Exemple : ¤°L’avènement d’un faux dieu : Asraï no Ashatar°¤

No AshatarAsraï





17 ans physiquement 27 mentalement…Littéralement.






Créer un monde parfait…et devine ? T’y est pas.






Kiri no Kuni…





Asraï est une adorable personne au cœur d’or, rien ne pourrait lui faire plus plaisir que de voir un joli sourire sur votre petit minois…Vous y croyez vous ? Moi non plus. La vérité c’est qu’Asrai est un affreux petit môme égoïste et pervers (Dictionnaire : Pervers : Qui aime faire le mal.). Les hurlements de souffrances les plus abominables qu’un être humain puisse pousser lui sont aussi douces à l’oreille que du Tokio hôtel pour les groupies fanatique. Sadique et ignorant jusqu'à l’existence du mot, « Pitié » il est capable de trahir, torturer, frapper, dévorer a la limite, sans en ressentir le moindre gène. Remord ? Connait pas. La cruauté est naturelle chez lui. Borné voir obtus, vous ne pourrait jamais lui ôter une idée de son petit crâne tordu même a l’aide d’une très (très) grosse pince, une fois qu’il as décidé quelque chose vous pouvez être sur qu’il y arrivera…Ou bien il mourra en essayant. Et comme le plus généralement ses décisions consistent à faire manger la table a son interlocuteur ça donne quelque chose d’assez sympa au final…

Pour lui il n’y a pas d’âge pour mourir, petite fille aux yeux larmoyant, vieillard sans autre défense que ses chicots branlants jaunis peu lui importe ! Pour lui ça revient au même : Deux pattes (Ou trois dans les cas extrême) + deux bras + une tête qui cri très fort = Gros paquet flasque remplit de tripes et de sang, deux matières très sympa quand on y pense. Les notions de bien et de mal il s’en fout a un point difficilement concevable. Pour lui ça n’as jamais voulut rien dire, la seul loi qui régit son monde est celui de ses envies et de sont humeur en générales. Inutile d’essayer de le raisonner a grand coup de pathos et de larmoiement, au mieux vous le ferez pleurer de rire, au pire vous l’agacerez et ça risque de mal tourner. Instable et imprévisible son attitude peut changer du tout au tout en une fraction de seconde comme une girouette en plein cyclone.

Résultat de son éducation déplorable il est incapable de douter de quoi que ce soit. Il n’est pas vraiment cérébrale comme type : il marche a l’instinct, non pas qu’il soit idiot ou simplet au contraire, son intelligence est aussi acéré qu’une lame de vent. Essayez un peu de le rouler et vous verrez de quel bois il se chauffe. Mais il vie un peut comme un animal, il a soif ? Il boit. Il a faim ? Il mange. Il ne t’aime pas ? Il te casse la gueule. La vie est tellement simple quand on y pense, pourquoi ce casser la tête. Lorsqu’il veut quelque chose, il se démerde pour l’obtenir. Un point c’est tout.

Finalement il n’y à que dans les combats qu’il se donne un peu de mal. Machine a massacrer son esprit n’en a pas moins était formé pour régir dans le combat. Il est capable d’analyser la situation et les différentes situations possibles avec un brio impressionnant. Cette capacité d’anticipation et de lecture des mouvements de l’adversaire lui est tout juste nécessaire pour gérer les capacités héréditaire de son nouveau corps.

Asraï aime beaucoup de chose mais en haï tout autant. En fait ça conception même du monde est séparé en trois partis affreusement distincte : Ce qu’il aime bien, ce qu’il n’aime pas, et ce dont il n’as absolument rien à fiche. Il se fait très rapidement un avis et n’en change jamais. Autant dire qu’une fois classé dans la partie « J’aime pas ta tronche ! » vous êtes partie pour de très très longue journée en compagnie d’un Asraï maléfiquement espiègle qui n’aura d’autre projet que de vous pourrir méticuleusement la vie. Etant lui-même a moitié dingue il n’aura aucun mal a vous rendre complètement malade. Cependant, il est extrêmement rare qu’il attaque soudainement une personne qu’il vient de rencontrer…A moins qu’il n’est une tare physique du genre super moche, style verrue boursoufflé (hein Sasuke ?) ou plaque de rougeur malsaine (Hein Sakura ?) et que, pris de pitié (hmpf ^^) il décide d’achever vos souffrances. C’est tellement généreux de ça part admettez ! Non ? Ben c’est vous qui voyez…
En revanche, si vous êtes malencontreusement incorporé dans les partis « Hey t’assure grave mec ! » Ce qui admettons le n’est quasiment jamais arrivé. Vous vous retrouver alors dans une situation extrêmement inconfortable. Mais comment ce débarrasser de ce sociopathe hargneux et collant comme le vieux caca qu’il y a sous ma godasse depuis un mois ? Sans le froisser ni risquer un affrontement directe avec cette bête sauvage ? Y’a du dileme dans l’air…

Quand a la troisiéme partie bien heureux son ceux qui y sont ! L’air y est pur et le parfum délicat. La vie est belle ! Asrai est un psychopathe psychorigide et psychotique ! Qu’il vous ignore est la plus grande des félicités. Cela dit le terme est faible. Ignorer quelqu’un c’est déjà lui porter une forme aigu d’attention. Mais la c’est carrément de Fantomette qu’on parle. Asraï as l’étrange capacité de faire « Sélectionner Delete » dans sa tête bizarre. Et a moins de faire le mariole en agitant les bras sous son nez il ne vous accordera pas la moindre attention. Attention cependant : Notre cher ami n’aime pas les mariole, il n’aime pas non plus les excités, les vieux, les chats, ta tête, le fromage (le barbare !), l’odeur de l’herbe coupé, avoir faim, soif, chaud, froid, les orphelins, les pleurnichards, les gens fort, les gens faible, les personne plus grande que lui, les plus petites, les bébés, les adolescents, les adultes, ect ect….
Son cynisme n’as d’égale que son caractère putride et l’ambiance de mer** qu’il peut fiche en débarquant dans un endroit animé. Faire enrager un maximum de gens, ce délecter de leurs souffrance, jouer un sale tour machiavélique a une brebis égaré qui n’avait rien demandé, rien ne pourrais l’amuser plus ! La plupart du temps Asraï s’amuse, tout seul, avec…hmm pardon…Au dépend des autres ça vie c’est la grande éclate vingt quatre heures sur vingt quatre. Ben vouai quand on adore régler son compte a ce qui vous embête a la fin il reste plus grand-chose de pas « fun ».En fait c’est un joyeux luron notre petit bonhomme ! N’est t’il pas attachant ^^. Comment ça pas vraiment ?

Cependant notre gai compagnon n’est pas totalement hermétique au concept de « devoir »…Traduction, Asraï n’aime pas, mais alors pas du tout qu’on touche a ses affaires ! Débrouillez vous pour qu’il considère qu’une chose lui appartient et alors la…Il la défendra bec et ongles avec un rage et une détermination légendaire. Sachant qu’il appréhende et apprécie le concept « d’offrande » on peut toujours ce débrouiller pour qu’il se rende utile dans les missions. Lui faire lâcher le morceau après ça c’est une autre affaire. Pour Infos, le concept de « troc » lui est aussi familier.





Ahiii That’s a pure BOMB ATOMIC ! * Se reprends*
Le premier corps d’Asraï était une véritable montagne de muscle comme des sacs de melon, il devait donner dans les 2m 30 et peser un bon quintal de cruauté et de nerf à vif. Il a était longtemps habitué a manipuler cette véritable machine de force pure. Cela se ressent dans ça façon d’agir et de ce mouvoir, et oui ce n’est pas évident de ce refaire après tout. Lorsque notre cher ami c’est retrouvé catapulté dans le corps d’une espèce de crevette/mauviette/feignasse qui aurait perdu un bras de fer contre ma petite sœur, il a du…s’adapter. Heureusement habitué au entraiment de barbare bourrin spartiate il a pu se sculpter après des années d’effort titanesque une musculature correcte. Enfin pour lui il ressemble toujours plus à une gamine qu’a un vrai mec niveau carrure mais bon…. Une silhouette impeccable sans un poil de graisse et des muscles durs comme du titane c’est ce qu’il a réussis à faire a partir de l’espèce de gaufre initiale désavantagé héréditairement pour la force mais carrément abusé question vitesse de pointe.

L’éclat de sa peau métisse fait ressortir de façon surprenante la couleur étrange de ces yeux entre l’or orangé et le sang selon l’éclairage…et l’humeur d’Asraï. Il as des long cheveux entre le gris pale et le blanc pur qui encadre son visage de façon charmante, et qui, une fois lâché, lui descendent jusqu’au fesse (nan pas de commentaire pour qualifier ces dernières ^^), mais s’étant vite aperçut que les cheveux qui traine dans la figure en plein combat c’est pas pratique( et qu’au final il y a qu’Itachi qui peut se permettre de les repousser négligemment d’un geste plein de classe en plein combat) il c’est retrouvé avec des choix : Ce faire la raz boule ou en faire une natte très esthétique. Le choix a était vite fait….

Asraï est sensée être un dieu. Et un dieu ce doit d’avoir la classe, aussi est t’il doté d’un gout particulièrement rare chez les mecs pour s’habiller (Hein Naruto ?) En prime il porte des gants sanglant ses avant bras par des lanières de cuir. Il ne les enlève presque jamais, de un par qu’esthétiquement parlant c’est super classe, de deux c’est parce que quand on a autant tendance à cogner dans tout ce qui passe comme lui il est préférable de protéger ses mains.

Nous en venons enfin aux deux points les plus importants/dangereux/étranges de sa garde robe. Ces chaussure (Allez on remonte et on jette un coup d’œil ^^) Vous vous apercevrez sans doute de la présence inquiétante de cette lame sanglante sous sa chaussure, c’est l’une des armes principales qu’Asraï utilise, il aurait était un sagouin de ne pas utilisé l’agilité et la rapidité de ce corps en combat pas vrai. Ben imaginez comment ça peut faire mal ce genre de joujou quand on vise bien ? Deuxio, vous visez l’amulette qui valdingue autour du cou doré de notre cher ami ? Et bien il ne l’enlève strictement jamais, c’est grâce a celle-ci qu’il scelle la première âme de ce corps, sinon on a le malheur de lui enlever (déjà ça le mettra furax et ça va chauffer) celle-ci voudras livrer bataille pour son corps, ce qui est a l’origine de divers convulsion ainsi qu’une patache de gros mots irritant les chaste oreilles, au final (puisque l’autre c’est une fiotte) Asraï reprendra le dessus mais en cas de bataille c’est toujours bon a savoir ^^

Pour finir je pourrais disserter longtemps sur l’élégance et la souplesse de ça démarche féline, sur comment la lumière se reflète sur ses abdos parfait, sur la beauté de son regard de prédateur mais franchement je n’en vois pas trop l’utilité. Ca rends les mecs jaloux et de tout manière personne ne le lit jamais ^^

Enfin si vous voulez je vous le fait hein ?

