard de Kohoru.

Seule une phrase revenait sans cesse dans son esprit

« Elle m’a trahi, elle qui se disait être mon amie ! »

Elle ressentit, en elle, une telle colère qu’elle en serra ses poings si fort qu’un fin filet de sang suivit la courbe de sa main pour venir mourir dans la neige qu’il tintèrent d’une jolie couleur vermeille mais Yoko ne semblait guère s’en soucier.

Elle avait mal, horriblement mal plus que n’importe quel douleur physique.

« La seule personne qui avait encore de la valeur à mes yeux vient de me trahir »

Yoko fit demi-tour se faisant violence pour garder un visage impassible de toute émotion.

Kohoru lui attrapa le bras pour la retenir

« Yoko, écoute-moi s’il te plait… »

« Lâche-moi ! »

Le peu de sang-froid qu’elle s’évertuer a conserver s’était envolé, elle la poussa violemment. Kohoru tomba lourdement sur le sol. Heureusement pour elle le sol de verdure amortit sa chute

« Je ne te connais plus !! »

« Yoko… non ! »

Yoko ne semblait pas entendre la complainte de son vis-à-vis. Ses yeux lancèrent des éclairs tandis que ceux de Kohoru, qui s’était levée entre temps, était troublé. Cette dernière ne semblait pas comprendre. La plus vielle des deux se détourna de la deuxième personne et partit.

Le soleil ébloui Yoko quelques instants, elle dirigea son regard derrière elle, vers le vaste jardin. La neige était entrain de fondre

On lui avait dit que cette année le printemps serai très doux…

• Test-Rp : [EN COURS]

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• Toi •

• Comment tu t'appelles ? Ne vous moquez pas de moi c'est… Ginette! Eh ben non ! Vous ne le saurais pas car je préfère être une auteur anonyme MWAHAHA
• Comment as-tu connu le Fofow' ? Par Shinbou V.V
• Comment trouves-tu le Fofow' ? Super ! j'aime beaucoup la mise en page !
• Et enfin....Tadadadadadadada...Ta première impression des admins ? (Question Bonus U.U On est formidable et on le sait U.U) : Ceux que j'ai rencontré sont vraiment sympa (parfois bizarre mais toujours sympas XD)

Petite anecdote : A mon inscription je ne savais même pas c'était quoi comme fofo. Dès que Shinbou m'a dit de m'inscrire j'ai foncé XD

Je courrai à en perdre haleine, d’ailleurs j’éprouvais beaucoup de difficulté à respirer suite à la fatigue du combat qu’y s’était déroulé il y a quelques vingtaines de minutes auparavant. J’étais seule, séparée de mon équipe à cause de la brève bataille.

FLASH BACK :

A la faible lumière d’un feu de camp, un groupe de 4 personnes s’étaient réunis autour d’une carte montrant les environs.

D’après leurs corpulence et leur taille, ce groupe était composé de deux et du même nombre de garçon. Ils portait tous la même tenue d’ANBU

La première était la plus jeune de l’escouade, sur son visage était calé un masque représentant un chien ">.>". On pouvait aussi apercevoir ses cheveux tomber sur son dos en une belle cascade noir.

La deuxième personne était légèrement plus grand de taille et d'age que cette dernière. Son masque monochrome, quant à elle, représentait un panda. Cette fille possédait tout comme sa cadette de long cheveux encre. Elle s'appuyait négligemment sur son arme, un wakizashi.

Le troisième était le plus grand mais aussi le plus mince d'entre eux. Sa tenue serré ne faisait qu'accentuer cette impression, le rendant presque squelettique. C'est pour cette raison qu'il était vraiment étonnant de voir une grosse massue accroché à son dos. Son visage était garni d'un masque de lion rappelant sa "crinière" or.

Et enfin le quatrième et dernière personne était un noiraud, en effet sa peau était fort tanné et ses cheveux étaient à la limite de l'acajou. Son masque, quant à lui, représentait un chat noir. Et c'est celui là même qui pris la parole tout en désignant un point sur la carte pour imager ses propos :

"Ils se dirigent vers l'est, d'ici quelques heures ils devraient être arrivé au repaire…"

La plus grande des deux jeunes filles parla sans une once d'hésitation :

" Ils sont bien quatre, comme nous ?"

C'est ça Yoko… euh… je veux dire Yume !"

"Yume" regarda celui qui avait nasillé de travers. Derriere eux le rire enfantin de l'autre brune se fit entendre.

Yume soupira et dit : Merci de me soutenir Shinbou. Ren ! tu devrais faire plus attention, ça pourrait ruiner notre couverture… Encore heureux qu'on est pas en mission d'infiltration !

La cadette de l'équipe intervint : " Tu peux toujours parler Yume mais ça t'ais déjà arrivé des tonnes de fois !"

" Ca compte pas ! je te connais depuis longtemps c'est pour ça. "

En fait, Shinbou, qui s'était exprimé un peu plus tôt, était l'ami d'enfance de Yoko ( Yume), Kohoru.

" Il faudrait se dépêcher si on ne veut pas les perdre de vue.

La voix du blond était douce et apaisante.

Cet homme, en tout point, ne semblait pas être taillé pour devenir ninja et encore moins ANBU !