Première passe d’armes ou les Origines…



Asraï est né dans un petit village non loin de la mer dans une famille pauvre. Il aurait pu avoir une vie tranquille à pécher du poisson et a arracher leurs tripes encore palpitante de leurs ventre pale, mais le destin, ce sacré farceur a l’humour des plus grinçant en décida autrement. Sa vie autrement plus trépidante car le Destin a un sens de la rigolade très décalé…Auquel cas l’histoire d’Asraï no Ashatar n’aurait pas lieu d’être.
S’il est un point de sa vie que personne n’as jamais pu éclaircir c’est bel et bien son enfance, mais bien plus tôt que la normale, avant même qu’il ne se mettent a faire des bêtise comme mettre de la peinture rouge sur les murs ou a piquer le chien du voisin a grand coup de kunai énergique comme tout jeune ninja qui se respecte.(Comment ça non ?)
De par les rares éléments que nous avons pu réunir il en ressort quelques constantes troublantes. La plupart concerne une étrange constatation : Son père et sa mère était tous deux faibles, mentalement et physiquement. Et cela as eu très probablement une influence importante sur l’histoire qui va suivre. Voici l’histoire d’Asraï tel qu’on le lui a rapporté dés son plus jeune âge, elle est probablement très éloigné de la vérité mais Asraï y crois de toute ses forces et en tire une satisfaction malsaine.
Chose étrange pour une femme qui ne pouvait plus avoir d’enfant sa mère détestait son fils au point tel qu’elle en devenait paranoïaque, elle avait l’intime et absolu conviction que son nourrisson de fils voulait sa mort. On pourrait douter de l’état de sa santé mentale mais dans ce cas précis on pourrait juste ce demander si elle n’avait pas vu un tout petit peu plus loin que la majorité des gens.
Asraï n’était pas un bébé normal, il ne dormait quasiment pas et gardait ses grand yeux ayant déjà viré au jaune brillant de prédateur, dont la pupille n’était pas encore fendu, ouvert. Il écoutait, il observait. Il ne pleurait quasiment pas. Ne bavait pas, mangeait proprement, ne babillait pas et ne jouait pas non plus avec ses jouets. Mais bon après tout ce n’était qu’un bébé, certes un peu coincé, mais un nourrisson quand même !

La nuit la Mère prétendait entendre des bruits envahissait la maison, comme si quelque chose de petit et de très silencieux se déplaçait en rampant, butant dans des objets. Quelques gloussements babillés effrayant murmuré après le bris de quelques objets précieux. Et lorsque qu’elle dévalait les escaliers raide des le noir elle trouvait la maison vide et obscure et le nourrisson les yeux grands ouvert dans son berceau.
Le père ne savait quoi faire pour calmer les inquiétudes de sa femme. De sombre cerne apparaissait sous ses yeux et sa silhouette déjà mince a la base s’était décharnée de façon alarmante. L’insomnie la rendait mauvaise et tourmentée et en quelques semaines elle était devenue maigre a faire peur. D’autant plus qu’il devait s’absenter pendant quelques jours et il craignait que sa femme fasse une bêtise. Une bêtise du genre définitif. C’est donc le cœur plein d’appréhension qu’il partit de la maison en ce promettant de revenir le plus vite possible.
Il était déjà depuis une semaine à un village ou il devait faire affaire, lorsqu’un messager vint le voir, la mine sombre. Il lui apprit alors que sa femme était morte d’une violente pneumonie du a la fatigue. En effet l’accouchement ayant déjà pompé une bonne partie de ses forces elle n’avait pas eut la force de résister à cette maladie.
C’est le cœur en peine que le père d’Asraï rentra chez lui, en partant il avait eut peur pour le bébé et c’était sa femme qu’il avait perdu. Il apprit qu’elle n’avait guère dormi après son départ car le bébé pleurait dès qu’elle avait le dos tournée et que cela l’avait suffisamment affaiblit pour permettre a la maladie de l’achever.
Il se souvint que sa femme était persuadée que son bébé voulait sa mort. Elle avait eut raison…en un sens.

Et cet enfant si étrange qui ne pleurait jamais sauf quand sa mère était malade. Ces grands yeux jaunes des plus étranges et ce calme affiché. Il y avait effectivement quelque chose de malsain cet enfant…

ll en était a ce point de ses réflexions lorsque des pleurs inquiétant se firent entendre, il se leva et descendit les escaliers à toute allure pour rejoindre son fils. Effrayé par les hurlements poignant que poussait le nourrisson soudainement. Il glissa soudainement, dévalant le reste des escaliers, cul par-dessus tête, se brisant la nuque comme une brindille. La dernière image qu’il emporta fut celle d’un jouet grotesque sur l’escalier alors que les pleurs de son bébé s’arrêtaient brusquement.

Asraï avait alors trois mois.

Quand à la suite on l’imagine bien, qui aurait voulut d’un gamin dont les deux parents meurent a quelques jours d’intervalles dans des circonstances étrange. Un bébé aux yeux et aux comportements étranges ? Personne. Les mots « maudits », « démon », « bizarre » furent les premiers mots qu’appris Asraï. On le plaça dans un orphelinat en compagnie de tout les autres orphelin « dontlafamilleàétaitmassacréparunegrosvilainetquiveulentsevenger » qui pullule hélas dans les rues de Konoha (humour ^^)
La encore le destin, ce petit vicieux, opéra un virage a 180° dans la vie d’Asraï. Il aurait pu grandir dans cet orphelinat, apprendre le métier de jardinier et passer le reste de sa, vie a arracher impitoyablement les mauvais herbe et a tailler sadique des bonsaïs…Mais non….c’eut était trop facile….





Je suis un Dieu ! Ou les illusions juvéniles….


Un groupe fanatique au cervelet brulé l’adopta, le considérant comme rien de moins que la résurrection du démon Ashatar et il fut traité comme un demi-dieu pendant toute son enfance ce qui eut quelques effets sur son développement psychologique. Et pas des meilleurs veuillez me croire. Le groupuscule se tenait bien évidement à une distance respectable de tous les villages ne voulant pas attirer d’attention sur leur petit messie. (Evidement, ils sont peut être dingue mais pas complètement con…). L’enfant aux yeux d’or grandis donc dans cet environnement exclusivement clos entouré de fou dangereux a l’éloquence (hélas) forte développée.

Il apprit à se battre et montra une force incroyable et une endurance exceptionnelle. Il fut formé a divers art martiaux, donc l’un proche de notre Aikido, il imposa la contrainte de toute les techniques « Ura » a son corps juvénile puis lors qu’il eut grandit et forcit il s’attaqua aux techniques « Renge ». Des que sa dextérité fut suffisante il apprit à lancer des kunai et des skurikens et acquis rapidement une habilité surprenante pour cet Art. Ont eut dit que ce garçon avait était crée pour les contraintes du combat. Il exploita son ambidextrie avec une détermination admirable, sa coordination fut poussée jusqu'à la perfection. Il travaillait dur, de l’aube au crépuscule ne se laissant pas de répits.
Oh quel garçons courageux vous direz vous ? Ou bien alors:Mais mais…ce garçon…C’est DIEU ma parole. Et bien non, il ne faut pas oublier que la perception même du monde d’Asraï était erronée. Il était persuadé d’être le meilleur du monde car c’était effectivement le cas dans sa communauté. Chacun de ses progrès, si infime soit t’il était applaudit, admiré avec une fougue que seul les fous peuvent déployer. Tout les enfants aime être soutenu et admiré, Asraï avide de cette admiration devient exactement ce que l’ont voulais qu’il devienne, plus on le félicitait plus il devenait arrogant et sur de lui, plus il devenait infect et cruel plus il était aimé. Il travaillait dur c’est vrai mais il ne le faisait uniquement par narcissisme. Rien de louable ni d’admirable la dedans.
Il fut élevé dans la conviction profonde qu’il était un tueur, un démon, un dieu de la guerre, il devint un véritable monstre de sauvagerie et de cruauté et n’en était que plus félicité. Il éleva la méchanceté gratuite au rang d’art et en tirait une profonde satisfaction a voir les autres souffrir de par sa main. Affectionnant particulièrement le sang humain il était considéré comme le démon Ashatar. Et le pire c’est que lui aussi y croyait : Vous auriez fait quoi vous si tous le monde vous avez dit depuis votre plus jeune âge que vous étiez un dieu ? Vous n’auriez sans doute pas eut de raison de penser le contraire. Et même pas envie d’envisager qu’on est pu lui mentir.
Il était Asraï no Ashatar le démon, un point c’est tout. Il était tous puissant et invincible et quiconque ce mettaient en travers son chemin en prenait pour son grade. Il ne connaissait pas la pitié et la notion de pardon lui était étrangère. Quand il arrivait a un endroit on mettait un genou en terre, on ne croisait jamais son regard d’or sous peine de punition et on ne lui adressait la parole que sous son ordre écrasant de mépris suintant. C’était la belle époque !

« L’adorable »petit bébé devint un colosse, un pur bourrin sans aucune finesse dans le combat, nourri au gruau de pierres pilées depuis l’âge de douze ans, capable d’enchainer 500 pompes sans tressaillir et de mâcher du diamant. Maniant avec une grande agilité une lourde chaine lesté au deux bout par deux énormes boulets hérissés de pointe enduite de poison lent…et douloureux. Combinez avec un caractère de dément, un penchant pour la cruauté gratuite plus que développé et une arrogance sans limite et vous obtenez à quelques détails prés Asraï. Du grand art.

Bienvenue dans le monde Réel…Ou la chute d’un faux Dieu.

Asraï venait tout juste d’atteindre l’âge canonique de 17 ans lorsqu’il rencontra un obstacle, le premier d’une longue file de violente claque qu’allait recevoir ce jeune guerrier donc l’arrogance n’avait pour rival que son propre narcissisme. Dieu seul sait comme il en avait besoin !
Or donc en circulant sur ce que les fanatiques avaient nommée de façon aussi grotesque que risible « son royaume » Asraï tomba sur un événement inattendu qui ébranla sérieusement son petit monde coloré de superstar nationale. Il venait d’entamer son footing matinal lorsqu’à une vingtaines de kilomètres de son temple son ouïe acéré repéra un bruit étouffé. Intrigué malgré lui (ses prêtres ne s’éloignait jamais en temps normal) il se rapprocha de la source de perturbation auditive. Trois jeunes gens s’y trouvaient assis en cercle plaisantant en se restaurant de plat étrange. Ce qui étonna Asraï au premier coup d’œil fut leur port de tête. Il se tenait droit et leur attitude respirait la fierté.

C’était quoi ce bordel ?!

Notre héros avec la subtilité qui le caractérise (vous ne trouvez pas que c’est bien dit ?) décida d’utiliser sa tactique habituelle du « on fonce dans le tas et on regarde ce qu’il se passe », après tout jusque la ça avait plutôt bien marché comme technique. A peine eut t’il fait un pas que les étrangers perturbateur changèrent complètement d’habitude. Avec une rapidité surprenante ils s’étaient remis debout et se tenait, armes dégainé, en formation de combat parfaite. Déstabilisé Asraï s’immobilisa…on…on venait de tirer une arme contre lui ? On le menaçait ? Lui ? L’invincible Dieu de la guerre ? D’où venaient ces gens ? De « Onestdesmaladeland » ? Une chose était sur il n’avait pas entièrement leurs tête.
Asraï pivota légèrement et toisa l’un des inconnu qui l'observait vu les coups d’œil interrogateur que lui portait les deux autre ce devait être le chef, hésitant d’ailleurs comme chef. Brave type, de l'instinct c'est bien. Asraï le détailla du coin de l'œil, méprisant à souhait. Il décida rapidement qu'il ne l'aimait pas. De un, c'était quoi cette couleur de cheveux pourris ? Asraï n'aimait pas les gars aux cheveux blancs, ça lui rappelait des vieux et Asraï avait horreur des vieux. Ensuite ce type était bronzé comme une tartine de pain grillé alors que lui avec ce temps continuellement pourris se payait un teint de lavabo javellisé. Il n'aimait pas les gens avantagé génétiquement, c'était de la triche. Ensuite il avait la classe. Plus que lui. Et les gens qui se payer plus le style que lui était par définition des ennemis mortels. Dixit Asraï.
En revanche le jeune blanc bec et ses deux acolytes tirèrent quand a lui une impression plutôt positive de cet étrange type aux yeux d’or qui sortait de ce fourré comme un diable de sa boite. Il ignorait encore a quel point cette comparaison était proche de la réalité. Il abaissa sa garde sensiblement et un grand sourire de crâneur aux dents parfaites fleurit sur son visage.

-Hey ! Tu nous as fait peur ! Tu sors d’où toi ?

Le ton était…presque affectueux… comme celui qu’on emploie en, parlant a un de ces horrible petit chien dont raffole les gens du troisième âge…qui ce ressemble s’assemble pas vrai ? Asraï en fut profondément irrité, on ne lui avait JAMAIS parlé sur ce ton et cela n’allait pas restait impunie ! Qui que soit ces individus il allait ce plier à la loi d’Ashatar.
Notre cher héros redressa crânement le dos et toisa de toute son imposante taille la bande de crevette rachitique qui par leurs attitudes l’insultait. D’un geste brusque il dégaina son armes (Rappel : Deux gros boulet couvert de pointe relié par un chaine) et la fit tournoyer d’un air menaçant. Encore une fois ses jeune adversaire ne réagir pas normalement. Il aurait du ce jeter a genoux et implorait a grand cri hystérique sont pardon, que, pour le principe, il ne leurs aurait pas accordé. Au lieu de cette raisonnable attitude ils se firent immédiatement menaçants. Tout une série d’armes acéré furent tiré dans un unique chuintement offensif et d’un geste leurs chefs qui avait brutalement perdu son sourire de jeune premier, leurs intima l’ordre de l’encercler. Méfiant et stupéfait décida crânement de leurs donner une leçons.

-A genoux ! Vous m’offensez ! Pliez vous devant votre dieu misérable petit rat !


A noter que notre jeune dieu était parfaitement fier de la dernière tournure de ça phrase. Il la trouvait particulièrement adapté à la situation. Aussi fut t’il horriblement vexé lorsque dans un bel ensemble les irritants étrangers éclatèrent d’un même rire et ce mirent a ce moquer copieusement de lui. « Non mais tu te prends pour quoi mon chou ? », « T’es un comique toi pas vrai ? », « Non mais vous avez vu ça tête ? », « Sorry mec ! Je ne sais pas comment on fait ! Tu me montre ? », « Rhoo arrêtez de le charrier les gars ! C’est dieu après tout ! »
Pour la première fois de ça vie Asraï se sentit…Ridicule…Et il eut singulièrement horreur de ça. Ca réaction fut rapide et violente. D’un geste il lança son boulet sur le chef. Il l’avait déjà lancé sur quelqu’un auparavant… les prêtres avait mis presque une demie heure pour désépingler le cadavre du boulet. Le pauvre ninja hilare ce le pris en plein face, Asraï sourit sadiquement en entendant les os craquer et la chair ce déchirer. Voila ce qui arrivait quand on riait de lui ! On finissait avec un boulet de 60 kilos incrusté dans la tronche.
Il y eu un drôle de « Pouf » agrémenté d’un épais nuage de fumée nauséabonde et notre charmant héros se retrouvant a contempler stupidement la vielle souche de bois pourris, grouillante de vers, cloué de façon irrémédiable sur son arme. Alors là…Il y pigeait que dalle notre compère. Des gens qui ce transforme en planche, il n’en avait jamais entendu parler. (Rappel : Il as était élevé loin du monde : « Ninja » ne fait pas partie de son vocabulaire). C’est ainsi qu’a 17 ans, son premier contact avec le monde extérieur eu lieu…Ainsi que ce que l’on pourrait poétiquement nommer : Le choc des cultures.

-Je sais pas qui tu es bonhomme mais tu commence sincèrement a me casser les pieds ! On est des Ninja de Kiri no Kuni et il est hors de questions qu’on ce laisser marcher dessus par un escogriffe comme toi ! Alors ou tu t’excuse, ou on t’apprend la vie moi et mes potes.

Asraï fit volt face. Le jeune homme bizarre qui pouvait se transformer en poutre venait de sortir de derrière un arbre de la clairière. Il n’avait une égratignure mais semblait sacrement remonté par contre. Asraï ce demanda briévement si ce « Ninja » ce moquait de lui ? En tout cas pour lui c’était du foutage de gue** pure et simple. Il le foudroya du regard et pour toute réponse cracha sur le sol avec assez peut de distinction avant de ce jeter dans la bagarre.
C’est ainsi que débuta la plus mémorable raclée qu’Asraï se pris dans sa vie. Il appris a ses dépend que bien loin de ce limiter a un simple combat au corps a corps, son adversaire était capable d’autre prodige que de ce transformer en planche. Il eut la surprise de voir son adversaire ce dédoubler en copie immatérielle et réussir a utiliser l’eau autrement que pour ce laver. Bref je vous laisse imaginer la boucherie qu’a était cet affrontement inégal…

La planche du Naufragé ou se Relever pour mieux replonger.

Les trois Kiriniens finirent par abandonner leurs proies à moitié morte (et vu le gabarit de l’animal ils y sont allés drôlement fort) en plein milieu de la foret ténébreuse et hostile après les recommandation d’usage « T’as appris la leçon j’espère Monsieur le seigneur tout puisant ? La prochaine fois que tu vois des ninjas de Kiri jette toi à genoux minable ! ». L’orgueil en miette, toutes ses convictions mise à terre, blessé pour la première fois de sa vie et par-dessus tout complètement ahuri. Comment une telle chose avait t’elle pu arriver ? Un dieu, de la guerre de surcroit, vaincu ? Par des gamins ? Lui qui était censée détruire des armée d’un geste de la main c’était fait démolir le portrait par trois môme. Il avait prétendu être des Ninjas ? Quel créature est ce donc ? Quels était la nature des prodiges dont il venait d’être témoin ? Quel sorte d’être humain était capable de ce dédoubler et de transformer l’eau en oiseau tranchant qui assaillait leur adversaire de tout part ? Et pourquoi lui, un dieu n’est ce pas, pourquoi donc était t’il incapable de faire des choses pareille ? Quelle blague !

Y’a comme qui dirait quelqu’un qui lui devait quelques explications…

Fou de rage notre tumultueux héros se remis d’aplomb et, a pas lent et mal assuré, pressant ses mains sur ses plaies. Chaque effort le rapprochant d’une vengeance bien mérité. Ce fut la troisième fois et non la dernières ou le destin d’Asraï aurait pu basculer. Il aurait pu ouvrir les yeux, massacrer tout les prêtres qui se sont royalement fichu de sa brave gueule pendant des années entière et passer le reste de sa vie à errer dans la forêt et a éventrer des lézard a tour de bras. Mais le Destin est un sacré petit rigolo vous savez ?
Le problème avec les Fanatiques c’est qu’il arrive toujours à trouver une raison pour défendre leurs idées, même dans les cas les évident de mauvaise foi ! Ce travail as était d’autant plus facile car Asraï ne demandait qu’a être convaincu… Enfin…Le grand prêtres a quand même passé quelque minutes difficiles lorsqu’Asraï lui est tombé dessus a bras raccourcis, il n’y que parce qu’il était vraiment a bout de forces qu’ils ont réussis a dénouer ses doigt crispée autour de la gorges du vieil homme terrorisé…A cinq.
Pour vous donner un aperçut de ces minutes mémorables qui ont consisté dans l’essentiel par un dialogue constructif du style :

Asraï :« J’suis censé être invincible pas vrai ?! »,
Prêtres :« Argll ! »
Dieu en colère :« Alors pourquoi je me suis fait défoncer ? Hein ?! »
Proie sans défense« Urglaaaaaaaah »
Bourreau sadique : « Ouais ouais ! Je te crois ! En attendant tu va gouter mon courroux divin tiens ! »