C'est ce qu'ai pensé toutes personnes "ordinaire" mais ceux qui n'était justement "pas ordinaire" remarquerai directement son et son air calme en toute situation même les plus extrêmes et son aura qui forçait au respect et à l'écoute. Et c'est ce qui se passa.

Tout le monde s'affaira pour pouvoir partir au plus vite. Ren effaçait leurs traces. Yume et Shinbou rangeait le campement provisoire. Quant au blond, dont le nom était Tanaka, il surveillait sur la cime d'un arbre centenaire qu'aucunes personnes ne tente quoique se soit contre eux.

Un quart d'heure plus tard ils se trouvaient déjà à sauter d'arbres en arbre, se fondant telles des ombres dans le paysage nocturne, faisant autant de bruit qu'une brise légère.

Le groupe dût ralentir la cadence car ils se rapprochaient dangereusement des Nuke-nins qui ,eux, avançait d'un pas tranquille mais assuré

La nuit était d'un noir limpide que seul la lune arrivait à éclairer de sa pale lumière blanche. Le vent glaciale m’entravait dans mes mouvements ainsi que mes membres alourdis par la souffrance dû aux blessures qui s'y éparpillaient d'où suintaient un liquide vital, rouge et visqueux, mon sang. Malgré toute cette douleur ne m'empêchait pas de courir.

Derrière moi des bruits de pas et de feuilles froissées résonnaient à hauteur des larges branches des arbres. Cette présence était loin de me rassurer car je savais très bien que ce n'était guère un allié. Il me poursuivait de puis, ce qui me semblait, une éternité.

Cette mission paraissait ,de prime à bord, relativement simple. un Pister des Nuke-nins, découvrir leur repaire et récupérer quelques information sur eux… mais ça avait dégénéré. Les Nuke-nins avait détecté notre présence et un combat débuta. Ils réussirent à nous disperser. Depuis lors, nos poursuivants nous traquaient comme des proies blessés -que nous sommes-.

Ils ne semblaient pas disposer à nous lâcher d'une semelle. Sûrement que nos corps d'ANBU – mort ou vif – vaudraient une petite somme sonnante et trébuchante très attractive pour leurs bourse.

Rien que cette idée m'enrageait. Jamais je ne finirai comme ça!

Ma respiration commençait à se saccader et mon allure à ralentir. Mon adversaire le remarquant et pris un malin plaisir à accélérer.

« Qu’est-ce que je fais ? Je ne pourrai pas tenir ce rythme très longtemps. Je dois arrêter de fuir !! »

Brutalement elle ralentit, freinant de ses pied emprunt de chakra, en se postant accroupi sur la branche noueuse. La première attaque de son opposant ne se fit pas attendre. L’emplacement où, quelques secondes plutôt à peine, se trouvait Yoko venait d’être réduit en poussière par un petite boule en fer très résistante, reliée au poignet de son utilisateur par une chaîne composée de petits maillons peu serré entre eux pour permettre une plus ample manipulation.

Yoko, à l’apogée de son saut, dégaina ses deux wakisashis. Elle y insuffla son affinité Fuuton pour qu’ils soient plus tranchants et jeta, telle une lance, l’une de ses deux armes sur le nukenin qui fit un pas de coté pensant l’éviter largement.

Cependant, en rajoutant son affinité Fuuton à la lame, tout l’espace d’environ 5 centimètre devant l’arme était devenue aussi coupant que le sabre lui-même !

C’est alors que grâce à la force du coup, le masque qui mangeait la moitié du visage de son vis-à-vis ainsi que son épaule recouverte dans épais manteau de cuir furent découpés et on put distinguer la chair mis à vif par le précédent coup.

Yoko put enfin découvrir son visage dans son entierté. Des cheveux châtain clair, des yeux verts qui pétillaient de rage ,il était vraisemblablement peu ravi par le fait que Yoko l’ai blessé, un visage anguleux. Il avait l’air d’avoir la trentaine.

La jeune fille regarda discrètement derrière lui pour apercevoir son sabre planté dans le sol très mou suite aux fréquentes averses de cette saison automnal.

ho ho ho je te préviens juste que j'attends mieux pour le caractère ( au cas où tu pense avoir finit xD )
sinon désolé mais pour moi tu ne pourra être maximum que juunin ^^' c'est un peu fragile pour être Anbu ^^'
à voir avec un autre admins xD en attendant une réponse je te salue xD

En fait j'ai oublié de mettre que j'avais pas fini =.=

Pour le Rp y a le triple (je crois)

le caractere est un peu pres aussi grand que le physique =)

En lisant ta présentation qui me semble équilibrée (il y a autant de récits que de dialogues), cela me semble un peu juste our le rang d'Anbu, à moins que tu ne caches ton vrai jeu^^ Je suis du même avis que Maga.

je n'ai pas fini =P

Il aurait été plus judicieux de le préciser dans le titre de ton topic, il est clairement stipulé que tu dois faire part de la progression de ta présentation DANS le titre du sujet pour la commodité de tous et surtout du staff qui valide les présentations.

» Nagarshi !!!! Fini
» Shinbou ou la fleur gelée[FINI=_=]
» FIche techniques de Sasuke (pas fini)
» le maitre loup Namtar Ookami ( fini )
» Presentation d'un Jeune Nara [ Fini pour de bon ^^ ]