Bref, après coup, le grand prêtre c’est contenté de pondre à un Asraï couvert de bandage une histoire invraisemblable sur les « épreuves » qu’il devait passer et patati et patata…Vous avez pigé le principe. Asraï trop content d’avoir un raison pour expliquer ça défaite retentissante c’est contenté d’avaler tout ça de mauvaise grâce…Il n’en reste pas moins qu’il était moins aveugle qu’avant…Un petit peu plus méfiant. Et franchement ce n’est pas du luxe !
Depuis ce regrettable incident, ses blessure à peine refermé notre jeune inconscient essaya avec un acharnement, certes risible, mais quelque peu compréhensible de reproduire les prodiges dont il avait était témoin. Mais allez savoir pourquoi, il eut beau ce concentrer comme un malade, vociférer comme un rhinocéros, rien a faire. Apparemment, pour lui, le seul moyen de se dédoubler serait à l’aide d’une lame bien aiguisé, quand aux transformations en poutres et bien il pouvait oublier, quand a faire réagir l’eau…A la limite avec une très grosse pierre et un ennemis apathique juste a coté d’une très grande flaque d’eau…Oui dans ces conditions il pourrait éventuellement tremper a mort son adversaire…A savoir si il préférait pas l’envoyer directement dans la tronche de son malheureux adversaire…Plus rapide et ça aurait au moins le mérite d’être radical. « Ah ouais tu sait faire faire bouger l’eau ? Et ben moins je fais voler les cailloux ! Très loin, très fort et de préférence dans ta G***** ! »

Plusieurs années passèrent, Asraï grandit, forcit encore de carrure. Son arrogance et son assurance aurait quasiment réduit quelqu’un en cendre. Il avait finit par troquer ses deux gros boulet à contrecœur contre deux très (très) grosse épée, qui en étant certes bien moins originale et sensiblement moins impressionnante et quand même plus pratique. Au moins il pouvait les utiliser plusieurs fois de suite sans passer trois quart d’heure à arracher le malheureux cloué dessus.
C’est alors que le chef des fanatiques décida de mettre son plan démoniaque a exécution *musique tragique*. Et oui, c’est le méchant de l’histoire après tout ! Et les méchant doivent TOUJOURS avoir un plan machiavelelico-monstrueux sinon ce ne serait pas des méchants pas vrai ? Et avouez qu’avec une machine a fabriquer des cadavres de façon industrielles telle qu’Asraï ce n’est pas bien compliqué d’avoir de la suite dans les idées.
Il décida sagement de d’abord lâcher son protéger sur quelque chose de soft au départ. Pas très loin du temple de notre héros il y avait une toute petite communauté de bucheron toujours habillé en jaune et qui était persuadée que dans la foret il y avait une créature démoniaque assoiffé de sang qui était attiré par le rouge. C’est à cet endroit que les prêtres allait faire leurs course pour nourrir leur poulain (et dieu seul sait qu’il mange comme un ogre) depuis des années.

Asraï fut ravi d’apprendre la nouvelle « Sang ? Tripes ? Massacre ? Ouaaais !! » Et s’armant jusqu’aux dents partit au pas de course vers les futures ruines en hommage à sa gloire avec l’enthousiasme débordant d’un gamin de cinq ans qui va a Disneyland. (J’adore la comparaison XD) Il commença par latter le gogol qui debout sur une vielle souche les bras écartés faisait le malin devant ses potes « Haha je suis le plus courageux ! Je tourne le dos à la foret avec le bruit d’un rhinocéros entrain de charger dans la foret qui fonce vers moi ! Haha j’suis trop malin » (Vous avait reconnu [I]Le Village[/] j’espère ?). S’en suivit une boucherie héroïque dans laquelle notre sympathique héros s’amusa comme un petit fou. N’est t’il pas mignon ?
Perchés sur une colline, en larmes, les prêtres regardaient avec l’émotion d’heureux parent abandonnant pour la première fois leurs enfants à l’école (en sachant qu’il devoir s’y coller pendant au moins 10 ans) leurs petits protégés rugir de joie, un cadavre empalé sur son épée, entrain de courser une bande de gamins hystérique pour la faire la peau. C’était un véritable enfer de cervelle rependus, de membres palpitant, de boue sanglante et de cris de souffrances poignants. C’était le royaume d’Asraï. Celui d’Ashatar le Démon.
Un sourire jusqu’aux oreilles couvert de sang, Asraï revint vers ses manipulateurs préférés laissant derrière lui des échardes de bâtiments (Il s’était amuser à réduire les maisons en plus petit morceaux possible) et un gros tas de viande passé au mixeur.

En voyant ce spectacle infernal le Grand prêtre décida qu’Asrai était prêts. Prêts pour le Grand Rituel.

Rituel ou comment faire une énorme bêtise sans le savoir.

Le grand rituel consistait à faire une conneries tout simplement énorme avec un maximum de risque et absolument rien a gagner car de toute façon les invocateur sont les premiers a ce faire bouffer. L’Invocation du Dieu de la guerre. Ou plus précisément, vu qu’ils considéraient qu’Asraï était la réincarnation psychologique du dieu. La convocation de son enveloppe charnelle pour qu’Asraï puisse s’y immiscer et ainsi devenir tout simplement invincible. Et pouvoir ainsi vaincre les légendaire ninjas dans un corps indécoupable/ignifugé/étanche/super-rapide/super-balaize/carrement-trop-canon/ect…C’est ça et le Père noël il existe et même qu’il se rase tout les ans !
Asraï du rester en prière intensive pendant des heures, ce qui pour lui consistait essentiellement a une bonne sieste. Après trois jours de jeûne on lui fit manger tout un tas de trucs dégoutants aux couleurs bizarres et la consistance non moins répugnante. Que ce qu’il ne faut pas faire quand même pour devenir Dieu ! N’importe quoi.
On le lava/parfuma/encensa/habilla/coiffa (Miracle !). Et on estima qu’il était prêt notre charmant jeune homme a pressent irrité par tout les mauvais traitements qu’on lui avait fait subir. Durant ce laps de temps le grand prêtre avait tracé un gigantesque cercle d’invocation bien compliqué avec plein d’arabesque grotesque. Il l’avait trouvé dans un vieux bouquin tout poussiéreux qu’il avait découvert lors d’un gros éboulement de falaise qui avait faillit le tuer, il y avait plein de trace de sang sur les pages. Il devait bien marcher pas vrai ? Comme quoi on pouvait être un gros malade mental et être complètement naïf
Il eut une grosse fête. Avec danse, tambours, boisson très alcoolisé. Bref tout ce qu’il faut pour faire une belle boum un peu primitive. Puis le rituel d’invocation commença. Asraï agenouillé au centre du pentacle en prière du endurer une heure de charabia incompréhensible débité par un vieux fou vêtu d’un costume de cérémonie (un slip kangourou en cuir et des petites épaulettes a plume) qui égorgeait un poulet/veau/chèvre/lézard toute les cinq minutes.
Alors même qu’il commençait a s’impatienter il se passa quelque chose. Il se sentit tout d’un coup très léger, le pentacle s’illumina et il tomba dans les pommes pour être projeté dans un cauchemar qu’on aurait pu croire fait sur mesure pour lui….


[ Episode réservé pour le Test RP =)]


Résumé pour pas perdre le fil ^^ : Asraï à était projeté dans le corps d’un gamin de 10 ans faible comme une serpillère et qui, de surcroit, était entrain de ce faire exploser copieusement la face par une bande caid décérébré. Asraï se casse le poignet en leur réglant leur compte (il n’avait pas compris que les bras de son nouveau corps étaient aussi fragiles que des brindilles)
Il intègre ensuite l’académie en tant qu’Aspirant ninja et découvre avec joie les secret de la transformation en planche.

Et autres aventures si j’ai pas la flemme ^^






Requiem, le Pardon des fous.


Plusieurs années plus tard, 26eme anniversaire mental d’Asraï, 16eme physiquement. Les fruits de son entrainement exaltés se sont fait sentir. Le squelette nerveux s’est transformé en beau jeune homme élancé a la musculature ciselé. A présent expert dans la manipulation de l’eau et ayant parfaitement réussis à combiner sa propension à foncer dans le tas a la Chuck Norris avec la vitesse héréditaire de son nouveau corps, on pouvait dire qu’Asraï était devenu fort. Plus fort et plus libre que jamais le vieux fou et son compère n’aurait jamais pu l’imaginer. Plus en colère aussi.
Il lui avait fallut un temps effroyable pour accepter le fait de ne pas être la réincarnation d’un dieu. Asraï ne se rend jamais après tout, même à l’évidence. Et puis quitte à avoir le choix c’est quand même mieux d’être un dieu qu’un humain non ? Seulement le choix il ne l’avait pas. Et cela il avait eu du mal à s’y faire. Même si c’est bien clair dans sa tête maintenant ça ne l’empêche pas de ce la jouer style quand même hein ? Y’a des petits plaisirs qu’on se refuse pas ^^

Asraï as la vengeance dans le sang, et ça lui faisait carrément mal de savoir que la petite bande de rigolo qui l’avait manipulé depuis sa plus tendre enfance et faillit le tuer pour le projeter dans un scenario de cauchemar, continuait de ce balader tranquillement dans la nature. Mais par-dessus tout, celui qu’il voulait attraper plus que tous les autres c’était lui : Le grand prêtre, cette espèce de petit menteur a deux balles, la cause principale de tous ces problèmes. Lui, tous les autres pouvaient lui échapper mais lui…Lui il fallait absolument qu’il en prenne plein la tronche. Asrai allait le passer à la moulinette en commençant par les orteils.
Durant toutes ces années Asraï avait fait des recherches pour le retrouver. Au moment ou notre histoire recommence il sait enfin ou il se trouve. Et il est en route, ses armes bien aiguisé et un sourire aux lèvres. Le célèbre mythe de Frankenstein (pas facile a écrire ><) va de nouveau ce vérifier, le créateur se fait poutre par sa propre création, qui fait joujou avec les dieux finit par s’en prendre plein la tête et « qui pisse au vent se rince les dents » dans un registre moins poétique. Et quand il s’agit d’Asraï le rinçage fait sacrement mal et ne s’arrête pas qu’aux dents.
A la frontière du pays du feu, se trouvait une petite secte qui vénérait le dieu Ashatar. Leur chef n’arrête pas de prêcher que leur dieu s’est réincarné il y a des années et qu’il va venir mettre en pièce tout les mécréants. Ca rappelle quelques trucs pas vrais ?
Il retrouva avec des sentiments mitigés les lieux de son enfance et se dirigea avec une détermination sans faille vers son ancienne blague de temple. Il trouva sans peine son grand prêtre vautré lamentablement dans son trône de marbre noir. Dans ses souvenir c’était quelqu’un d’impressionnant qui en imposait même s’il sentait l’oignon et avait tendance à se répéter. Un être quasis mythique doté de pouvoir surnaturel (enfin moins que lui hein ?). Il retrouva un petit vieillard édenté bavant vert sur sa tunique en bredouillant des malédictions. La perte des illusions dont il avait s’était entouré ne lui avait fait du bien dit donc ! A moins que les six années de séparation ait eut autant de poids ses les épaules osseuses du vieillard ? Ou bien les deux…Va savoir…Et l’un comme dans l’autre Asraï s’en moquait royalement.

Il aurait quand même bien aimé que le vieux le fou le reconnaisse en crevant….

Asraï dégaina un kunai effilé, écœuré par la pauvre loque hoquetant qu’il avait en face de lui. Quelle misère quand même, il n’était pas allait jusqu'à imaginer un combat épique contre le vieillard mais un peu plus de résistance aurait était quand même bienvenue. Sérieux ça se voyait qu’à peine il allait le toucher qu’il allait claquer direct ! La moulinette elle pouvait allait a la poubelle ! Rha la la…
Sans plus de sentiment qu’une espèce de frustration et de sentiments d’inachevés Asraï le passa par le fil de sa lame. Le cadavre décapité glissa sur le sol alors que la tête décollait, heurtait le mur et le fixait d’un air choqué avec de grand yeux stupéfait rongé par la cataracte.
Alerté par le bruit un petit groupe de fidèle rappliqua au triple galop pour découvrir la scène. Asraï qui jouait a « C’est qui, qui va baiser les yeux en premier ? » avec la tête tranché de leur chef. Hurlement de terreur, hystérie collective, évanouissement intempestif. Le chaos éclata dans la pièce, quelques uns (les moins atteint sans doute) profitèrent de l’absence de réaction d’Asraï pour décider sagement de mettre de champ en lui et eux. D’autre moins malin (ou plus dingue) décidèrent de l’attaquer.
Malade de tant de stupidité concentré Asraï ne désiré plus qu’une chose, s’en aller et ne plus jamais entendre parler de cet endroit maudit. Sa vie n’était plus ici à présent. Lui qui était venu en ces lieux avec l’intention de massacrer jusqu’au dernier tout les menteurs ce trouvait tellement écœuré par leurs attitudes qu’il en venait a croire qu’ils ne méritaient même pas de mourir par sa main. Rien de miséricordieux la dedans.
Alors Asraï s’en fut. Laissant derrière lui toute une bande de dingue aux instincts malsains. Hey le monde et grand ! Y’as de la place pour tout le monde. Et vu la bande de petite frappe qui composaient cet misérable bande, ils risquaient pas de lui faire de l’ombre.

C’était il y a un an…

Si Asraï avait su ce que c’était le mode essorage dans une machine à laver, il n’aurait pas hésité l’employer pour qualifier ce qu’il ressentait. Pour l’instant la teneur de ses pensée était par trop grossière pour le retranscrire (on sait jamais qui va lire après tout). Aveugle sourd et muet il avait l’impression distincte de se faire rosser dans les règles de l’art par une dizaine de grand gaillard…armé de poing américain.

Aussi soudainement que cette désagréable situation avait commencé, elle s‘arrêta brusquement. Trop fier pour manifester le moindre sentiment de soulagement excessif il en ressentit cependant une certaine joie, rien de très démesuré hein ? A dire vrai il en était carrément mort de soulagement le petit père. Il en connaissait un qui allait passer un sale quart d’heure ! Que ce que c’était ce traitement ? Il avait mal de partout et en plus il voyait super flou…Ce pourrais t’il que l’invincible corps d’Ashatar souffre d’une myopie qui rendrais une taupe malade de jalousie ? Asraï en doutais. Il n’avait qu’a attendre deux ou trop secondes…Quelle poisse…
C’est alors que l’impossible ce produit : Un couinement terrifié de fillette de quatre ans, affreusement aigu, horriblement humiliant s’échappa de sa gorge. Qui ? Que ? Quoi ? Moi ? Un tel bruit s’échapper de MA gorge ? Asraï avait déjà était beaucoup de chose, content, hystérique, furieux, vexé mais jamais au grand jamais il ne s’était sentit aussi choqué.

*Hyaaah laissez moi ! Ne me faites pas de mal !*

La voix avait résonné, misérable petit couinement, dans son esprit, ou plutôt à coté de son esprit. Profondément perturbé Asraï tourna son regard psychique en direction de la « voix ». Il trouva un petit tas tout tremblant. La quintessence de la faiblesse et de la lâcheté même. Dont le credo semblait entièrement tourné vers la pitié bienveillante que ses agresseurs devaient manifester en renonçant au plaisir de maltraiter une petite fiotte comme lui. Comme si s’était possible, mais quelle buse alors !

*Bordel mais t’es qui toi ?*

Avant même que ce squatter mental puisse esquicher le hurlement de terreur déchirant qui vaincrait haut la main tout les braiments de pétoche poussé par tout les trouillards de la planète depuis la création du monde (Autant dans le volume de décibel que dans la fréquence aigu, spécial irritage de nerf, qui est, ô combien génératrice d’ennemis soudain affreusement déterminés à faire cesser brutalement ce désagrément sonore.) Asraï retrouva la vue…Pour ce retrouver avec un énorme poing congestionné aux phalanges rougit a trois centimètres du visage, celui-ci, il faut le préciser en partance direct pour le futur steak sanguinolent que serait le nez d’Asraï. Sous l’impact du coup, l’esprit de la fiotte s’évapora littéralement comme une bougie soufflé par un cyclone. Tout droit dans les pommes sans passer par la case départ. Un vrai dur à cuire.
Asraï lui, serra les dents comme un homme et encaissa le coup sans broncher. Un vrai coup de fillette. Un gout de sang acre envahi sa bouche, excitant encore plus ses instincts meurtrier. Le propriétaire de ce poing…Il allait tellement lui faire sa fête…Même sa mère serait incapable de reconnaitre son test ADN après la raclée épique qu’il allait lui ficher…. Les gloussements dindonesque grossiers qu’il entendait a travers ses oreilles bourdonnantes lui indiquèrent que ses proies était au nombre de trois. Un rapide coup d’œil lui appris que ce n’était qu’une bande de gamin donc le plus âgé devait encore porter des couche culotte. Environ dix ans quoi. Et que leur QI était très probablement situé dans le rouge…Pour l’attaquer déjà…Fallait pas être une lumière.

Un léger détail cependant rendait la scène quelque peu irritante. C’était des gamins…Qui n’avait pas dépassé la décennie réglementaire…Alors pourquoi est ce qu’il devait lever la tête pour les regarder ? De l’endroit ou il était il avait une vue imprenable sur les narines répugnante et encombré de ces sale petite peste…Et lever la tete pour regarder quelqu’un, ben…Sa faisait genre six a sept ans qu’il en avait perdu l’habitude.
Soudain envahi d’un affreux doute il baissa la tête et observa ses mains. Mise à part leurs carnations étranges elle était des plus banales…Chez un gamin qui n’avait jamais tenu d’arme de sa vie. Ben alors ou était passé les gigantesques battoirs capable de broyer des noix de coco d’une simple pression ? Ou était les deux centimètres de cornes réglementaire chez tout guerriers qui ce respectes ? Les ongles cassé et noirci par la crasse ? C’était ça le corps tout puissant d’Ashatar ? Un mètre a tout casser et des mains de pianistes malade ?
Horrifié il porta la main a sa nouvelle épaule. Enfer et damnation éternelle ! On sentait l’os sous la fine couche de peau tendu dessus. Houston nous avons un problème ! Avec un cri d’horreur il entreprit de ce palper de partout. Des jambes minuscules comme des baguettes, tout juste capable de maintenir la station debout, des abdos caractérisé par leur absence totale, des grandes oreilles, des avant bras de Pokémon. Aaarg ! C’était quoi ce corps de looser ?! Il avait peur de comprendre...Cet infâme cretin atavique avait loupé son sortilège !!

-Que ce que tu nous fais le gogol ? Y’a une guêpe qu’est renté dans ton pull ? Ricana la grosse brute avec un reniflement élégant suivit d’un molard jaunâtre du plus belle effet.

Asraï pétrifia aussitôt, une immobilité de prédateur. Il braqua un iris luisant de haine et de mépris sur son adversaire. Il était d’une humeur massacrante et cet idiot avait eu la merveilleuse idée de se rappeler à son bon souvenir. Pile quand il avait besoin de se défouler. Un peu de chance dans son malheur. Gamin ou pas il allait s’en prendre une, et une belle ! Spécial Asraï ! Avec plein de sang de tripes qui gicle et de hurlements. Le pied quoi.

-Hey mec ! Regarde ses yeux ! Ils ont changé de couleur ou quoi ?! Intervint la victime n°2 avec une perspicacité et un sens de l’observation à tomber par terre.

Asraï en aurait presque applaudit…Presque.
En attendant c’est le bruit des claques qui allait pleuvoir. Il se ramassa sur lui-même prêt a bondir comme un félin…Rectification : Prêt a foncer comme un tank hyper blindé dans le tas selon ça très chère tactique de guerre ultra évolué. Les voyous eurent un mouvement de recul. Et ouais il devait pas vraiment s’attendre a ce que leur souffre douleur favoris passe soudain du mode, je vous supplie en chiant dans mon froc au mode offensif, avec en prime un regard de meurtrier ultra déterminé…Et surtout avec le sourire. A ce moment la il aurait pu battre en retraite…Malheureusement pour eux, leurs maigres neurones étaient tout juste capable d’envoyer un signal continue « Je suis un boss, c’est une fiotte » en boucle qui eu pour effet d’annihiler complètements le vain soubresaut que leur « instincts de survie » s’échinait à leur envoyer. Pas de bol comme dirais l’autre.

-Tu veux t’battre ? Postillonna le pseudo chef avec l’assurance des imbéciles, On va t’en mettre plein la tete, tu va…

Asraï ne sut jamais ce que cette petite frappe de bas étage en couche culotte pronostiquait pour son avenir proche. Il n’était pas vraiment de genre à attendre quatre plombes que sa pipelette d’adversaire est finit de déblatérer sa vie. Il s’en cognait grave a dire vrai. Lui ce qu’il voulait, et (dieu seul sait comme il peut être borné voir obtus notre petit pote !) c’était réduire en miette ces trois mécréant qui avait osé lever la main sur lui ! Et le tourner en ridicule de surcroit ! Jamais il ne laisserait plus passer ça. D’une détente brusque il bondit tête baissé vers son adversaire avec un hurlement de charge des plus discrets. Il y eut une espèce de distorsion autour de lui. Il dépassa comme une flèche son adversaire stupéfait, trébucha et se mangea magistralement par terre.
Après un roulé boulé des plus humiliants, il termina sa course cul par-dessus tête contre le mur. Un vraie numéro de clown, il l’aurait voulut qu’il n’aurait pas fait mieux ! Bien entendu les trois cretin se tenaient littéralement les cotes. Et lui…meurtrie et rabaissé…dans la boue…la tête en bas, pas fichu de frapper un adversaire a trois mètre de lui sans ce payer le mur situé a dix mètres de la…Il passait pour un bouffon… A présent il n’avait plus le choix. Tous les témoins de la scène devaient disparaitre…Définitivement.
Le regard flamboyant il se releva lentement. Son regard d’or en fusion porté sur les espèces d’idiot qui avait était les spectateurs de sa débâcle…Non pas les spectateurs : les responsables, s’il n’avait pas était là, rien ne serait arrivé pas vrai ? Misérable cloporte inique, il allait nettoyer la planète de leurs présences putrides. Et cette fois hors de question de trébucher. Il irait droit au but.

En prenant le mur comme appuie il se précipita vers ça cible sans le lâcher des yeux. Distorsion. Impact. Son poing crispée cueillis la crapule hilare en plein dans la rate. Pause. Celui décolla du sol de plusieurs centimètres, crachant du sang, tout envie de se marrer volatilisé. Il partit en arrière et s’écrasa deux mètres plus loin. Si Asraï avait était dans son vrai corps il aurait était éjecté sur orbite. Direct dans les choux, mieux que Rocky Balboa : Asraï no Ashatar.
Notre héros se redressa lentement, ayant une conscience aiguë de la classe absolue qu’il possédait en cet instant. Un dieu as le sens de la mise en scène « (Paragraphe 14 du grand livre d’Ashatar) La douleur fulgurante qui lui transperçait le bras, du poignet a l’épaule ne le fit même pas tiqué. T’es un dur mon gars ! Il daigna baiser les yeux vers son bras droit qu’après quatre douloureuses secondes. Il eut la surprise de le voir former un angle inquiétant avec le reste du corps. Fragile comme une biscotte ! D’un geste il remit les os en place en serrant les dents. Messages reçu, jusqu'à nouvel ordre il était hors de question de frapper directement son adversaire. Un bâton ou un truc pas trop lourd ferait l’affaire. Son regard fut attiré par un éclat métallique. Un drôle de couteau triangulaire étiré était tombé prés de sa victime. Il le ramassa avec un grand sourire. CA c’était parfait. Il allait pouvoir le découper en tout petits bouts avec ça…Parfait, parfait parfait…Mais avant. Il braqua son regard vers les deux brutes restantes qui observait la scène, pétrifié de trouille. Il avait d’autres petits problèmes à régler….

Les deux brutes, soudain plus très courageuse avec leur chef mis a terre en un coup de poing par leur crevette favorite décidèrent avec sagesse d’aller raisonner des cause et des effet un peu plus loin…Genre a deux ou trois pâtés de maison d’ici…Deux trois kilomètre tant qu’on y est… C’est vrai quoi, ça devait faire trois ans qu’il frappait régulièrement cette petite fiotte de Kiran, et là, d’un coup, il mettait a terre Riko puis remettait son bras en place sans broncher (et tout le monde se souvenait encore de son évanouissement intempestif lorsqu’il s’était coupé a l’entrainement de skurikens) et ramassait un kunai avec un air de fouine psychotique…Avant de les regarder d’un air …comme s’il se demandait s’il les préféraient au four ou a la broche....Avec un même hurlement d’alerte il firent volt face et s’enfuirent en courant.

-Hyaaaaaah Il est devenu dingue ! Il a tué Riko ! Il a un couteau. !

Ecœuré par tant de lâcheté, ne pouvait t’il donc pas affronter leurs destins la tête haute ? Aucun sens de l’honneur. Bah sa lui ferait un peu d’exercice. Il se lança à leur poursuite, son couteau brandit devant lui, braillant des menaces horribles. Pourquoi s’en priver ? Ca leur fichait encore plus la trouille, c’était fun quoi !
Le problème c’est que lorsqu’on court en braillant comme un malade et bien…on ne court pas très longtemps. D’autant plus lorsqu’on est blessé et qu’on as l’endurance d’un chamallow sous sédatif. Au bout d’une petite centaine de mètres il fut forcer de s’arrêter, une point de coté titanesque lui sciant le coté...En plus il commençait à faire ce qui ressemblait bien a une crise d’asthme carabiné. Mais dans quelle galère est ce qu’il était tombé ?! A bout de force il se traina vers une fontaine et plongea sa façon ça tête dedans. L’eau fraiche lui remit les idées en place. Revers de la médaille, « l’autre » commença a s’agiter. Asraï serra son bras cassé et celui-ci replongea aussi sec. Resistance a la douleur, ZERO.

Assis sur de rebords de la fontaine il promena son regard pour la première fois autour de lui. il se trouvait à présent sur une petite place isolé. Le minuscule bassin trônait de façon grotesque, hommage incongru à un endroit insignifiant. Le lieu était entièrement désert. Asraï présuma qu’il ce trouvait dans un « Ville ». Mais telle qu’on lui avait décrite elle était animé et bruyante. Or c’était le calme plat. Pas un bruit. Pas de signe de vie. Les grands bâtiments carrés le surplombaient majestueusement, comme les arbres géants de son enfance mais en bien plus étrange.

Il se pencha vers le bassin et observa son nouveau visage. Il avait des traits doux, la peau mate et des cernes très sombres sous les yeux. On aurait cru que le propriétaire de ce corps n’avait pas dormit depuis des semaines. En tout cas une chose était sur, il n’était pas dans le corps d’Ashatar comme promis. Et maintenant ? Il était coincé dans un corps qui n’était pas le sien dans un endroit inconnu. Pas bon. Pas bon du tout même…Dramatique en fait.
Il y eu une espèce de « Voum » juste derrière lui et une ombre l’engloba. Terrifiante et autoritaire. Des mains larges comme des battoires le saisirent par les épaules et il fut projeté en l’air. Il eu a peine le temps de jurer qu’on le saisi au vol avant de le jeter sans plus de considération d’un sac de pommes de terre sur une épaule dure comme du béton.

-Aller hop ! Direction l’académie ! Sale môme va ! Brailla l’inconnu.

Asraï se débattis, jura comme un charretier, menaça de mille mort son ravisseur. Rien à faire. Il était bien trop faible pour échapper à son emprise. Mais que ce que c’était ce bled de malade ou on ce faisait attaquer tout les cinq mètres ? En tout cas quel que soit cet endroit…Cet Académie…Il était bien partie pour y aller…

Et zut…

Après une cavalcade effrénée à travers la ville, aussi éprouvante pour les fragiles nerfs d’Asraï que pour son estomac. Et probablement aussi pour l’oui de son ravisseur costaud qui devait avoir les oreilles qui sifflaient sévère avec l’avalanche d’insulte et de menace qu’Asraï avait mis un point d’honneur a faire pleuvoir sur lui sans interruption d’aucune sorte. A défaut de ce débattre…
La brute le jeta sans ménagement sur le sol poussiéreux. Profondément vexée du laxisme avec laquelle, lui, un dieu pas vrai ? Etait traité par un illustre inconnu juste parce qu’il avait plus de muscles que lui ! Il se releva d’un bond souple…essaya. Ses jambes flageolantes cédérent aussitôt sous lui et il se retrouvant a genoux. Retour à la case départ. Mais quel corps de fiotte ! Il avait à peu prés autant de muscle qu’un bol de porridge glacé. Il voulait retourner dans son corps ! Il voulait pouvoir châtier comme il ce devait tout ces mécréant qui s’acharnait à le défier depuis son arrivé. Il avait était frappé, humilié, sali, blessé puis enlevé et était dans l’incapacité physique de se relever pour se battre pour son honneur ! Il en avait presque des larmes de rage dans les yeux.
En serrant les dents il se releva lentement avec beaucoup de précaution et foudroya méchamment du regard son ravisseur. Faute de mieux. Il se demanda brièvement si ses jambes tiendraient s’il décidait de se jeter sur ce gars…probablement non. Que c’était rageant ! L’homme qui lui faisait face était un grand escogriffe blond aux grands yeux vert glacial. Il était aussi carré d’épaule qu’un mammouth et a peut prés aussi imposant. Un calme effroyable s’échappait de lui comme un courant glacé. Il rendit sans broncher son regard a Asraï qui refusa farouchement de détourner les yeux. Et puis quoi encore ! Ce type avait déjà de la chance qu’il soit dans un moment de faiblesse, sinon faut pas croire ! Il ressemblerait déjà à un petit tas de viande froide !
Pour ajouter encore a son calvaire, le géant soupira et s’accroupis pour ce mettre a sa hauteur. Même comme ça il se payait la classe. Ce n’est pas peut dire ! Il y avait soudain une grande tristesse dans les yeux de cet inconnu lorsqu’il le regardait. Mais c’était qui ce gars bordel !

-T’es un bon p’tit gars Kiran…Laisse pas les autres te marcher sur les pieds comme ça !...Tu verrais ta tête…Tu fais peur à voir. T’es un homme gamin ! Si quelqu’un t’embête tu lui poutre sa tronche et tu le laisse ramasser ses dents ! C’est comme ça que ton père faisait…On l’as pas longtemps embêté tu peux me croire !

Lui ? Un bon « p’tit gars » ? Et puis quoi encore ! Y'avait erreur sur le personne ! Et cette philosophie de vie ça faisait des années qu’il l’appliquait…à la lettre. Il parlait au propriétaire de ce corps apparemment…Kiran…C’est comme ça qu’il s’appelait alors ?...Un nom qui flairait le blaireau a trois kilomètres. Qui lui allait comme un gant en quelque sorte. Et bien Kiran si ton pater devait ressemblait a quelque chose et bien toi tu stagne a l’état de petit têtard misérable jeté dans un bassin de requin...Et jusqu'à qu’il trouve une nouvelle solution, Asraï allait squatter ce corps, aussi peu agréable a vivre ce trouvait-il ! Dixit Asraï. Et profites-en pour rester le plus longtemps possible dans le coma ! C’est mieux pour toi.

Le grand gaillard face a lui profita de la légère absence d’Asraï pour lui tapoter paternellement la joue. Il la retira vivement lorsqu’Asraï voulut y planter ses canines acéré. Nan mais il se prend pour qui lui ? La comédie avait assez durée ! Asraï tituba vaillamment en armant son unique bras en état de fonctionner correctement. Il lança son poing en direction de la figure de son ravisseur. Un coup lent et peu puissant visible à trois milles kilomètres. Le grand escogriffe le repoussa d’un geste de main négligent, comme on chasse une mouche.
Asraï s’effondra sur le sol. C’était la combientième de fois qu’il se mordait la poussière contre son gré durant ses dernières heures ? Il avait arrêté de compter….Il se releva néanmoins en prenant garde a ne pas s’appuyer sur son bras blessé. Punaise pourquoi un corps aussi gringalet pesait aussi lourds ! C’était une vraie torture !

-Pff t’es vraiment un gamin ! Ce n’est pas moi que tu dois cogner cretin ! C’est quoi cette attaque ? Tu me prends pour un escargot paraplégique ? Et encore t’aurais même pas réussi à lui casser la carapace ! Ta seule chance d’arriver un jour à vaincre tes adversaires c’est d’aller à l’académie pour devenir un ninja de Kiri, combien de fois va falloir que je te le ré-pé-te ! (Il ponctua son dernier mot par trois coup sec sur le crane d’Asraï) Rhaa ! Tu fais vraiment pitié ! Apprends à te battre, fillette ! C’est ce que ton père aurait voulu ! Et puis moi a ton age…

Le regard perdu dans le vague notre héros avait décroché a « Ninja de Kiri»…Ce pourrait t’il…Il posa son regard épouvanté sur le bandeau qu’arborait la grosse brute noué autour de son bras. Une plaque de métal gravée de quatre traits ondulés en diagonales…Le même symbole que… Il fit volte face et observa cette fameuse académie. Un grand bâtiment blanc délavé par la pluie. « Académie de Kiri no kuni ». Un endroit où on apprenait à devenir ninja...Pas croyable.

-Hey ! Tu m’écoute quand je te parle ?!!

-Non.

-Quoi !

-Je m’en cogne de ce que tu as à me dire ! Que ce que ça m’apportera d’aller là bas hein ? Répond à ma question et arrête de raconter ta vie ! Pour ce que j’en ai à faire !

Stupéfait le ninja enfin déclaré fixa ce petit bout de môme a la face en travaux qui commençait dangereusement à gonfler d’ailleurs, qui venait de l’interpeller avec l’autorité d’un Kage. Et de lui donner un ordre qui plus es…Il n’aurait jamais cru que ce petit pétochard de Kiran puisse un jour parler comme un mec. Il plongea son regard dans les yeux d’or de l’enfant…Kiran avait toujours eu des très beaux yeux brun clair…Or la il semblait presque doré, étais ce la détermination qu’il voyait dedans qui donnait cet effet ? Aucune idée…
Le gamin avait demandé…Non…exigée ! Une réponse. Et il allait la lui donner. Sans un mot il se saisit du bras cassé du sale môme face à lui. Sa main s’illumina d’un bleu électrique et Asraï sentit une vague de chaleur envahir son bras blessé. La douleur reflua aussitôt. Asraï sentit des forces lui revenir. Le ninja relâcha sa prise et Asraï contempla complètement ahuri son bras intact, plus aucune douleur ni signe quelconque de blessure…Un pouvoir presque divin. Avec une absolue mauvaise foi il laissa échapper un petit jappement méprisant.

-Quoi ? C’est tout ?

-Non.

Il serra son poing et l’envoya de toutes ses forces dans les cotes du petit impertinent en couche culotte. Les poumons brutalement vidé sous l’impact. L’avatar du dieu Ashatar s’effondra une nouvelle fois sur le sol avec l’impression très nette d’être un poisson hors de l’eau.

-T’apprendra a faire ça aussi.

-…C’est…C’est déjà…plus intéressant. Hoqueta Asraï en souriant.

Il cognait dur l’animal ! Et juste, un simple coup de poing, aussi puissant soit t’il ne lui aurait jamais fait aussi mal, il avait du utiliser un truc. Et il n’avait pas du tout vu le coup venir même en étant sur ses gardes. Merveilleux ! C’était donc si puissant que cela un ninja ? Il avait l’occasion de tout savoir sur eux, d’apprendre leurs techniques bizarres et surpuissante. Une fois qu’il les aurait, lui, Asraï no Ashatar pourrait réellement prétendre au titre de dieu de la guerre. Quelque soit le corps dans lequel il se trouve. Une fois remit difficilement sur pied, ça devenait une habitude, il se dirigea vers l’académie sans un regard en arrière.

- Un jour je te tuerais pour ce que tu viens de faire grand père.

L’explosion d’hilarité du Ninja résonna en échos moqueur contre la façade de l’Académie. Même pas vexé ! Enfin si un peu. Un cadavre est un cadavre, futur ou passé, quelle différence en fait ? Asraï tiens toujours ses promesses. Surtout lorsqu’elle concerne tout un festival de sang et de tripes palpitantes. En attendant ce vieux snock lui avait était bien utile…

-J’attend ce jour avec impatience Crevette !

Bientôt, murmura Asraï entre ses dents.
Il parcourut rapidement la distance qui le séparait de l’Académie. Il poussa avec une très agaçante difficulté les lourdes portes et se glissa à l’intérieur. Après tout un défilé de couloir incertain qui sentait très fort de produit de nettoyage au citron. Il finit pas déboucher dans une grande salle avec des gradins ou une véritable nuée de gosse braillard s’égosillait en cœur en une magnifique et infernale cacophonie. Jamais de sa vie Asraï n’avait vu autant de monde réunis à un même endroit. Son étonnement passé il entreprit de choisir sa place. La réponse lui apparut instantanément. Tout en haut, après tout les êtres inférieurs se devait d’être assis à un niveau inférieur à lui. Il eu le temps de faire deux pas. Une main se posa sur son épaule.
Vu ses récent déboire la réaction d’Asraï fut crédible. D’un geste il attrapa le poignet du fautif a deux main et le fit basculer par-dessus son dos avant le projeter au sol sans ménagement. Vu le bruit que son agresseur avait fait en heurtant le sol il avait du se faire mal. C’était un gamin, encore plus gringalet que lui et avec une paire de lunette en prime. Tranquillement Asraï posa son pied sur sa gorge. Toutes les conversations cessèrent brusquement et ils devinrent la cible de tous les regards. Sa proie et lui. Asraï sourit, afin on lui manifestait la crainte et l’attention qui lui était du.

-Ki…Kiran ?...Que…ce que…tu…

Le geignement provenait de sa victime impuissante correctement calé sous la chaussure du plus sadique des dieux de la guerre du pays. Il ne fallait que quelque kilo de pression pour réussir à le faire taire a jamais, et même dans ce corps il était (presque) sur d’y arriver. Il n’avait qu’à le tuer et cette bande de gamin le reconnaitrait pour chef. Trop facile ! Il accentua lentement son poids sur la gorge fragile du môme. Celui-ci vira a un rouge très seyant. Et si il l’étouffait comme ça ? Ca serait quand même plus intéressant non ?

-Kiran ! Relâche le tout de suite !

Asrai pivota la tête vers cette nouvelle source toute neuve de désagrément. Que ce que ça pouvait bien être encore ? Un gros homme a moitié chauve doté d’une moustache impressionnante le foudroyait du regard….Ce…C’était une blague ou quoi ? Comment un mec pouvait t’il supporter d’être aussi ridicule ?

-Que ce que tu me veux le gros ?

-A quoi tu joue Kiran ?! C'est Sensei petit impertinent ! Relâche tout de suite ce pauvre Nydan ou je vais être dans l’obligation de te punir !

Waouh quelle menace ! Asraï en était carrément mort de trouille ! Alors comme ça s’était ce type leur sensei hein ? La bonne blague ! Néanmoins il retira son pied a contre cœur de la gorge de son souffre douleur. Pff…Il faisait trop de concession ces temps ci ! Ce n’était pas bon pour les affaires. Il se promit intérieurement de se rattraper plus tard…Au centuple. Il leva les mains en l’air et sourit d’un air angélique qui ne trompa personne.

-D’accord, d’accord…Sensei…. (Difficile de prononcer ce mot avec plus d’ironie suintante, il baissa son regard sur son ex victime toussotant) Approche-toi encore une fois de moi et je te tuerai. Oh une derniere chose ! Mon nom n'est plus Kiran. Cette petite fiotte n'éxiste plus. Je suis Asraï, Asraï no Ashatar.

Il pivota gracieusement et entreprit de grimper les marches vers le haut du gradin. D’après les murmures des nombres « élément négligeable qui peuplait cette pièce il apprit que c’était la place de Senji, Denvos et Ayto. Probablement les trois Caïd de la classe…Parfait il les attendait de pied ferme qui qu’il soit !

Le cours avait commencé depuis trois heures environ. Trois heures que cette grosse marmite de prof jacassait sans discontinuer montrant ainsi une endurance quasi olympique. Trois heures qu’il exposait avec un sang froid imperturbable un nombre complètement idiot d’approche tactique d’un ennemi. RI-DI-CU-LE il n’y avait en fin de compte qu’une seul et unique façon valable d’aborder un ennemis. En ligne droite. Les petites arabesques et réflexion qui les accompagnait c’était pour les lavettes. Un point c’est tout.
Les pieds sur la table et la tête posée sur la poitrine notre héros montrait son intérêt tout particulier pour le cours en ronflant comme un sonneur. Un éjectage corporelle, une bagarre, une course effréné, un enlèvement et un passage a tabac ça fatigue un peu quand même. Vu l’intérêt inexistant de cette leçon il n’allait pas ce priver d’une bonne sieste ! Non mais.

Il fut réveillé par un bruit abominable, comme des centaines d’ongles griffant sadiquement en canon un tableau noir. Il faillit en tomber de ça chaise. Quelle sorte de monstre abominable pouvait émettre un son pareil ? Surement une créature abominable et terrifiante. Mais dans ce cas ? Ou étaient les hurlements de panique hystérique ? Ou étaient les bruits de cavalcade effrénée ? Au contraire la majorité négligeable qui infectait la pièce semblait plutôt contente…Ce qu’Asraï ignorait, tout droit sortit de ça campagne comme le petit bouseux caractériel qu’il était, c’est que la seule et unique créature capable d’émettre un son aussi hideux c’était…L’école.

Tous les élèves dévalèrent les gradins avec la grâce et l’agilité de rhinocéros unijambiste en poussant des petits cris de poussin terrifié par l’arrivé d’un alligator. Un peu perdu Asraï suivit le mouvement…de loin. Il ne fallait quand même pas que cette bande de morveux s’aperçoivent qu’il était en fait complètement paumé. Il suivit donc la meute hurlante à travers tout un défilé de couloir tortueux. Pour déboucher dans une grande cours arrosé copieusement dans le ciel généreux de Kiri no kuni.

Une petite centaine de gamin tapageur s’était répartit en petite coalition sur toute la surface de la cours. Les endroits proposant plus de confort que les autres étaient férocement défendus pas leurs locataires. Ainsi l’unique arbre pouvant servir de parapluie était tenu par deux coalitions allié qui chassait sans ménagement les pauvres intrus trempé qui quémandait une petite place. Le deuxième coin était le seul et unique banc de la cour entière. Quelle idée de mettre UN banc pour une centaine d’élèves ? A tout casser on pouvait ce mettre a quatre dessus, c’était carrément de la provocation ! Une invitation a la bagarre pure et simple ! Et Asraï n’était pas vraiment le genre de type à refuser ce genre d’invitation…

Il balaya du regard tout les sales petits morveux de la scène. Il repéra sans problème celui qui avait commis le sacrilège de poser la main sur son épaule et qui ne devait sa gorge (presque) intacte à un gros tas de graisse. Blottis contre son pote, une grande asperge souffrant d’une calvitie extrêmement précoce il lui jetait des regards nerveux. Asraï le salua d’un geste ironique de la main et d’un sourire de faussaire honnête. Il tressaillit et détourna le regard. Bien, en voila un qui avait compris.

Aux autres maintenant….

Son regard érra entre le platane et le banc. Cruel dilemme. Le banc permettait le confort de la position assise…mais sou la pluie. Et planté au sec et debout comme un poteau cela ne lui allait non plus….Humm….Solution : Déplacer le banc sous le platane. Problème la bande de petit crevard aux dents longues qui gardait farouchement leur petit trésor semblable aux dragons de légendes. Un problème mineur, il faut le préciser.
Par quoi il commençait alors ? Il allait chercher le banc et démontait le gardien de l’arbre à grand coup de latte ? Ou il déblayait d’abord l’arbre pour y apporter le banc….Finalement il aurait du écouter en cours de tactique militaire…Bon vous la tête de dur à cuire des maitres du platane la baston risquait d’être plus électrique qu’avec les vautrés sur le banc. Autant commencer par eux.
Lorsqu’il ne fut plus qu’a quelque mètres du champ de bataille l’un des caïds avec une tête pas tibulaire mais presque (merci Coluche XD) s’avança avec un grand sourire de crevard de bas étage. Il tendit une main crasseuse au ongle noirci de crasse vers Asrai en poussant un gloussement qui aurait effarouché une dindonne.

-Te voila enfin Kiran ! J’ai cru que t’avais oublié de m’apporter mon gouter, et tu sais ce qu’il se serait passé alors ! Hu hu hu !

Sa bande de petite copine planquée derrière éclatèrent d’un rire aussi gras et épais que de la mélasse en se fichant des coups de coude d’intellectuel dans les cotes. Une mini bagarre explosa entre deux protagoniste qui s’était mutuellement frappé trop fort dans les cotes. Après quelque volée de claque de lycéenne ils se calmèrent en ricanant. Ecœurant. Leurs Chef, puisque telle semblait être la fonction de l’indélicat qui avait interpellé Asraï, tourna la tête pour s’assurer de la présence de ses potes en cas d’affrontement. Il pu à peine esquisser son mouvement. D’un coup de pied retourné dans la mâchoire Asraï l’éjecta directement au royaume des songes et des dents déchaussés.
Son mouvement avait presque était parfait. Rapidité, précision, équilibre, tout y était il y avait juste la force de frappe qui avait était limite et sa cheville qui risquait de l’élancer pendant quelques heures. Mais déjà il pouvait observer un résultat bien plus efficace avec les jambes qu’avec les coups de poings. Son nouveau corps réagissait bien mieux que précédemment. Les vertus d’une bonne sieste.
Les subordonnés réagirent aussitôt, plus courageux (ou plus stupide) que les bouffons de la matinée, ils attaquèrent aussitôt Asraï à peine leur chef avait’ il touché le sol. Malheureusement plus occupé a ce surveiller les uns les autre pour ne pas être les seul à attaquer cet impertinent et avait négligé leur adversaire. Avec un sourire sadique Asraï balaya leurs jambes mal assuré à raz le sol. Ils s’effondraient comme un jeu de quille…pour ce relever fou de rage et ce jeter sur cette crevette qui se foutais d’eux de façon admirable.
La vraie bataille commença.



[Censuré pour violence inutile]


Asraï regagna sa place en boitant. Il avait du mal a ouvrir l’œil gauche et sa pommette, probablement fêlée avait dangereusement gonflé. Il devait avoir aussi une cotes cassé vu les vagues de douleurs aigu qu’il ressentait a chaque respiration. Il croqua avec un sentiment de victoire dans l’un des gâteaux qu’il avait piqué sur le corps inanimé de ses adversaires. Ils les avaient tous mis sur les carreaux ! Ca avait pas était facile, c’était des ninjas après tous, mais il avait réussis à les avoir. Et ce n’était pas demain la veille qu’il allait revenir lui chercher des noises !
Il gravit les gradins en sautillant et en grimaçant de douleur. D’après les murmures qui l’accompagnaient il avait officiellement gagné le surnom de « Petite Teigne ». On s’interrogeait de tout part sur les raisons de son brusque revirement de caractère. Il n’était pas prés de trouver ! Si seulement il avait eu sa vraie taille son surnom aurait était « Grosse Teigne »…Enfin on fait de notre mieux avec ce qu’on n’a pas vrai ?
De nouveau vautré à sa place il s’apprêta a une nouvelle sieste bien mérité mais apparemment le professeur en avait finit avec la partie emmer…théorique de son cours. Il avait décidé de passer a des chose autrement plus intéressante…et utile.

-Comme promis aujourd’hui nous allons nous entraîner a crée des clones. Je veux vous voir tout en rang face au tableau. !

En grommelant juste pour la forme notre héros dévala les marches. En fait, il était super excité a la perspective d’apprendre un de ses fameuses techniques. Il n’aurait pas cru que cela arriverait aussi vite. Il alla sagement se mettre en rang avec les autres trépignant d’impatiente contenue. Le prof leurs ordonna d’une voix de stentor de « malaxer leurs chakra ». Tous les Aspirant joignirent leurs mains avec un air d’intense concentration. Asraï, lui, restant les bras ballants et regardant les gros plein de graisse d’un air ahuri.

-Que ce qu’il ce passe encore Kiran ?

-Asraï.

-Si ça peut te faire plaisir ! Alors que ce qui ce passe ? Pourquoi tu reste comme ça ?

-J’ai quelque chose a malaxer moi ? Il jeta un coup d’œil menaçant à cet espèce de clown, qu’il s’avise de faire une réflexion désagréable !

Le malheureux professeur leva les yeux au ciel et entreprit de lui faire un cours accéléré sur le Chakra et son utilisation devant un Asraï fasciné. Il montra à Asraï les différent signe de mains en rectifiant a chaque fois les erreurs qu’il faisait. S’occupant en parallèle des autres élèves un peu moins ignorant qu’Asraï en la matière. Asraï se surpris à éprouver un certain respect pour cet homme obèse mais cultivé. Qui l’eu cru !
Environ trois heures et quelques plus tard Asraï réussis à créer son premier clones. Un double tout palot incapable de ce mettre debout et totalement bien a rien. Il hésita un moment entre la joie de la réussite et être vexé par la piètre forme physique de son clone. Il lui faudra en fait presque un mois d’entrainement pour parvenir a faire un clone parfait. Mais nous n’en somme pas la.

Alors même qu’Asraï commençait apprécier les nouvelles connaissances auquel il pouvait accéder. L’autre lavette commença à s’agiter. Son esprit sortit des brumes ou il était enfoncé et Back to real life . La premier chose qu’il perçut fut l’immense esprit d’Asraï donc l’ombre l’écrasait comme celle d’un vautour malfaisant. Il paniqua aussitôt. Il se jeta avec toutes les forces d’une bête acculé au fonds d’une fosse sur l’esprit menaçant.
Asraï, surpris par la violence de cette attaque inattendu fut brutalement éjecté du poste de commande de ce corps pour passer directement au second plan. Comment cette petite fiotte de Kiran avait t’il pu l’agresser avec une forces quasis physique ? Et que ce qu’il comptait faire au juste. ? La réponse ne se fit pas attendre. Kiran plaqua brutalement ses mains sur son crane et se mit à hurler comme un dément.

-Hyaaa ! Un Démon ! Il y a un Démon dans ma tête ! Aidez-moi !

*Sans blague ! Mais t’es vraiment un lâche toi alors ! L’honneur tu connais ? *

-Il me parle !

*Ouais je parle ! Et tu sais quoi ? Je cogne aussi !*

Estimant que la plaisanterie avait asse durée il se jeta sur l’esprit de Kiran avec toute la bestialité donc il était le porteur. A sa grande surprise Kiran lui opposa une grande résistance. Un combat de volonté titanesque s’engagea alors. L’instinct de survie de Kiran, contre la rage d’Asraï. Etant dans son propre corps Kiran avait un lien plus puissant avec ce dernier et avait ainsi un avantage non négligeable sur Asraï. Après plusieurs minutes de combat acharné notre héros repris cependant le dessus. Maintenant l’esprit affaiblis de Kiran loin de lui, comme on maintient la tête de quelqu’un sous l’eau pour le noyer.

Il reprit conscience de son environnement ce moment là. Il était par terre au milieu d’un grand cercle d’élèves paniqué. Deux ninjas médecins le maintenaient plaqué au sol. Extérieurement il avait du faire comme une énorme crise d’épilepsie. D’un mouvement brusque il se dégagea et s’assis par terre faisant fit des recommandations des spécialistes. Il attendit une poigné de seconde que sa tête arrête de tourner.

-Vous disiez Sensei ? Interrogea avec une voix rauque.

C’est ainsi que commença la scolarité mouvementé d’Asraï a Kiri no kuni.